Dans le cercle des utopistes anonymes ourdi par Jean-Louis Hourdin, ce lieu de nulle part voit se réaliser la proposition d'un hasard d'art.
Avec la maladresse de tout bon cercle des anonymes, dans la naïveté et la bonne volonté de ses trois membres, le cercle devient un lieu de lieux communs et de pensées avortées, de pensées profondes qui s'enlacent comme autant de perles. De ces idées, de ces désirs de futurs et d'émancipation toujours déçus qui n'en finissent pas de hanter les rêves de l'Occident depuis Thomas More et dont le public présent est invité à constater la viduité. Les propositions rationalistes ou hédonistes de grands auteurs ou d'inconnus de comptoirs sont conduites au néant.
Eugène (Durif) dans le rôle d'Eugène Durif est en posture du médiateur, attentif, faussement niais et gentil. L'homme est rond. Son spectacle est apparemment amorphe. L'homme sobrement moqueur s'appuie sur le rebond de la parole qui s'impose à des silences pesants en limite d'une possible gêne. Il se comporte en sumo de la littérature, en sumo érudit. Les trois comparses distillent, instillent de concert de la beauté dans les aphorismes, les banalités, les absurdités qu'ils polissent, font briller, comme un lapidaire, le fait des pierres fines et rares.
Sans en avoir l'air, le cercle des utopistes anonymes reprend à son compte, subtilement et discrètement, les points de vue d'Aristophane et de Rabelais, anime un processus de mise en humour, de mise en bonne humeur préalable à tout bon moment de théâtre. Il prend le parti d'en rire avec le public en tout amour de la vie.
À déguster.
Avec la maladresse de tout bon cercle des anonymes, dans la naïveté et la bonne volonté de ses trois membres, le cercle devient un lieu de lieux communs et de pensées avortées, de pensées profondes qui s'enlacent comme autant de perles. De ces idées, de ces désirs de futurs et d'émancipation toujours déçus qui n'en finissent pas de hanter les rêves de l'Occident depuis Thomas More et dont le public présent est invité à constater la viduité. Les propositions rationalistes ou hédonistes de grands auteurs ou d'inconnus de comptoirs sont conduites au néant.
Eugène (Durif) dans le rôle d'Eugène Durif est en posture du médiateur, attentif, faussement niais et gentil. L'homme est rond. Son spectacle est apparemment amorphe. L'homme sobrement moqueur s'appuie sur le rebond de la parole qui s'impose à des silences pesants en limite d'une possible gêne. Il se comporte en sumo de la littérature, en sumo érudit. Les trois comparses distillent, instillent de concert de la beauté dans les aphorismes, les banalités, les absurdités qu'ils polissent, font briller, comme un lapidaire, le fait des pierres fines et rares.
Sans en avoir l'air, le cercle des utopistes anonymes reprend à son compte, subtilement et discrètement, les points de vue d'Aristophane et de Rabelais, anime un processus de mise en humour, de mise en bonne humeur préalable à tout bon moment de théâtre. Il prend le parti d'en rire avec le public en tout amour de la vie.
À déguster.
"Le cercle des utopistes anonymes"
Par la Compagnie l'Envers du décor.
Texte : Eugène Durif.
Mise en scène : Jean-Louis Hourdin.
Avec : Stéphanie Marc, Pierre-Jules Billon et Eugène Durif.
Du 9 avril au 3 mai 2015.
Jeudi, vendredi et samedi à 20 h et dimanche à 15 h.
Théâtre du Grand Parquet, Paris 18e, 01 40 05 01 50.
>> legrandparquet.net/
Texte : Eugène Durif.
Mise en scène : Jean-Louis Hourdin.
Avec : Stéphanie Marc, Pierre-Jules Billon et Eugène Durif.
Du 9 avril au 3 mai 2015.
Jeudi, vendredi et samedi à 20 h et dimanche à 15 h.
Théâtre du Grand Parquet, Paris 18e, 01 40 05 01 50.
>> legrandparquet.net/