C'est léger, aérien soutenu par des chants en solo ou en chœur accompagnés de jeux théâtraux et de musique. Tous les ingrédients sont réunis pour offrir une représentation sous le couvert du rêve et du réalisme. Rêve avec ce camaïeu beige où des voiles et un portique coréen, qui balance en hauteur des éléments tels que des filets, des cordes, font la scénographie. La représentation débute dans un mini chahut des interprètes enfermés dans une bulle plastique. Ils l'entrouvrent pour débouler sur la scène, comme s'ils s'éveillaient, prêts à jouer de leur liberté corporelle.
Le premier numéro est un mélange de contorsions et de banquine avec plusieurs artistes tenant par le bout des membres supérieurs Lucille Chalopin. Elle marche sur une vague de mains qui semble être un tissu mouvant sur lequel elle se déplace. Telle une tigresse, son corps dessine des courbures dans une mer instable.
Le spectacle est basé sur l'équilibre, les cabrioles, le chant et la musique. Ces deux derniers sont très présents et très contrastés. Ils sont comme des rappels à la réalité, une réalité soit enfantine avec les comptines théâtralisées, soit un brin révolté avec des chansons tranchantes dans leur interprétation pop rock. Nous sommes continuellement à la croisée des univers du sol et des airs. Le premier où le chant et la musique ont leur pré carré. Le deuxième où le corps est dans son élément.
Le premier numéro est un mélange de contorsions et de banquine avec plusieurs artistes tenant par le bout des membres supérieurs Lucille Chalopin. Elle marche sur une vague de mains qui semble être un tissu mouvant sur lequel elle se déplace. Telle une tigresse, son corps dessine des courbures dans une mer instable.
Le spectacle est basé sur l'équilibre, les cabrioles, le chant et la musique. Ces deux derniers sont très présents et très contrastés. Ils sont comme des rappels à la réalité, une réalité soit enfantine avec les comptines théâtralisées, soit un brin révolté avec des chansons tranchantes dans leur interprétation pop rock. Nous sommes continuellement à la croisée des univers du sol et des airs. Le premier où le chant et la musique ont leur pré carré. Le deuxième où le corps est dans son élément.
Bien que ce ne soit pas le seul, la bascule coréenne est un moment très réussi autour de deux partenaires qui se jouent de celle-ci pour créer une relation faite d'équilibres dans une maîtrise où l'habilité taquine la zenitude avec soin.
L'humour est aussi au rendez-vous dans les attitudes. Des acrobaties sont effectuées dans un montage humain représentant un bateau où se tient, à la proue, un interprète qui fait avec son acolyte, à l'aide de ses mains en appui pour le premier et de son corps pour le deuxième, des sauts acrobatiques.
Le mât chinois est utilisé avec une prise des mains et des pieds par deux personnes au même moment. L'exercice devient une gymnastique où la prise de contact simultanée est bien coordonnée afin que les partenaires appréhendent chacun leur distance. Il y a tant d'agilités entre les acrobates que leur aisance en est animale, quasiment comme des singes.
Le numéro du fil souple sur lequel Poppy Plowman se déplace avec, autour d'elle, un artiste se balançant dans les hauteurs, crée un jeu constant de déséquilibres maîtrisés. C'est ce décalage constant entre le sol et les airs qui fait le cœur de la représentation dans une belle mise en scène où rêve et réalité sont les deux faces d'une même pièce.
L'humour est aussi au rendez-vous dans les attitudes. Des acrobaties sont effectuées dans un montage humain représentant un bateau où se tient, à la proue, un interprète qui fait avec son acolyte, à l'aide de ses mains en appui pour le premier et de son corps pour le deuxième, des sauts acrobatiques.
Le mât chinois est utilisé avec une prise des mains et des pieds par deux personnes au même moment. L'exercice devient une gymnastique où la prise de contact simultanée est bien coordonnée afin que les partenaires appréhendent chacun leur distance. Il y a tant d'agilités entre les acrobates que leur aisance en est animale, quasiment comme des singes.
Le numéro du fil souple sur lequel Poppy Plowman se déplace avec, autour d'elle, un artiste se balançant dans les hauteurs, crée un jeu constant de déséquilibres maîtrisés. C'est ce décalage constant entre le sol et les airs qui fait le cœur de la représentation dans une belle mise en scène où rêve et réalité sont les deux faces d'une même pièce.
"F(r)iction"
Mise en scène, dramaturgie et scénographie : Antoine Rigot et Alice Ronfard/Les Colporteurs.
Avec : Rémi Auzanneau, Hernan Elencwajg, Tanguy Pelayo, Baptiste Petit, Johannes Holm Veje, Martin Richard, Hamza Benlabied, Gwenn Buczkowski, Joad Caron, Lucille Chalopin, Noémie Deumié, Léa Leprêtre, Lili Parson, Poppy Plowman, Sandra Reichenberger, Jules Sadoughi, Léon Volet.
Composition musicale : Gaspard Panfiloff.
Création lumière : Julie Basse.
Création costumes : Fanny Gautreau.
Assistante costumes : Irène Bernaud.
Régie générale : Julien Mugica.
Régie plateau : Jacques Girier.
Régie lumière : Vincent Griffaut.
Régie son : Robert Benz.
Du 23 janvier au 17 février 2019.
Du mercredi au vendredi à 20 h, samedi à 19 h, dimanche à 16 h.
La Villette, Espace Chapiteau, Paris 19e, 01 40 03 75 75.
>> lavillette.com
Avec : Rémi Auzanneau, Hernan Elencwajg, Tanguy Pelayo, Baptiste Petit, Johannes Holm Veje, Martin Richard, Hamza Benlabied, Gwenn Buczkowski, Joad Caron, Lucille Chalopin, Noémie Deumié, Léa Leprêtre, Lili Parson, Poppy Plowman, Sandra Reichenberger, Jules Sadoughi, Léon Volet.
Composition musicale : Gaspard Panfiloff.
Création lumière : Julie Basse.
Création costumes : Fanny Gautreau.
Assistante costumes : Irène Bernaud.
Régie générale : Julien Mugica.
Régie plateau : Jacques Girier.
Régie lumière : Vincent Griffaut.
Régie son : Robert Benz.
Du 23 janvier au 17 février 2019.
Du mercredi au vendredi à 20 h, samedi à 19 h, dimanche à 16 h.
La Villette, Espace Chapiteau, Paris 19e, 01 40 03 75 75.
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