© Élisabeth Carecchio.
La scénographie découvre une fenêtre légèrement ouverte laissant entrer un filet de vent dans une demi-obscurité. L’atmosphère est étrange comme celle d’un manoir. Elle s’épaissit de mystère quand une voix métallique, celle d’une femme, parle à son enfant. Rarement le sentiment d’être autant en décalage ou à rebrousse-poil sur un siège de théâtre ne se fait sentir. L’atmosphère et la scénographie participent à tout un faisceau d’éléments presque irréels.
La pièce est découpée en trois histoires. Des histoires où la violence, le sentiment de peur et d’oppression cohabitent. Tout se bouscule. Les corps s’étirent, se repoussent, hurlent. On se donne des claques, on s’aime, on s’attire, on se rejette. Tout est dans l’ambiguïté des sentiments et dans la bascule de ces mêmes sentiments vers des pôles opposés.
La pièce est découpée en trois histoires. Des histoires où la violence, le sentiment de peur et d’oppression cohabitent. Tout se bouscule. Les corps s’étirent, se repoussent, hurlent. On se donne des claques, on s’aime, on s’attire, on se rejette. Tout est dans l’ambiguïté des sentiments et dans la bascule de ces mêmes sentiments vers des pôles opposés.
© Élisabeth Carecchio.
Le lieu est une chambre contigüe à une salle de bain. Dans cette chambre, ce sont trois histoires qui se déroulent : avec une mère et sa fille, avec un cinéaste et une actrice et enfin avec deux demi-sœurs invitées au mariage de leur père. Trois histoires qui prennent leur source dans le fantasme et qui plongent à soubresaut dans la réalité. Trois histoires qui plongent ses racines linguistiques dans le français, l’anglais et l’italien. Le fantasme se lie à la réalité comme des lacets dans une chaussure.
C’est aussi le cinéma qui fait son entrée dans des prises de vues comme sorties tout droit du septième art. Le cinéma et le théâtre se mélangent au fantastique donnant à la pièce un cachet de tension décalé.
C’est aussi le cinéma qui fait son entrée dans des prises de vues comme sorties tout droit du septième art. Le cinéma et le théâtre se mélangent au fantastique donnant à la pièce un cachet de tension décalé.
© Élisabeth Carecchio.
La mise en scène de Guillaume Vincent est très audacieuse dans ce rapport à la fois ambigu et subtil entre réel et imaginaire, entre réalité et fantasme, entre songe et mensonge. Son écriture est vive, très concise, presque taillée à l’emporte-pièce. Les mots sortent à couteaux tirés, les phrases fusent, la ponctuation, brisée, semble mordre la poussière. Tout est bousculé.
La pièce est mystérieuse, violente. L’atmosphère est froide au début avec des voix métalliques comme venant d’un monde irréel. Puis l’humain semble investir la chambre. Les relations se réchauffent. On s’aime pour mieux se détester. On se cajole pour mieux se violenter.
La mise en scène est remarquable avec des pointes "fantastiques" et des envoûtements scéniques qui arrivent à donner corps à une chambre qui devient elle-même un personnage.
La pièce est mystérieuse, violente. L’atmosphère est froide au début avec des voix métalliques comme venant d’un monde irréel. Puis l’humain semble investir la chambre. Les relations se réchauffent. On s’aime pour mieux se détester. On se cajole pour mieux se violenter.
La mise en scène est remarquable avec des pointes "fantastiques" et des envoûtements scéniques qui arrivent à donner corps à une chambre qui devient elle-même un personnage.
"La nuit tombe..."
© Élisabeth Carecchio.
Texte et mise en scène : Guillaume Vincent.
Dramaturgie : Marion Stoufflet
Scénographie : James Brandily assisté de Emilie Marc et Alice Roux.
Avec : Francesco Calabrese, Emilie Incerti-Formentini, Florence Janas, Pauline Lorillard, Nicolas Maury, Susann Vogel.
Avec les voix de : Nikita Gouzovsky et Kohan Argenté.
Avec le visage de Thibaut-Théodore Babin.
Lumières : Niko Joubert.
Musique : Olivier Pasquet.
Costumes : Lucie Ben Bâta et Guillaume Vincent.
Son : Géraldine Foucault.
Vidéo : Thomas Cottereau.
Conception marionnettes : Bérangère Vantusso.
Coiffures et maquillages : Justine Denis.
Durée : 1 h 40.
Dramaturgie : Marion Stoufflet
Scénographie : James Brandily assisté de Emilie Marc et Alice Roux.
Avec : Francesco Calabrese, Emilie Incerti-Formentini, Florence Janas, Pauline Lorillard, Nicolas Maury, Susann Vogel.
Avec les voix de : Nikita Gouzovsky et Kohan Argenté.
Avec le visage de Thibaut-Théodore Babin.
Lumières : Niko Joubert.
Musique : Olivier Pasquet.
Costumes : Lucie Ben Bâta et Guillaume Vincent.
Son : Géraldine Foucault.
Vidéo : Thomas Cottereau.
Conception marionnettes : Bérangère Vantusso.
Coiffures et maquillages : Justine Denis.
Durée : 1 h 40.
© Élisabeth Carecchio.
Du 8 janvier au 2 février 2013.
Du mercredi au samedi à 21 h, le mardi à 19 h sauf le mardi 8 janvier à 21 h, matinées les dimanches à 16 h.
Théâtre des Bouffes du Nord, Paris 10e, 01 46 07 34 50.
>> bouffesdunord.com
Du mercredi au samedi à 21 h, le mardi à 19 h sauf le mardi 8 janvier à 21 h, matinées les dimanches à 16 h.
Théâtre des Bouffes du Nord, Paris 10e, 01 46 07 34 50.
>> bouffesdunord.com