Elles sont quatre et enchaînent, pendant une heure quinze, de la musique classique, essentiellement baroque, avec Bach, une composition de Saint-Saëns et des chansons, dont, parfois, certaines sont liées ou s'inspirent du compositeur et musicien allemand, comme celles, entre autres, de Maxime Le Forestier, Marie-Paule Belle et François Morel. Une contrebassiste (Amandine Dehant ou Jeanne Bonnet), une pianiste (Claude Collet ou Christine Fonlupt), une hautboïste - également au cor anglais - (Anne Regnier ou Ariane Bacquet) et une chanteuse soprano (Anne Baquet) animent, aux sens propre et figuré, toute la représentation.
Le spectacle a un côté déjanté, les compositions de Bach étant bousculées dans leur trame, autant dans les instruments utilisés que dans les chants qui l'accompagnent, avec, notamment, "Badinerie" repris vocalement et de plus en plus en accéléré par nos quatre interprètes à tour de rôle. Quand, plus loin, la "Toccata en ré mineur" est jouée en chœur avec quatre petits claviers reliés par un tube fin aux bouches des artistes. Elles sont assises et donnent, à travers, entre autres, cette scène, une connotation populaire du compositeur allemand lui permettant d'être accessibles à tous, mélomanes ou néophytes. L'approche du metteur en scène Gérard Rauber est de proposer un style de jeu où les facéties sont portées autant par la voix que les instruments, avec un jeu corporel très marqué de nos artistes, élément essentiel sur lequel les tableaux sont construits.
Le spectacle a un côté déjanté, les compositions de Bach étant bousculées dans leur trame, autant dans les instruments utilisés que dans les chants qui l'accompagnent, avec, notamment, "Badinerie" repris vocalement et de plus en plus en accéléré par nos quatre interprètes à tour de rôle. Quand, plus loin, la "Toccata en ré mineur" est jouée en chœur avec quatre petits claviers reliés par un tube fin aux bouches des artistes. Elles sont assises et donnent, à travers, entre autres, cette scène, une connotation populaire du compositeur allemand lui permettant d'être accessibles à tous, mélomanes ou néophytes. L'approche du metteur en scène Gérard Rauber est de proposer un style de jeu où les facéties sont portées autant par la voix que les instruments, avec un jeu corporel très marqué de nos artistes, élément essentiel sur lequel les tableaux sont construits.
Tout est mouvement avec un quatuor qui montre un visage artistique de Bach, à la fois festif et cocasse. Dès l'entame du spectacle, le pendant comique apparaît avec un répondeur téléphonique, un rapport à l'espace à dessein débridé et des chansons, parfois en chœur, souvent amusantes. Le compositeur allemand est ainsi appréhendé au travers de l'humour, de la gestuelle et du chant. Anne Baquet se prend, par exemple, à chanter de façon presque à tue-tête, en longeant plusieurs fois la scène.
Le spectacle est séquencé en plusieurs tableaux. Nous traversons les époques dans une approche toute personnelle de l'œuvre de Bach. Chaque morceau est revisité. Quand celui-ci est pour une flûte, c'est un hautbois, une contrebasse ou un piano qui est aux commandes. Au-delà des instruments, c'est aussi sa structure mélodique qui est bousculée. Le chant y a une part très importante et joue de cocasserie. Chanter et jouer Bach musicalement et théâtralement, c'est s'immiscer dans un univers où la créativité et l'audace doivent être au rendez-vous. Et elles le sont.
La disposition des artistes sur scène et leurs déplacements regorgent de dynamisme, contrebalancés par des moments où le tempo se love parfois dans un rythme lent, créant ainsi différentes ruptures. Et puis faire redécouvrir Bach ne dispense pas d'apporter une touche pédagogique avec une explication sur le contrepoint, effectuée avec amusement. Seul moment qui n'est d'ailleurs pas forcément nécessaire à la trame du spectacle.
Le spectacle est séquencé en plusieurs tableaux. Nous traversons les époques dans une approche toute personnelle de l'œuvre de Bach. Chaque morceau est revisité. Quand celui-ci est pour une flûte, c'est un hautbois, une contrebasse ou un piano qui est aux commandes. Au-delà des instruments, c'est aussi sa structure mélodique qui est bousculée. Le chant y a une part très importante et joue de cocasserie. Chanter et jouer Bach musicalement et théâtralement, c'est s'immiscer dans un univers où la créativité et l'audace doivent être au rendez-vous. Et elles le sont.
La disposition des artistes sur scène et leurs déplacements regorgent de dynamisme, contrebalancés par des moments où le tempo se love parfois dans un rythme lent, créant ainsi différentes ruptures. Et puis faire redécouvrir Bach ne dispense pas d'apporter une touche pédagogique avec une explication sur le contrepoint, effectuée avec amusement. Seul moment qui n'est d'ailleurs pas forcément nécessaire à la trame du spectacle.
Nous basculons autant dans les grands classiques que dans la légèreté et l'humour. Ils sont revisités, avec espièglerie, dans des humeurs et approches contemporaines. Tout est sous l'effet de la surprise, chaque scène apportant son lot d'éclats. Beaucoup d'inspiration dans ce spectacle avec un canevas, celui de bousculer les codes et de faire du piano, de la contrebasse et du hautbois des alliés autant de "Si j'avais un marteau" (1963) que de Bach et Saint-Saëns.
◙ Safidin Alouache
◙ Safidin Alouache
"Come Bach"
Mise en scène : Gérard Rauber.
Avec : Anne Baquet (voix), Claude Collet ou Christine Fonlupt (piano), Amandine Dehant ou Jeanne Bonnet (contrebasse), Anne Regnier ou Ariane Bacquet (Hautbois et cor anglais).
Production : Compagnie Le Renard.
Coréalisation : Théâtre Le Lucernaire.
À partir de 12 ans.
Durée : 1 h 15.
Du 13 novembre 2024 au 12 janvier 2025.
Relache : 25 décembre 2024 et 1er janvier 2025.
Du mardi au samedi à 20 h, dimanche à 17 h.
Théâtre Lucernaire, Théâtre Noir, Paris 6e, 01 45 44 57 34.
>> lucernaire.fr
Avec : Anne Baquet (voix), Claude Collet ou Christine Fonlupt (piano), Amandine Dehant ou Jeanne Bonnet (contrebasse), Anne Regnier ou Ariane Bacquet (Hautbois et cor anglais).
Production : Compagnie Le Renard.
Coréalisation : Théâtre Le Lucernaire.
À partir de 12 ans.
Durée : 1 h 15.
Du 13 novembre 2024 au 12 janvier 2025.
Relache : 25 décembre 2024 et 1er janvier 2025.
Du mardi au samedi à 20 h, dimanche à 17 h.
Théâtre Lucernaire, Théâtre Noir, Paris 6e, 01 45 44 57 34.
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