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Gouvernance Sacem : nouveau Conseil d'administration et nomination d'un nouveau Directeur général  21/06/2012

Mardi 19 juin a eu lieu l'Assemblée générale extraordinaire qui modifie les statuts de la société Sacem. Lors des Assemblées générales extraordinaire et ordinaire, les sociétaires de la Sacem ont ratifié la proposition du Conseil d'administration de modifier les statuts de la société afin d'en simplifier l'organisation et le fonctionnement. Le Directoire devient une Direction générale, selon une formule communément retenue par les autres sociétés d'auteurs françaises ou européennes.

À l'issue de ces assemblées, les membres du Conseil d'administration 2012-2013 sont :
Wally Badarou, compositeur ; Alain Chamfort, compositeur ; Thierry Communal, éditeur ; Jean Fauque, auteur ; Nicolas Galibert, éditeur ; Rémy Grumbach, auteur-réalisateur ; Donald Kent, auteur-réalisateur ; Sylvain Lebel, auteur ; Caroline Molko, éditeur ; Jean-Max Rivière, auteur ; Christian de Ronseray, éditeur ; Richard Seff, auteur.

Le mercredi 20 juin, le Conseil d'administration s'est réuni et a désigné son Bureau ; et, en application des statuts votés en Assemblée Générale, a nommé Jean-Noël Tronc Directeur général de la Sacem, pour un mandat d'une durée de 3 ans, renouvelable chaque année en Assemblée générale. Il succède à Bernard Miyet, Président du Directoire depuis 2001.

Composition du bureau.
Président : Laurent Petitgirard ; Vice-présidents : Jean-Marie Moreau, Jean-Claude Petit, David Séchan ; Trésorier : Christian Gaubert ; Trésorier adjoint : Bruno Lion ; Secrétaire général : Arlette Tabart ; Secrétaire général adjoint : Dominique Pankratoff.

Laurent Petitgirard, Président du Conseil d'administration de la Sacem, précise : "Au nom du Conseil d'administration, je tiens à remercier Bernard Miyet et les équipes de la Sacem pour leur engagement au service du droit d'auteur et je salue l'arrivée de Jean-Noël Tronc qui permet aux auteurs, compositeurs et éditeurs, d'envisager l'avenir avec confiance et détermination."

Éléments biographiques de Jean-Noël Tronc, Directeur général de la Sacem.
Diplômé de l'Institut d’Études Politiques de Paris et de l'Essec, Jean-Noël Tronc a travaillé pour le Parlement européen, puis chez Andersen Consulting et au Commissariat général du Plan, avant de devenir conseiller "nouvelles technologies" du Premier ministre de 1997 à 2002. Après cinq ans chez France Telecom/Orange (2002-2007) où il fut notamment directeur d'Orange France, il a été PDG durant trois ans de Canal+ Overseas qui regroupe les activités de télévision payante du groupe Canal Plus dans l'Outre-Mer et à l'international.
Son expérience publique, privée et internationale, dans les médias et les télécommunications ainsi qu'une maîtrise des enjeux des réseaux numériques ont convaincu le Conseil d'administration de la Sacem.
Passionné de toutes les musiques, engagé dans la défense du droit d'auteur, il a toujours défendu la nécessité d'une régulation d'Internet. Il est ainsi à l'origine de l'extension aux supports numériques de la rémunération pour copie privée et de la création du Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique.

Pour mémoire :
Les membres du Conseil d'administration sont élus par les sociétaires pour trois ans (deux ans pour les auteurs-réalisateurs).
Chaque année, le 3e mardi du mois de juin, les membres de la Sacem sont appelés à renouveler le mandat des administrateurs par tiers et par catégorie. Une fois constitué, le Conseil d'administration élit son Bureau qui comprend un président, trois vice-présidents, un trésorier et son adjoint, un secrétaire général et son adjoint.

>> sacem.fr
Photo : Laurent Petitgirard © DR.

Communiqué de presse Sacem du mercredi 20 juin 2012.

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La Rédaction

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•Off 2024• "Mon Petit Grand Frère" Récit salvateur d'un enfant traumatisé au bénéfice du devenir apaisé de l'adulte qu'il est devenu

Comment dire l'indicible, comment formuler les vagues souvenirs, les incertaines sensations qui furent captés, partiellement mémorisés à la petite enfance. Accoucher de cette résurgence voilée, diffuse, d'un drame familial ayant eu lieu à l'âge de deux ans est le parcours théâtral, étonnamment réussie, que nous offre Miguel-Ange Sarmiento avec "Mon petit grand frère". Ce qui aurait pu paraître une psychanalyse impudique devient alors une parole salvatrice porteuse d'un écho libératoire pour nos propres histoires douloureuses.

© Ève Pinel.
9 mars 1971, un petit bonhomme, dans les premiers pas de sa vie, goûte aux derniers instants du ravissement juvénile de voir sa maman souriante, heureuse. Mais, dans peu de temps, la fenêtre du bonheur va se refermer. Le drame n'est pas loin et le bonheur fait ses valises. À ce moment-là, personne ne le sait encore, mais les affres du destin se sont mis en marche, et plus rien ne sera comme avant.

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Puis, entre dans la narration la disparition du grand frère de trois ans son aîné. La mort n'ayant, on le sait, aucune morale et aucun scrupule à commettre ses actes, antinaturelles lorsqu'il s'agit d'ôter la vie à un bambin. L'accident est acté et deux gamins dans le bassin sont décédés, ceux-ci n'ayant pu être ramenés à la vie. Là, se révèle l'avant et l'après. Le bonheur s'est enfui et rien ne sera plus comme avant.

Gil Chauveau
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Ils sont peu nombreux ceux qui ont une réelle vision d'interprétation d'œuvres d'artistes "monuments" tels Brel, Barbara, Brassens, Piaf et bien d'autres. Lou Casa fait partie de ces rares virtuoses qui arrivent à imprimer leur signature sans effacer le filigrane du monstre sacré interprété. Après une relecture lumineuse en 2016 de quelques chansons de Barbara, voici le profond et solaire "Barbara & Brel".

© Betül Balkan.
Comme dans son précédent opus "À ce jour" (consacré à Barbara), Marc Casa est habité par ses choix, donnant un souffle original et unique à chaque titre choisi. Évitant musicalement l'écueil des orchestrations "datées" en optant systématiquement pour des sonorités contemporaines, chaque chanson est synonyme d'une grande richesse et variété instrumentales. Le timbre de la voix est prenant et fait montre à chaque fois d'une émouvante et artistique sincérité.

On retrouve dans cet album une réelle intensité pour chaque interprétation, une profondeur dans la tessiture, dans les tonalités exprimées dont on sent qu'elles puisent tant dans l'âme créatrice des illustres auteurs que dans les recoins intimes, les chemins de vie personnelle de Marc Casa, pour y mettre, dans une manière discrète et maîtrisée, emplie de sincérité, un peu de sa propre histoire.

"Nous mettons en écho des chansons de Barbara et Brel qui ont abordé les mêmes thèmes mais de manières différentes. L'idée est juste d'utiliser leur matière, leur art, tout en gardant une distance, en s'affranchissant de ce qu'ils sont, de ce qu'ils représentent aujourd'hui dans la culture populaire, dans la culture en général… qui est énorme !"

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© Philippe Hanula.
L'argument, simple, n'en reste pas moins source de quiproquos, de riantes ficelles propres à la comédie et d'une bonne dose de situations grotesques, burlesques, voire absurdes. À l'aube d'un mariage des plus prometteurs avec la très florale Hélène – née sans doute dans les roses… ornant les pépinières parentales –, le fringant Fadinard se lance dans une quête effrénée pour récupérer un chapeau de paille d'Italie… Pour remplacer celui croqué – en guise de petit-déj ! – par un membre de la gent équestre, moteur exclusif de son hippomobile, ci-devant fiacre. À noter que le chapeau alimentaire appartenait à une belle – porteuse d'une alliance – en rendez-vous coupable avec un soldat, sans doute Apollon à ses heures perdues.

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