La Légende de Bornéo © Pierre Grosbois.
Retraçant des comportements finement observés, le spectacle offre au spectateur un équilibre subtil entre la satire et l’autodérision. Une forme d’humour rendu actif par le plaisir partagé tout adolescent de tout bazarder. C’est un plaisir de théâtre produit par un travail de collectif qui repose sur l’improvisation, l’écriture et la lecture de document spécialisés et savants.
Du senior comédien intermittent de longue durée à la guichetière de pôle emploi qui pète les plombs, ou les familles qui se déchirent sous l’invasion des mots d’un toyotisme à ce point virulent qu’il explose les intimités, la proposition théâtrale présente aussi et avant tout un ensemble cohérent et spontané qui gravit, avec un public ravi et complice, tous les degrés de la théâtralité.
Du senior comédien intermittent de longue durée à la guichetière de pôle emploi qui pète les plombs, ou les familles qui se déchirent sous l’invasion des mots d’un toyotisme à ce point virulent qu’il explose les intimités, la proposition théâtrale présente aussi et avant tout un ensemble cohérent et spontané qui gravit, avec un public ravi et complice, tous les degrés de la théâtralité.
La Légende de Bornéo © Pierre Grosbois.
Gaillardement effrontée, elle offre un plein d’énergie et de rire, tend un miroir fidèle du réel et de sa folie et ne parle au bout du compte (et du conte) que de théâtre. De quoi rester sans voix.
À ce point d’ailleurs que le spectateur à la réflexion comprend le bien fondé du titre du spectacle et aspire à la sagesse des Orangs-outans. Ceux- ci d’après la légende, bien que sachant parler comme les humains, se taisent pour ne pas avoir à travailler. Comprenne qui pourra.
À ce point d’ailleurs que le spectateur à la réflexion comprend le bien fondé du titre du spectacle et aspire à la sagesse des Orangs-outans. Ceux- ci d’après la légende, bien que sachant parler comme les humains, se taisent pour ne pas avoir à travailler. Comprenne qui pourra.
"La Légende de Bornéo"
La Légende de Bornéo © Pierre Grosbois.
Il y a une légende à Bornéo qui dit que les orangs-outans savent parler mais qu’ils se taisent pour ne pas avoir à travailler.
Écriture et mise en scène : Collectif L’Avantage du doute.
Avec Simon Bakhouche, Mélanie Bestel, Judith Davis, Claire Dumas et Nadir Legrand.
Spectacle du 10 au 30 janvier 2012.
Tous les jours à 19 h 30 (relâche les 14, 15, 16, 21, 22 et 27 janvier), dimanche 29 janvier à 16 h.
Théâtre de la Bastille, Paris 11e, 01 43 57 42 14.
>> theatre-bastille.com
Du 30 mai au 8 juin 2012.
Du mardi au samedi à 21 h, dimanche à 16 h 30.
Théâtre de la Commune, Petite salle, Aubervilliers (93), 01 48 33 16 16.
>> theatredelacommune.com
Écriture et mise en scène : Collectif L’Avantage du doute.
Avec Simon Bakhouche, Mélanie Bestel, Judith Davis, Claire Dumas et Nadir Legrand.
Spectacle du 10 au 30 janvier 2012.
Tous les jours à 19 h 30 (relâche les 14, 15, 16, 21, 22 et 27 janvier), dimanche 29 janvier à 16 h.
Théâtre de la Bastille, Paris 11e, 01 43 57 42 14.
>> theatre-bastille.com
Du 30 mai au 8 juin 2012.
Du mardi au samedi à 21 h, dimanche à 16 h 30.
Théâtre de la Commune, Petite salle, Aubervilliers (93), 01 48 33 16 16.
>> theatredelacommune.com