Jean Vilar © Ina
Pour mémoire, rappelons les grandes lignes de l’époque Jean Vilar et du TNP :
Jean Vilar monte son premier spectacle au Théâtre de Poche Montparnasse en 1943. En 1947, il lance (sans le savoir d’abord) le Festival d’Avignon sous le nom de "la Semaine d’art dramatique". En 1951, il prend la direction du TNP (Théâtre National Populaire). Sous sa direction s'attachent (entre autre) Gérard Philipe, George Wilson, Philippe Noiret et le compositeur Maurice Jarre. Il souhaite offrir des spectacles de qualité (dont les textes sont en grande partie extraits du répertoire classique mais accessibles au plus grand nombre).
Lorsqu’il quitte le TNP en 1963, on peut dire que Jean Vilar a initié une profonde rénovation de l’art dramatique et de son approche avec le public. Claude Roy, qui écrira l’aventure Vilar trois ans avant sa mort (1968), dira que "ce maître d’un théâtre de l’honneur est l’honneur de notre théâtre".
En prenant la direction de Mouffetard, Pierre Santini a toujours fait honneur à son maître, tant dans ses choix de programmation que dans son rapport avec le public : "Un théâtre pour les masses et non un théâtre de masses" comme disait Jacques Copeau.
Aujourd’hui, sa décision de partir rappelle étrangement une autre phrase bien connue de Jean Vilar : " Le poète a toujours le dernier mot". On comprend donc le choix de Pierre Santini.
Musique : Pierre-Yves Plat
À venir lundi 30/06/2011: Épisode 3, les souvenirs que Pierre Santini a de Jean Vilar et de Chaillot avant l’ère Vitez…
Jean Vilar monte son premier spectacle au Théâtre de Poche Montparnasse en 1943. En 1947, il lance (sans le savoir d’abord) le Festival d’Avignon sous le nom de "la Semaine d’art dramatique". En 1951, il prend la direction du TNP (Théâtre National Populaire). Sous sa direction s'attachent (entre autre) Gérard Philipe, George Wilson, Philippe Noiret et le compositeur Maurice Jarre. Il souhaite offrir des spectacles de qualité (dont les textes sont en grande partie extraits du répertoire classique mais accessibles au plus grand nombre).
Lorsqu’il quitte le TNP en 1963, on peut dire que Jean Vilar a initié une profonde rénovation de l’art dramatique et de son approche avec le public. Claude Roy, qui écrira l’aventure Vilar trois ans avant sa mort (1968), dira que "ce maître d’un théâtre de l’honneur est l’honneur de notre théâtre".
En prenant la direction de Mouffetard, Pierre Santini a toujours fait honneur à son maître, tant dans ses choix de programmation que dans son rapport avec le public : "Un théâtre pour les masses et non un théâtre de masses" comme disait Jacques Copeau.
Aujourd’hui, sa décision de partir rappelle étrangement une autre phrase bien connue de Jean Vilar : " Le poète a toujours le dernier mot". On comprend donc le choix de Pierre Santini.
Musique : Pierre-Yves Plat
À venir lundi 30/06/2011: Épisode 3, les souvenirs que Pierre Santini a de Jean Vilar et de Chaillot avant l’ère Vitez…