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À l'affiche

"Laurenzaccio" en mai 2018… Un Livre et une représentation exceptionnelle !

"Laurenzaccio", Maison des Auteurs de la SACD, Paris

Tragédie clownesque (préconisée pour les plus de 16 ans) produite par la compagnie "Le Bateau Ivre", mise en scène par Mario Gonzalez et jouée par Philippe Pillavoine.



© Sophie Palmier.
© Sophie Palmier.
"Laurenzaccio : la vengeance d'un homme bafoué, habillée en assassinat politique. Nous sommes en 1536 à Florence, la superbe, la mythique. La victime, Alexandre de Médicis, Duc de la cité. L'auteur, Lorenzo, Lorenzino, Lorenzaccio, selon le costume qu'il porte au gré des missions qui lui sont confiées par son cousin de Duc. Faits historiques relatés par l'historiographe Benedetto Varchi, George Sand reprend l'événement pour en faire une œuvre à lire dont la puissance dépasse l'écriture d'un Alfred de Musset timide, alors amant de la dame qui lui offrit la pièce en cadeau.

C'est sombre, c'est cru, c'est terriblement tragique et désespérément drôle. Plus le crime est horrible, plus le rire nous en protège. L'œuvre résonne étonnamment avec l'actualité politique. Rien n'aurait changé ? C'est à croire. Alors si ce "polar renaissance" vous intrigue, courrez voir et entendre ce spectacle délicieusement décapant sous les traits du clown Laurent interprété par Philippe Pillavoine et mis en scène par Mario Gonzalez, son compère et complice."
Fabien Chabanne, premier spectateur du spectacle créé le 24 mars 2017.

Auteurs : George Sand et Alfred de Musset.
Adaptation : Mario Gonzalez et Philippe Pillavoine.
Conception costume, décors, maquillage : Mario Gonzalez.
Réalisation du costume : Sylvie Berthou assistée de Pauline Marc.
Production : "Le Bateau Ivre".
Avec le soutien de la Ville de Melun (77), des Bains Douches de Périgueux (24) et du Théâtre de l'Enfumeraie d'Allonnes (72).
Durée : 1 heure 20.
Site du spectacle : www.laurenzaccio.com

"Laurenzaccio" - Le Livre
Présentation et Dédicace du Livre de "Laurenzaccio" à paraître aux Éditions Les Cygnes.
Mercredi 2 mai 2018.
De 16 h 30 à 18 h.

Entrée libre. Nombre de places limité à 70 personnes.
Réservations au 01 60 59 24 11 ou >> en ligne
Maison des Auteurs de la SACD,
7, rue Ballu, Paris 9e.
>> Plan.

-30 % jusqu'au 2 mai 2018 pour tous les pré-achats du Livre : www.laurenzaccio.com/lelivre

Mario Gonzalez et Philippe Pillavoine © Marlène Goulard.
Mario Gonzalez et Philippe Pillavoine © Marlène Goulard.
"Laurenzaccio" - Une Représentation exceptionnelle
Vendredi 04 mai 2018 à 20 h 30.
Théâtre Blanche de Castille,
49, avenue Blanche de Castille, Poissy (78).
Tarifs : 12 € ; 7 € tarifs réduits.
Réservations au 01 39 22 55 92.
>> Plan.

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Annonce Professionnelle
Vendredi 6 Avril 2018

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"La Chute" Une adaptation réussie portée par un jeu d'une force organique hors du commun

Dans un bar à matelots d'Amsterdam, le Mexico-City, un homme interpelle un autre homme.
Une longue conversation s'initie entre eux. Jean-Baptiste Clamence, le narrateur, exerçant dans ce bar l'intriguant métier de juge-pénitent, fait lui-même les questions et les réponses face à son interlocuteur muet.

© Philippe Hanula.
Il commence alors à lever le voile sur son passé glorieux et sa vie d'avocat parisien. Une vie réussie et brillante, jusqu'au jour où il croise une jeune femme sur le pont Royal à Paris, et qu'elle se jette dans la Seine juste après son passage. Il ne fera rien pour tenter de la sauver. Dès lors, Clamence commence sa "chute" et finit par se remémorer les événements noirs de son passé.

Il en est ainsi à chaque fois que nous prévoyons d'assister à une adaptation d'une œuvre d'Albert Camus : un frémissement d'incertitude et la crainte bien tangible d'être déçue nous titillent systématiquement. Car nous portons l'auteur en question au pinacle, tout comme Jacques Galaud, l'enseignant-initiateur bien inspiré auprès du comédien auquel, il a proposé, un jour, cette adaptation.

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La dernière création d'Amala Dianor nous plonge dans l'univers du Dub. Au travers de différents tableaux, le chorégraphe manie avec rythme et subtilité les multiples visages du 6ᵉ art dans lequel il bâtit un puzzle artistique où ce qui lie l'ensemble est une gestuelle en opposition de styles, à la fois virevoltante et hachée, qu'ondulante et courbe.

© Pierre Gondard.
En arrière-scène, dans une lumière un peu sombre, la scénographie laisse découvrir sept grands carrés vides disposés les uns sur les autres. Celui situé en bas et au centre dessine une entrée. L'ensemble représente ainsi une maison, grande demeure avec ses pièces vides.

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Safidin Alouache
17/12/2024
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"Telle est ma quête", ainsi parlait l'Homme de la Mancha de Jacques Brel au Théâtre des Champs-Élysées en 1968… Une quête qu'ont fait leur cette troupe de vieux messieurs et vieilles dames "indignes" (cf. "La vieille dame indigne" de René Allio, 1965, véritable ode à la liberté) avides de vivre "jusqu'au bout" (ouaf… la crudité revendiquée de leur langue émancipée y autorise) ce qui constitue, n'en déplaise aux catholiques conservateurs, le sel de l'existence. Autour de leur metteur en scène, Mohamed El Khatib, ils vont bousculer les règles de la bienséance apprise pour dire sereinement l'amour chevillé au corps des vieux.

© Christophe Raynaud de Lage.
Votre ticket n'est plus valable. Prenez vos pilules, jouez au Monopoly, au Scrabble, regardez la télé… des jeux de votre âge quoi ! Et surtout, ayez la dignité d'attendre la mort en silence, on ne veut pas entendre vos jérémiades et – encore moins ! – vos chuchotements de plaisir et vos cris d'amour… Mohamed El Khatib, fin observateur des us et coutumes de nos sociétés occidentales, a documenté son projet théâtral par une série d'entretiens pris sur le vif en Ehpad au moment de la Covid, des mouroirs avec eau et électricité à tous les étages. Autour de lui et d'une aide-soignante, artiste professionnelle pétillante de malice, vont exister pleinement huit vieux et vieilles revendiquant avec une belle tranquillité leur droit au sexe et à l'amour (ce sont, aussi, des sentimentaux, pas que des addicts de la baise).

Un fauteuil roulant poussé par un vieux très guilleret fait son entrée… On nous avertit alors qu'en fonction du grand âge des participant(e)s au plateau, et malgré les deux défibrillateurs à disposition, certain(e)s sont susceptibles de mourir sur scène, ce qui – on l'admettra aisément – est un meilleur destin que mourir en Ehpad… Humour noir et vieilles dentelles, le ton est donné. De son fauteuil, la doyenne de la troupe, 91 ans, Belge et ancienne présentatrice du journal TV, va ar-ti-cu-ler son texte, elle qui a renoncé à son abonnement à la Comédie-Française car "ils" ne savent plus scander, un vrai scandale ! Confiant plus sérieusement que, ce qui lui manque aujourd'hui – elle qui a eu la chance d'avoir beaucoup d'hommes –, c'est d'embrasser quelqu'un sur la bouche et de manquer à quelqu'un.

Yves Kafka
30/08/2024