© Ruben Martin.
Dans le cadre de la Biennale d’art flamenco, le spectacle d’Eva Yerbabuena ne manque pas d’originalité. Dans une scénographie qui rappelle étrangement l’Orient, la gestuelle flamenca est revisitée. C’est aussi le souffle de Grenade, terre de deuil du poète espagnol Lorca, qui vient frôler le corps des danseurs dans une gestuelle courbe où la vivacité des mouvements casse à dessein la dynamique des déplacements.
Les taconeos sont rapides, bien sonores et on les devine sous la jupe longue de Eva Yerbabuena qui les cache malheureusement parfois un peu trop. Le jeu des danseurs ne manque pas d’allure. À l’exception d’Eva Yerbabuena, le jeu des danseuses est technique, trop technique parfois et manque de sensualité en misant sur la force et une agressivité positive. Dans les solos effectués par celles-ci, l’approche et le style semblent identiques, comme sortis d’un même moule même si, techniquement, elles sont d’excellentes danseuses. Quant à Eva Yerbabuena, son style oscille entre sensualité et force dans une approche très précise des taconeos et des mouvements. Elle ne manque pas de "flamboyance". Dans un spectacle où les chorégraphies et la scénographie sont de grande qualité, la danseuse montre tout le talent de ses différentes facettes.
Les taconeos sont rapides, bien sonores et on les devine sous la jupe longue de Eva Yerbabuena qui les cache malheureusement parfois un peu trop. Le jeu des danseurs ne manque pas d’allure. À l’exception d’Eva Yerbabuena, le jeu des danseuses est technique, trop technique parfois et manque de sensualité en misant sur la force et une agressivité positive. Dans les solos effectués par celles-ci, l’approche et le style semblent identiques, comme sortis d’un même moule même si, techniquement, elles sont d’excellentes danseuses. Quant à Eva Yerbabuena, son style oscille entre sensualité et force dans une approche très précise des taconeos et des mouvements. Elle ne manque pas de "flamboyance". Dans un spectacle où les chorégraphies et la scénographie sont de grande qualité, la danseuse montre tout le talent de ses différentes facettes.
© Ruben Martin.
Le clapotement des mains sur le tronc est très présent. Elles font même le lien entre les danses en leur donnant une griffe, un timbre particulier. Le décor rappelle l’Orient, un brin égyptien, avec trois blocs rocheux dans lequel quelques cavités laissent dessiner des hiéroglyphes devant une mer qui charrie ses vagues. Nous sommes au carrefour de deux mondes, l’Orient qui taquine Grenade avec une danse autant nourrie de culture gitane que baignée des nuits de Schéhérazade.
Grenade qui a vu mourir le poète Lorca resplendit dans les belles chorégraphies d’Eva Yerbabuena où elle rend un très bel hommage au poète qui a su être pour le Flamenco sans doute son partisan le plus talentueux.
Grenade qui a vu mourir le poète Lorca resplendit dans les belles chorégraphies d’Eva Yerbabuena où elle rend un très bel hommage au poète qui a su être pour le Flamenco sans doute son partisan le plus talentueux.
"Federico según Lorca"
© Ruben Martin.
Spectacle donné dans le cadre de la biennale d’art flamenco.
Idée originale et chorégraphie : Eva Yerbabuena.
Voix off : Juan Diego.
Création et direction musicale : Paco Jarana.
Scénographie : Vicente Palacios.
Avec : Eva Yerbabuena (danse), Paco Jarana (guitare), Enrique el Extremeño (chant), Jeromo Segura (chant), José Valencia (chant), Antonio Coronel (percussion), Raúl Domínguez (percussion), Asime Can Özözer (figuration spéciale).
Et le corps de ballet : Mercedes de Córdoba, Lorena Franco, María Moreno, Eduardo Guerrero, Moisés Navarro, Cristian Lozano.
Costumes : López de Santos.
Lumières : Fernando Martín.
Son : Manu Meñaca, Angel Olalla.
Durée 1 h 30.
Biennale d’art flamenco du 19 au 29 juin 2013.
Théâtre national de Chaillot, Paris 16e, 01 53 65 30 00.
>> theatre-chaillot.fr
Idée originale et chorégraphie : Eva Yerbabuena.
Voix off : Juan Diego.
Création et direction musicale : Paco Jarana.
Scénographie : Vicente Palacios.
Avec : Eva Yerbabuena (danse), Paco Jarana (guitare), Enrique el Extremeño (chant), Jeromo Segura (chant), José Valencia (chant), Antonio Coronel (percussion), Raúl Domínguez (percussion), Asime Can Özözer (figuration spéciale).
Et le corps de ballet : Mercedes de Córdoba, Lorena Franco, María Moreno, Eduardo Guerrero, Moisés Navarro, Cristian Lozano.
Costumes : López de Santos.
Lumières : Fernando Martín.
Son : Manu Meñaca, Angel Olalla.
Durée 1 h 30.
Biennale d’art flamenco du 19 au 29 juin 2013.
Théâtre national de Chaillot, Paris 16e, 01 53 65 30 00.
>> theatre-chaillot.fr