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Les Nez Rouges du Rire Médecin s'installent à l'Hôtel de Ville  13/01/2012

Dans le cadre de sa politique de soutien aux associations intervenant auprès des personnes hospitalisées, la Ville de Paris met à l’honneur le "Le Rire Médecin", association dont les clowns, depuis 20 ans, redonnent aux enfants hospitalisés le pouvoir de jouer et de rire pour mieux faire face à la maladie.

Ainsi, du 18 janvier au 18 février, la Ville de Paris accueille "Nez rouge, toi-même !", une exposition de photographies de Jacques Grison créée à l’initiative de l’association"Le Rire Médecin", pour faire connaître le travail de ces 87 comédiens professionnels qui assurent deux interventions par semaine dans 37 services pédiatriques de 14 hôpitaux. Ces 87 Nez Rouges assurent 68 000 interventions par an auprès des enfants hospitalisés pour les aider à affronter la maladie, à évacuer la frustration, à faire face à la douleur, à s’évader, et, par le rire, oublier leur chagrin. Toujours en duo, les hôpiclowns font un spectacle spécifique pour chaque enfant.

Cette exposition est composée du reportage photo de Jacques Grison, photographe et complice de l’Association qui a suivi les "hôpiclowns" lors de leur visite aux enfants hospitalisés, permettant ainsi d’approcher la réalité de l’hospitalisation et d’entrevoir ces rendez-vous avec les clowns et la complicité, la joie et le rire partagés avec les enfants, leurs parents et les soignants. Autour de cinq thèmes - être, soigner, entourer, jouer, transmettre - l’expo permet de suivre un voyage fabuleux dans l’archipel des enfants et des Nez Rouges, entre tendresse, pudeur, éclats de rire et Grand-Guignol...

Caroline Simonds, fondatrice de l’association en 1991, a réussi à imposer une démarche innovante en intégrant les clowns professionnels dans l’équipe pédiatrique afin que chaque intervention soit personnalisée et adaptée à chaque enfant hospitalisé. À l'occasion des vingt ans du "Rire Médecin", l'association a créé un Institut de formation dont la la mission est d'assurer la professionnalisation des comédiens, individuellement ou en groupes, qui souhaitent développer l’expérience de clown à l’hôpital. En septembre, une première promotion de douze nouveaux "hôpiclowns" est sortie de l’Institut de Formation du Rire Médecin.

Du 18 janvier au 18 février 2012.
"Nez rouge, toi même !"
Exposition photographique de Jacques Grison.

Tous les jours de 10 h à 19 h.
Hôtel de Ville, Salons des Prévôts et des Tapisseries.
Entrée gratuite par le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris.

>> Le Rire Médecin

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La Rédaction


401.Posté par MOULRON Etienne le 18/01/2012 09:25
Étienne Moulron, Fondateur de la Maison du Rire et de l’humour
a l’honneur et le plaisir de vous inviter le lundi 30 janvier à 19h à la remise du 5ème « Prix de l’humour de résistance » décerné par le P.H.A.R.E, le Parti de l’Humour Attitude et d’en Rire Ensemble à l’association Le Rire Médecin et à sa fondatrice et directrice, Madame Caroline Simonds.

Le 3ème « Prix du livre d’humour de résistance » sera quant à lui remis à Monsieur Jean-Michel Ribes
pour le livre Le Rire de Résistance (coédition Théâtre du Rond-Point et Beaux Arts Magazine).

Adresse du jour : Théâtre du Rond-Point 2bis, avenue Franklin D. Roosevelt 75008 Paris -
RSVP : emoulron@gmail.com - 06 75 48 31 86
http://humour-attitude.voila.net/

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•Off 2024• "Mon Petit Grand Frère" Récit salvateur d'un enfant traumatisé au bénéfice du devenir apaisé de l'adulte qu'il est devenu

Comment dire l'indicible, comment formuler les vagues souvenirs, les incertaines sensations qui furent captés, partiellement mémorisés à la petite enfance. Accoucher de cette résurgence voilée, diffuse, d'un drame familial ayant eu lieu à l'âge de deux ans est le parcours théâtral, étonnamment réussie, que nous offre Miguel-Ange Sarmiento avec "Mon petit grand frère". Ce qui aurait pu paraître une psychanalyse impudique devient alors une parole salvatrice porteuse d'un écho libératoire pour nos propres histoires douloureuses.

© Ève Pinel.
9 mars 1971, un petit bonhomme, dans les premiers pas de sa vie, goûte aux derniers instants du ravissement juvénile de voir sa maman souriante, heureuse. Mais, dans peu de temps, la fenêtre du bonheur va se refermer. Le drame n'est pas loin et le bonheur fait ses valises. À ce moment-là, personne ne le sait encore, mais les affres du destin se sont mis en marche, et plus rien ne sera comme avant.

En préambule du malheur à venir, le texte, traversant en permanence le pont entre narration réaliste et phrasé poétique, nous conduit à la découverte du quotidien plein de joie et de tendresse du pitchoun qu'est Miguel-Ange. Jeux d'enfants faits de marelle, de dinette, de billes, et de couchers sur la musique de Nounours et de "bonne nuit les petits". L'enfant est affectueux. "Je suis un garçon raisonnable. Je fais attention à ma maman. Je suis un bon garçon." Le bonheur est simple, mais joyeux et empli de tendresse.

Puis, entre dans la narration la disparition du grand frère de trois ans son aîné. La mort n'ayant, on le sait, aucune morale et aucun scrupule à commettre ses actes, antinaturelles lorsqu'il s'agit d'ôter la vie à un bambin. L'accident est acté et deux gamins dans le bassin sont décédés, ceux-ci n'ayant pu être ramenés à la vie. Là, se révèle l'avant et l'après. Le bonheur s'est enfui et rien ne sera plus comme avant.

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© Betül Balkan.
Comme dans son précédent opus "À ce jour" (consacré à Barbara), Marc Casa est habité par ses choix, donnant un souffle original et unique à chaque titre choisi. Évitant musicalement l'écueil des orchestrations "datées" en optant systématiquement pour des sonorités contemporaines, chaque chanson est synonyme d'une grande richesse et variété instrumentales. Le timbre de la voix est prenant et fait montre à chaque fois d'une émouvante et artistique sincérité.

On retrouve dans cet album une réelle intensité pour chaque interprétation, une profondeur dans la tessiture, dans les tonalités exprimées dont on sent qu'elles puisent tant dans l'âme créatrice des illustres auteurs que dans les recoins intimes, les chemins de vie personnelle de Marc Casa, pour y mettre, dans une manière discrète et maîtrisée, emplie de sincérité, un peu de sa propre histoire.

"Nous mettons en écho des chansons de Barbara et Brel qui ont abordé les mêmes thèmes mais de manières différentes. L'idée est juste d'utiliser leur matière, leur art, tout en gardant une distance, en s'affranchissant de ce qu'ils sont, de ce qu'ils représentent aujourd'hui dans la culture populaire, dans la culture en général… qui est énorme !"

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