"Le Trio en mi bémol" est l'unique pièce d’Éric Rohmer, cinéaste français décédé le 10 janvier 2010. Elle a été créée en 1988 au Théâtre du Rond-Point dans une mise en scène de l'auteur, avec Pascal Greggory et Jessica Forde.
L'envie du comédien Alain Valère de monter "Le Trio en mi bémol" date d'il y a une dizaine d'années. Éric Rohmer lui accordera les droits de la pièce de son vivant en novembre 2009.
"Le Trio en mi bémol" est une comédie élégante, pertinente et sensible. Éric Rohmer a écrit une pièce millimétrée où désir, maladresse, finesse font la part belle à la comédie.
Les mots ont toujours occupé une grande importance dans les films d’Éric Rohmer et on retrouve cette constance dans cette unique pièce. L'auteur s'amuse avec l'inconscient des deux personnages, met en évidence les mots qui leur échappent, qui traduisent leur pensée, mais que leur amour propre leur interdit d'entendre.
Qui sont vraiment Paul et Adèle ? Combien de temps sont-ils restés ensemble, pourquoi se sont-ils séparés ? Rien n'est dit à ce sujet, car Paul et Adèle, c'est peut-être chacun de nous. C'est peut-être le "je t'aime" que nous n'osons plus avouer à l'autre, c'est peut-être le «"je t'aime" inconscient pour chacun, mais récurrent dans les petits actes, les mots, les silences, les dits, les non-dits...
La mise en scène de Frédéric D'Élia se veut moderne et légère : tout est suggéré, autant par les dialogues que par les comportements des deux intéressés, leurs silences, leurs vêtements, la couleur du mur...
La présence de la musique est importante et permet de préciser l’état dans lequel est Paul quand il l’écoute sur son lecteur CD. Cette musique installe une certaine atmosphère durant la succession des sept tableaux et est le 3e personnage de ce trio.
Malgré leurs rencontres successives, Paul et Adèle restent aveugles et sourds vis à vis de leurs sentiments réciproques. Il suffira d'une simple passion commune - le "Trio en mi bémol" de Mozart - pour qu'ils commencent à prendre conscience de ce qui était pourtant flagrant depuis le début aux yeux du public.
L'envie du comédien Alain Valère de monter "Le Trio en mi bémol" date d'il y a une dizaine d'années. Éric Rohmer lui accordera les droits de la pièce de son vivant en novembre 2009.
"Le Trio en mi bémol" est une comédie élégante, pertinente et sensible. Éric Rohmer a écrit une pièce millimétrée où désir, maladresse, finesse font la part belle à la comédie.
Les mots ont toujours occupé une grande importance dans les films d’Éric Rohmer et on retrouve cette constance dans cette unique pièce. L'auteur s'amuse avec l'inconscient des deux personnages, met en évidence les mots qui leur échappent, qui traduisent leur pensée, mais que leur amour propre leur interdit d'entendre.
Qui sont vraiment Paul et Adèle ? Combien de temps sont-ils restés ensemble, pourquoi se sont-ils séparés ? Rien n'est dit à ce sujet, car Paul et Adèle, c'est peut-être chacun de nous. C'est peut-être le "je t'aime" que nous n'osons plus avouer à l'autre, c'est peut-être le «"je t'aime" inconscient pour chacun, mais récurrent dans les petits actes, les mots, les silences, les dits, les non-dits...
La mise en scène de Frédéric D'Élia se veut moderne et légère : tout est suggéré, autant par les dialogues que par les comportements des deux intéressés, leurs silences, leurs vêtements, la couleur du mur...
La présence de la musique est importante et permet de préciser l’état dans lequel est Paul quand il l’écoute sur son lecteur CD. Cette musique installe une certaine atmosphère durant la succession des sept tableaux et est le 3e personnage de ce trio.
Malgré leurs rencontres successives, Paul et Adèle restent aveugles et sourds vis à vis de leurs sentiments réciproques. Il suffira d'une simple passion commune - le "Trio en mi bémol" de Mozart - pour qu'ils commencent à prendre conscience de ce qui était pourtant flagrant depuis le début aux yeux du public.
Texte : Éric Rohmer.
Mise en scène : Frédéric D'Élia.
Avec : Élodie Colin et Alain Valère.
Son et lumière : Jean-Christophe Dumoitier.
Montage vidéo : Nora Nervest.
Décor : Sylvestre Agencement.
Piano : Alain Valère.
Du 23 juin au 31 juillet 2011
Jeudi, vendredi et samedi à 20 h.
Théâtre Essaïon, Paris 4e, 01 42 78 46 42.
www.essaion-theatre.com
Mise en scène : Frédéric D'Élia.
Avec : Élodie Colin et Alain Valère.
Son et lumière : Jean-Christophe Dumoitier.
Montage vidéo : Nora Nervest.
Décor : Sylvestre Agencement.
Piano : Alain Valère.
Du 23 juin au 31 juillet 2011
Jeudi, vendredi et samedi à 20 h.
Théâtre Essaïon, Paris 4e, 01 42 78 46 42.
www.essaion-theatre.com