© Victor Tonnelli.
C’est ainsi que, dans le canevas de sa "commedia dell’arte" contemporaine "Klaxon, trompettes... et pétarades", le grand patron de la Fiat Agnelli échappe à un attentat et dans la confusion subit une opération chirurgicale qui lui donne l’apparence de l’ouvrier qui l’a sauvé in extremis…
Écrite en 1981 durant une période noire d’attentats qui culmine avec l’enlèvement et l’assassinat d’Aldo Moro, la pièce est grotesque, triviale, et ouvertement polémique. Elle entremêle les fondamentaux de la farce et du discours politique, contrebat (et avec quelle efficacité) toute convenance correcte et bienséante, brise le cercle du tragique et propose le rire en antidote.
Dans un talent très italien de contre bonimenteur jusqu’au-boutiste, l’auteur inverse les propositions, lie le pessimisme de l’intelligence et l’optimisme de la volonté. Visionnaire, il touche au génie.
Écrite en 1981 durant une période noire d’attentats qui culmine avec l’enlèvement et l’assassinat d’Aldo Moro, la pièce est grotesque, triviale, et ouvertement polémique. Elle entremêle les fondamentaux de la farce et du discours politique, contrebat (et avec quelle efficacité) toute convenance correcte et bienséante, brise le cercle du tragique et propose le rire en antidote.
Dans un talent très italien de contre bonimenteur jusqu’au-boutiste, l’auteur inverse les propositions, lie le pessimisme de l’intelligence et l’optimisme de la volonté. Visionnaire, il touche au génie.
© Victor Tonnelli.
Frappant juste tous les préjugés, retournant tous les arguments. Les coups pleuvent à égalité sur les puissants, les princes que sont les grands patrons et sur le petit peuple, l’ouvrier naïf et rusé, ou couard et tondu.
La fiction devient un piège pour la réalité. Et Marc Prin qui met en scène restitue la tempête qui est sous les crânes tout autant que sur le plateau. Quel cirque ! Quel feu d’artifice !
À la fois vitale et généreuse, la pièce est une machine à broyer les personnages et une machine à jouer pour les comédiens.
Et ceux-ci s’en donnent à cœur joie.
Car, dans "Klaxon, trompettes... et pétarades", c’est bien de joie qu’il faut parler. Ce rire qui ne recule devant rien, fût-il obscène, fût-il saignant, a la bienveillance pour moteur. Il est de complicité directe avec le public. Et la tragédie engendre la comédie. Désopilant, réconfortant. Et pan sur le bec de Warren Buffet qui a dernièrement déclaré : "La guerre des classes existe, c’est la mienne qui est en train de gagner".
*Contraction de Beppe Grillo et Berlusconi en usage actuellement en Italie.
La fiction devient un piège pour la réalité. Et Marc Prin qui met en scène restitue la tempête qui est sous les crânes tout autant que sur le plateau. Quel cirque ! Quel feu d’artifice !
À la fois vitale et généreuse, la pièce est une machine à broyer les personnages et une machine à jouer pour les comédiens.
Et ceux-ci s’en donnent à cœur joie.
Car, dans "Klaxon, trompettes... et pétarades", c’est bien de joie qu’il faut parler. Ce rire qui ne recule devant rien, fût-il obscène, fût-il saignant, a la bienveillance pour moteur. Il est de complicité directe avec le public. Et la tragédie engendre la comédie. Désopilant, réconfortant. Et pan sur le bec de Warren Buffet qui a dernièrement déclaré : "La guerre des classes existe, c’est la mienne qui est en train de gagner".
*Contraction de Beppe Grillo et Berlusconi en usage actuellement en Italie.
"Klaxon, trompettes... et pétarades"
© Victor Tonnelli.
Texte : Dario Fo.
Traduction : Marie-France Sidet.
Mise en scène, scénographie et costumes : Marc Prin.
Assistante à la mise en scène : Ana-Lucia Luna.
Avec : Céline Dupuis (Rosa), Anne Dupuis (le médecin), Gérald Cesbron (le commissaire), Gilles Ostrowsky, (Antonio/Sosie), Milena Esturgie (Lucia/La juge).
Dramaturgie : Julien Dieudonné.
Lumières Pierre Montessuit,
Masques, perruques et maquillages : Marie Messien.
Accessoiriste : Patrick Laganne.
Arrangements & compositions musicales : Valérie Bajcsa & Marc Delhaye.
Cie Théâtre à bout portant.
Durée : 1 h 40 sans entracte.
Du 12 mars au 27 avril 2013
Mardi et vendredi à 20 h 30, mercredi et jeudi à 19 h, samedi à 16 h et 20 h 30.
Théâtre 14, Paris 14e, 01 45 45 49 77.
>> theatre14.fr
Traduction : Marie-France Sidet.
Mise en scène, scénographie et costumes : Marc Prin.
Assistante à la mise en scène : Ana-Lucia Luna.
Avec : Céline Dupuis (Rosa), Anne Dupuis (le médecin), Gérald Cesbron (le commissaire), Gilles Ostrowsky, (Antonio/Sosie), Milena Esturgie (Lucia/La juge).
Dramaturgie : Julien Dieudonné.
Lumières Pierre Montessuit,
Masques, perruques et maquillages : Marie Messien.
Accessoiriste : Patrick Laganne.
Arrangements & compositions musicales : Valérie Bajcsa & Marc Delhaye.
Cie Théâtre à bout portant.
Durée : 1 h 40 sans entracte.
Du 12 mars au 27 avril 2013
Mardi et vendredi à 20 h 30, mercredi et jeudi à 19 h, samedi à 16 h et 20 h 30.
Théâtre 14, Paris 14e, 01 45 45 49 77.
>> theatre14.fr