C'est que la campagne électorale vire vite. De l'émulation à la compétition, puis à l'affrontement. L'un surnommé "Cachot" est partisan de l'Ordre, l'autre "Anard" l'est de la Liberté. Tous les deux à égalité de puissance et d'ivresse du pouvoir. (D'ubris disaient les Anciens Grecs). Dans la cour de récréation, le trouble monte et c'est un tiers, une fille, qui, à la surprise générale, est élue et qu' Anard aime bien.
Le spectacle est plein de verve et d'enseignement. Sous la simplification des caractères et les couleurs acidulées des costumes, c'est bien une satire corrosive du monde des Adultes qui est présentée aux spectateurs. Un miroir des plus parlants qui pointe le dévoiement des processus électifs qui font que le vote tourne au plébiscite au détriment de l'intérêt général.
Dans "Quand je serai grand, j'aurai voté", il est démontré avec beaucoup de gaîté et de tendresse que, fondamentalement, les enfants sont des enfants d'hommes. L'auteur et la metteure en scène aident à découvrir ce petit rien, ce pas grand-chose, discret mais publié, rendu public qui appartient au peuple, suffisamment important pour que l'on prenne fait et cause pour le défendre. Une Cause. Une petite chose si nécessaire. République*. Dont le professeur des écoles feint de n'en pas connaître le sens et le laisse découvrir aux enfants (et aux adultes présents).
Le spectacle est plein de verve et d'enseignement. Sous la simplification des caractères et les couleurs acidulées des costumes, c'est bien une satire corrosive du monde des Adultes qui est présentée aux spectateurs. Un miroir des plus parlants qui pointe le dévoiement des processus électifs qui font que le vote tourne au plébiscite au détriment de l'intérêt général.
Dans "Quand je serai grand, j'aurai voté", il est démontré avec beaucoup de gaîté et de tendresse que, fondamentalement, les enfants sont des enfants d'hommes. L'auteur et la metteure en scène aident à découvrir ce petit rien, ce pas grand-chose, discret mais publié, rendu public qui appartient au peuple, suffisamment important pour que l'on prenne fait et cause pour le défendre. Une Cause. Une petite chose si nécessaire. République*. Dont le professeur des écoles feint de n'en pas connaître le sens et le laisse découvrir aux enfants (et aux adultes présents).
Ce spectacle est un concentré civique auquel les événements récents donnent une saveur certaine. Et le public applaudit avec joie ce petit rien, ce pas grand chose qui lui est offert. Une petite chose si nécessaire. Le théâtre comme une petite république.
* En latin : res publica dont l'accusatif (le complément d'objet) est rem publicam.
... Un ange passe...
* En latin : res publica dont l'accusatif (le complément d'objet) est rem publicam.
... Un ange passe...
"Quand j’étais petit je voterai"
Spectacle à partir de 8 ans.
Texte : Boris Le Roy.
Mise en scène : Émilie Capliez.
Avec : Simon Pineau, Itto Mehdaoui et Elsa Verdon (en alternance).
Scénographie : Jacques Mollon.
Illustrateur : Franck Van Leeuwen.
Lumière : Thomas Chazalon.
Son : Yannick Vérot.
Costumes : Ouria Dahmani-Khouhli.
Durée : 50 min.
•Avignon Off 2017•
Du 6 au 28 juillet 2017.
Tous les jours à 12 h 25 (relâche le mardi).
11 • Gilgamesh Belleville, Salle 2,
11 boulevard Raspail (près du cloître St Louis), Avignon.
Réservations : 04 90 89 82 63.
>> 11avignon.com
Texte : Boris Le Roy.
Mise en scène : Émilie Capliez.
Avec : Simon Pineau, Itto Mehdaoui et Elsa Verdon (en alternance).
Scénographie : Jacques Mollon.
Illustrateur : Franck Van Leeuwen.
Lumière : Thomas Chazalon.
Son : Yannick Vérot.
Costumes : Ouria Dahmani-Khouhli.
Durée : 50 min.
•Avignon Off 2017•
Du 6 au 28 juillet 2017.
Tous les jours à 12 h 25 (relâche le mardi).
11 • Gilgamesh Belleville, Salle 2,
11 boulevard Raspail (près du cloître St Louis), Avignon.
Réservations : 04 90 89 82 63.
>> 11avignon.com