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RV du Jour

Sirba Octet confiné… "Kolomishka"

Aujourd'hui, le Sirba Octet devait participer au Festival de Pâques d'Aix-en-Provence pour un concert intitulé "Tantz !" (qui signifie danse en yiddish). Du fait de l'annulation de tous les festivals, ils ont décidé de vous proposer l'un des titres de leur répertoire… réalisé - compte tenu des circonstances - à la maison ! L'occasion d'une découverte de la tradition musicale de l'Europe de l'Est.



À l'Hôtel de Ville de Paris © Jacques Piffret.
À l'Hôtel de Ville de Paris © Jacques Piffret.
Fondé en 2003 par le violoniste Richard Schmoucler, le Sirba Octet a créé un son, inventé quelque chose qui n'existait pas en se donnant pour mission de faire vivre la tradition musicale des communautés juives et tziganes d'Europe de l'Est. Pour concevoir cette formation, Richard Schmoucler s’associe alors aux arrangeurs Cyrille Lehn et Yann Ollivo et à cinq de ses amis musiciens membres de l'Orchestre de Paris, de l'Orchestre National de France, de l'Orchestre National de l'Opéra de Paris, à un pianiste et un cymbaliste issu des plus grandes écoles de musique en Moldavie. Cet ensemble singulier à mi-chemin entre l’académisme classique et la musique klezmer fait revivre cette tradition d'Europe de l'Est en la réarrangeant selon les règles de la musique savante.

Aujourd'hui, le Sirba Octet participe à de nombreux festivals et collabore à différents projets, enrichissant ainsi régulièrement son répertoire. Par exemple, pour répondre à une commande du Festival d’Île-de-France (édition 2007), les musiciens du Sirba Octet s’associent à la chanteuse Isabelle Georges et produisent le programme "Du Shtetl à New York", qui s'étend de la musique des Shtetls (villages en yiddish) aux standards de l'âge d’or de la comédie musicale américaine dans l'alternance, entre berceuses, jazz et ragtime composés par la deuxième génération d’immigrés. Pour leur dernière création, "Sirbalalaïka", le Sirba Octet a choisi de rassembler les standards de la musique russe, tzigane et klezmer ; et invite un balalaïkiste pour quelques titres indissociables de la culture populaire.


© Bernard Martinez.
© Bernard Martinez.
Richard Schmoucler : violon & directeur artistique.
Laurent Manaud Pallas : violon.
Grégoire Vecchioni : alto.
Bernard Cazauran : contrebasse.
Claude Giron : violoncelle.
Philippe Berrod : clarinette.
Christophe Henry : piano.
Iurie Morar : cymbalum.
Arrangements : Cyrille Lehn.
Production : Sirba Octet - Avril 2020.
Montage : Thibaud Colignon.
Post Production : Frédéric Ouziel.

>> sirbaoctet.com

Gil Chauveau
Samedi 11 Avril 2020

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•Off 2024• "Mon Petit Grand Frère" Récit salvateur d'un enfant traumatisé au bénéfice du devenir apaisé de l'adulte qu'il est devenu

Comment dire l'indicible, comment formuler les vagues souvenirs, les incertaines sensations qui furent captés, partiellement mémorisés à la petite enfance. Accoucher de cette résurgence voilée, diffuse, d'un drame familial ayant eu lieu à l'âge de deux ans est le parcours théâtral, étonnamment réussie, que nous offre Miguel-Ange Sarmiento avec "Mon petit grand frère". Ce qui aurait pu paraître une psychanalyse impudique devient alors une parole salvatrice porteuse d'un écho libératoire pour nos propres histoires douloureuses.

© Ève Pinel.
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Ils sont peu nombreux ceux qui ont une réelle vision d'interprétation d'œuvres d'artistes "monuments" tels Brel, Barbara, Brassens, Piaf et bien d'autres. Lou Casa fait partie de ces rares virtuoses qui arrivent à imprimer leur signature sans effacer le filigrane du monstre sacré interprété. Après une relecture lumineuse en 2016 de quelques chansons de Barbara, voici le profond et solaire "Barbara & Brel".

© Betül Balkan.
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On retrouve dans cet album une réelle intensité pour chaque interprétation, une profondeur dans la tessiture, dans les tonalités exprimées dont on sent qu'elles puisent tant dans l'âme créatrice des illustres auteurs que dans les recoins intimes, les chemins de vie personnelle de Marc Casa, pour y mettre, dans une manière discrète et maîtrisée, emplie de sincérité, un peu de sa propre histoire.

"Nous mettons en écho des chansons de Barbara et Brel qui ont abordé les mêmes thèmes mais de manières différentes. L'idée est juste d'utiliser leur matière, leur art, tout en gardant une distance, en s'affranchissant de ce qu'ils sont, de ce qu'ils représentent aujourd'hui dans la culture populaire, dans la culture en général… qui est énorme !"

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© Philippe Hanula.
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Gil Chauveau
26/03/2024