© Benoît Cambillard.
Veste en pastilles vichy, cravate en tire bouchon, piano à queue et cochon rose chantent tous en cœur le "dernier soupir" d’un grand maître du rire. Aujourd’hui trépassé, mais aux mots jamais passés, cet hommage, tout en noir et blanc, fait revivre en post-mortem la voix d’un bonhomme haut en couleurs.
Le jeu était pourtant très risqué, j’avais lu dans mon "horoscope" qu’il y avait un énorme risque d’accidents quand deux géants se télescopent. Au contraire, mon bon Dreyfus, tu souffles avec une grâce infinie les bonnes vieilles cendres de la "belle-mère" et tes petits pas graciles donnent le "la" au pianiste docile.
Ton "numéro érotique" fait tordre de rire. Ta banane se déguste sensuellement. Ton "poussin rôti est mignon à croquer". Et ton "soldat inconnu" laisse coi. C’est sans parler de la présence de ton cher "pianiste" (Thomas Février) qui aimerait garder l’amour en "vase clos"…
En mettant en scène ce dialogue, Christophe Correia "détermine un doute avec certitude" : celui d’avoir fait revivre un Monsieur qu’on regrette, celui d’avoir fait danser un grand clown bien vivant… l’un avec sa scie (inimitable), l’autre avec son cochon.
En somme, spectacle de "La dernière heure", dis-tu ? Tu égrènes tes mots comme tu "sèmes" un champ de pensées dans le cœur du spectateur. Celles-là, sois en sûr, elles ne seront jamais réduites en cendres.
Ta paupière clique sous les applaudissements, ma plume crisse sous ton talent. Avec toi et ton cochon, j’en suis sûre, "au firmament, tu plais sûrement au vieux Raymond".
À écouter aussi une interview en deux épisodes de Jean-Claude Dreyfus :
>>épisode 1
>>épisode 2
Le jeu était pourtant très risqué, j’avais lu dans mon "horoscope" qu’il y avait un énorme risque d’accidents quand deux géants se télescopent. Au contraire, mon bon Dreyfus, tu souffles avec une grâce infinie les bonnes vieilles cendres de la "belle-mère" et tes petits pas graciles donnent le "la" au pianiste docile.
Ton "numéro érotique" fait tordre de rire. Ta banane se déguste sensuellement. Ton "poussin rôti est mignon à croquer". Et ton "soldat inconnu" laisse coi. C’est sans parler de la présence de ton cher "pianiste" (Thomas Février) qui aimerait garder l’amour en "vase clos"…
En mettant en scène ce dialogue, Christophe Correia "détermine un doute avec certitude" : celui d’avoir fait revivre un Monsieur qu’on regrette, celui d’avoir fait danser un grand clown bien vivant… l’un avec sa scie (inimitable), l’autre avec son cochon.
En somme, spectacle de "La dernière heure", dis-tu ? Tu égrènes tes mots comme tu "sèmes" un champ de pensées dans le cœur du spectateur. Celles-là, sois en sûr, elles ne seront jamais réduites en cendres.
Ta paupière clique sous les applaudissements, ma plume crisse sous ton talent. Avec toi et ton cochon, j’en suis sûre, "au firmament, tu plais sûrement au vieux Raymond".
À écouter aussi une interview en deux épisodes de Jean-Claude Dreyfus :
>>épisode 1
>>épisode 2
"Dreyfus Devos"
© DR.
(Vu le 11 juillet 2011)
Texte : Raymond Devos.
Mise en scène : Christophe Correia, assisté de Nicolas Ehretsmann.
Avec : Jean-Claude Dreyfus.
Au piano : Thomas Février.
Lumière : Régis Vigneron.
Costumes : Catherine Gorne-Archdjian.
Concepteur magie : Païkan Garutti.
Durée : 1 h 15.
Du 8 au 31 juillet, Festival Off d’Avignon.
Théatre Le Chien qui fume.
Réservations : 04 90 85 25 87.
www.avignonleoff.com
Reprise du 28 février au 27 avril 2013.
Du mardi au samedi à 20 h.
Théâtre du Petit Hébertot, Paris 17e, 01 42 93 13 04.
>> petithebertot.com
Texte : Raymond Devos.
Mise en scène : Christophe Correia, assisté de Nicolas Ehretsmann.
Avec : Jean-Claude Dreyfus.
Au piano : Thomas Février.
Lumière : Régis Vigneron.
Costumes : Catherine Gorne-Archdjian.
Concepteur magie : Païkan Garutti.
Durée : 1 h 15.
Du 8 au 31 juillet, Festival Off d’Avignon.
Théatre Le Chien qui fume.
Réservations : 04 90 85 25 87.
www.avignonleoff.com
Reprise du 28 février au 27 avril 2013.
Du mardi au samedi à 20 h.
Théâtre du Petit Hébertot, Paris 17e, 01 42 93 13 04.
>> petithebertot.com