On comprend que c'était le dernier jour de l'école ; que, ça y est, désormais, c'est terminé. Dorénavant, il n'y a plus d'obligation, il y a la liberté. Keith, Anders et Ismaël sont dans la forêt. Ils ne font pas grand-chose à part boire des canettes de bière, tenir les comptes de celles qu'ils ont déjà vidées et penser à celles qu'il faudra bientôt racheter. Un tableau et une craie se font les témoins de l'alcoolisation, et par là même de la présence, de chacun des garçons. Ce tableau sera le témoin et le dénonciateur du drame à venir.
Un camarade de classe passe par là, qui se rend à une fête organisée pour célébrer la fin des examens. Il porte une chemise rentrée dans un jean, ramène du champagne et rejoint sa famille et ses amis pour ce qui semble être un super repas. Il se fait interpeller par les trois copains. Alors, ce qui aurait pu rester de l'ordre de la mauvaise taquinerie dégénère très rapidement en un crime xénophobe.
Le décor est un peu facile. Plusieurs sapins représentent la forêt que les protagonistes invoquent à plusieurs reprises. La scénographie va tout de même finir par révéler son potentiel. La mise en scène de l'instant final est très intéressante et particulièrement bien réussie. L'auditif et le visuel s'allient pour créer une ambiance angoissante et agressive qui nous entraîne dans la dégringolade de la trame. L'épisode est long, gênant, mais retranscrit parfaitement l'état de panique, de violence et de haine qui auréole la scène.
Un camarade de classe passe par là, qui se rend à une fête organisée pour célébrer la fin des examens. Il porte une chemise rentrée dans un jean, ramène du champagne et rejoint sa famille et ses amis pour ce qui semble être un super repas. Il se fait interpeller par les trois copains. Alors, ce qui aurait pu rester de l'ordre de la mauvaise taquinerie dégénère très rapidement en un crime xénophobe.
Le décor est un peu facile. Plusieurs sapins représentent la forêt que les protagonistes invoquent à plusieurs reprises. La scénographie va tout de même finir par révéler son potentiel. La mise en scène de l'instant final est très intéressante et particulièrement bien réussie. L'auditif et le visuel s'allient pour créer une ambiance angoissante et agressive qui nous entraîne dans la dégringolade de la trame. L'épisode est long, gênant, mais retranscrit parfaitement l'état de panique, de violence et de haine qui auréole la scène.
Alexandre Gonin interprète Ismaël, un jeune musulman passablement alcoolisé. Il est tout simplement génial et nous fait rire tout le long du spectacle. Édouard Eftimakis, Axel Giudicelli et Arthur Gomez jouent des personnages beaucoup moins comiques, qui dénotent donc moins que celui du bouffon, mais ils tiennent une belle et égale énergie jusqu'à la fin.
Chacun incarne un rôle bien défini dont les traits sont très stéréotypés. Trop même. La caricature du jeune des banlieues, livré à lui-même, en marge de la société, devient rapidement gênante. La fin est attendue et l'atrocité du propos perd de son impact sur le public. Peut-être que nous ne sommes plus aussi sensibles à ce genre de thème car c'est une chose trop courante dans le monde actuel, mais il aurait probablement fallu tempérer un peu la représentation des différents caractères.
Chacun incarne un rôle bien défini dont les traits sont très stéréotypés. Trop même. La caricature du jeune des banlieues, livré à lui-même, en marge de la société, devient rapidement gênante. La fin est attendue et l'atrocité du propos perd de son impact sur le public. Peut-être que nous ne sommes plus aussi sensibles à ce genre de thème car c'est une chose trop courante dans le monde actuel, mais il aurait probablement fallu tempérer un peu la représentation des différents caractères.
"Froid"
Texte : Lars Noren.
Traduction : Katrin Ahlgren et Amélie Wendling (L'Arche éditeur).
Mise en scène, scénographie et création lumière : Romain Bouillaguet et Emmanuel Pic.
Avec : Édouard Eftimakis, Axel Giudicelli, Arthur Gomez en alternance avec Romain Bouillaguet, Alexandre Gonin.
Collectif La Fièvre.
A été représenté dans le cadre de "Traits d'Union", le festival de la jeune création, #deuxième édition Frontières.
Le samedi 13 janvier 2017 à 20 h 30 et le dimanche 14 à 19 h.
Théâtre El Duende, Ivry-sur-Seine, 01 46 71 52 29.
>> theatre-elduende.com
Traduction : Katrin Ahlgren et Amélie Wendling (L'Arche éditeur).
Mise en scène, scénographie et création lumière : Romain Bouillaguet et Emmanuel Pic.
Avec : Édouard Eftimakis, Axel Giudicelli, Arthur Gomez en alternance avec Romain Bouillaguet, Alexandre Gonin.
Collectif La Fièvre.
A été représenté dans le cadre de "Traits d'Union", le festival de la jeune création, #deuxième édition Frontières.
Le samedi 13 janvier 2017 à 20 h 30 et le dimanche 14 à 19 h.
Théâtre El Duende, Ivry-sur-Seine, 01 46 71 52 29.
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