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Ma place est dans la salle  18/12/2015

Ma place est dans la salle
Suite aux évènements tragiques du 13 novembre dernier qui ont frappé la France, les professionnels du spectacle français s’unissent, ce vendredi 18 décembre, pour une opération exceptionnelle sous le mot d’ordre #MaPlaceEstDansLaSalle.

Dans un grand acte de résistance et de solidarité, artistes, techniciens, directeurs de théâtres et de salles, producteurs, prestataires de billetterie parlent d’une même voix pour clamer au monde entier que jamais rien ne pourra empêcher les spectacles d’avoir lieu et les artistes de défendre la liberté d’expression, la création dans toute sa diversité et de partager des émotions avec leurs publics.

Pour l’occasion, dans de très nombreux théâtres, cabarets et salles de concerts, publics comme privés, de Paris mais aussi de toute la France, les spectacles changeront leur titre d’origine par un seul et même titre : Ma place est dans la salle.

Ainsi, le 18 décembre, Ma place est dans la salle sera tout à la fois une pièce de théâtre, un ballet, un concert, un one man show, une comédie musicale au cours desquels le public pourra assouvir sa soif de découverte, de culture et s’émouvoir, rire, danser ou chanter.

Ma place est dans la salle c’est aussi une série de témoignages vidéo, des tweets et des posts sur les réseaux sociaux dans lesquels des personnalités, comédiens, chanteurs, danseurs se mobilisent. En loge, sur scène et dans la rue, tous réaffirment que la place d’un chanteur est sur scène, ce lle d’un comédien sur les planches, celle du public dans les salles. Et que pour chacun : #MaPlaceEstDansLaSalle

Partout en France, le public est invité à prendre sa place et se rendre dans les salles pour revendiquer, à travers photos, vidéos et témoignages, leur envie de continuer à aller au spectacle. Le rire, la joie et la vie, devront résonner dans toutes les salles le 18 décembre. Plus que jamais : #MaPlaceEstDansLaSalle

Avec les soutiens du Ministère de la Culture et de la Communication, de la Ville de Paris et du Groupe Audiens.

>> maplaceestdanslasalle.com
La Rédaction

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Balade équestre dans l'univers singulier de Bartabas… et de Zingaro, un théâtre pour les chevaux

Forte de quarante ans d'observation de la compagnie Zingaro, de ses évolutions et métamorphoses, ainsi que d'une écoute attentive des murmures émanant de la relation entre Bartabas et ses chevaux, Fabienne Pascaud nous offre une exploration aux confins de la création équestre pour découvrir les sources originelles et intimes de son art au cours de douze grands chapitres, chacun scrutant un aspect différent de la pensée créatrice de cet artiste visionnaire.

"Cette créature mi-homme mi-cheval surgit de nulle part et éructant tel un fou sur les pavés de la ville était peut-être un des ultimes avatars d'Antonin Artaud (1896-1948). Bartabas sortait des légendes et des songes. Et nous ramenait au royaume des légendes et des songes."

C'est en 1978, lors de son premier Festival d'Avignon, que Fabienne Pascaud découvre Bartabas. Pour ce dernier, c'est l'époque "Cirque Aligre", après le Théâtre Emporté et avant Zingaro. Surnommé Bartabas le Furieux, il véhicule déjà une certaine folie, à la fois créatrice et unique, et une grande curiosité. Sa créativité va très vite puiser son inspiration dans la richesse de l'ailleurs, dans les différents aspects du monde…

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Gil Chauveau
17/12/2024
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"Dub" Unité et harmonie dans la différence !

La dernière création d'Amala Dianor nous plonge dans l'univers du Dub. Au travers de différents tableaux, le chorégraphe manie avec rythme et subtilité les multiples visages du 6ᵉ art dans lequel il bâtit un puzzle artistique où ce qui lie l'ensemble est une gestuelle en opposition de styles, à la fois virevoltante et hachée, qu'ondulante et courbe.

© Pierre Gondard.
En arrière-scène, dans une lumière un peu sombre, la scénographie laisse découvrir sept grands carrés vides disposés les uns sur les autres. Celui situé en bas et au centre dessine une entrée. L'ensemble représente ainsi une maison, grande demeure avec ses pièces vides.

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Safidin Alouache
17/12/2024
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Le trio d'auteurs, Clémence Barbier, Paul Moulin, Maïa Sandoz, s'emparent du mythique Robin des Bois avec une totale liberté. L'histoire ne se situe plus dans un passé lointain fait de combats de flèches et d'épées, mais dans une réalité explicitement beaucoup plus proche de nous : une ville moderne, sécuritaire. Dans cette adaptation destinée au jeune public, Robin est un enfant vivant pauvrement avec sa mère et sa sœur dans une sorte de cité tenue d'une main de fer par un être sans scrupules, richissime et profiteur.

© DR.
C'est l'injustice sociale que les auteurs et la metteure en scène Maïa Sandoz veulent mettre au premier plan des thèmes abordés. Notre époque, qui veut que les riches soient de plus en plus riches et les pauvres de plus pauvres, sert de caisse de résonance extrêmement puissante à cette intention. Rien n'étonne, en fait, lorsque la mère de Robin et de sa sœur, Christabelle, est jetée en prison pour avoir volé un peu de nourriture dans un supermarché pour nourrir ses enfants suite à la perte de son emploi et la disparition du père. Une histoire presque banale dans notre monde, mais un acte que le bon sens répugne à condamner, tandis que les lois économiques et politiques condamnent sans aucune conscience.

Le spectacle s'adresse au sens inné de la justice que portent en eux les enfants pour, en partant de cette situation aux allures tristement documentaires et réalistes, les emporter vers une fiction porteuse d'espoir, de rires et de rêves. Les enfants Robin et Christabelle échappent aux services sociaux d'aide à l'enfance pour s'introduire dans la forêt interdite et commencer une vie affranchie des règles injustes de la cité et de leur maître, quitte à risquer les foudres de la justice.

Bruno Fougniès
13/12/2024