© Fabrice Dall'Anese.
Formation rare, vraie utopie pour interprètes de caractère, la Chambre Philharmonique créée sous l’impulsion du chef Emmanuel Krivine fête ses dix ans d’existence. Pour rappel, tous les musiciens ont le même statut (chef ou instrumentistes) et se recrutent par cooptation : affinités musicales et liens d’amitié exigés ! Les recherches techniques appropriées pour chaque époque des œuvres jouées constituent un fil rouge dans l’histoire de la Chambre Philharmonique, réputée pour sa quête du timbre inédit. Cette communauté musicale de passionnés défend tous les répertoires y compris contemporains.
Pour son anniversaire, l’orchestre a choisi de programmer trois œuvres de Hector Berlioz correspondant à trois genres musicaux distincts et trois périodes de la vie du compositeur français. Quand il écrit sa "Symphonie fantastique" en cinq mouvements, Berlioz a vingt-sept ans, au même âge Hugo s’impose avec son "Hernani" sur scène, Delacroix présente sa "Liberté guidant le Peuple". Ce sera la sainte Trinité romantique qu’évoquera Théophile Gautier. Hector Berlioz, idole des "Jeunes Turcs" et de Franz Liszt, va écrire quelques-unes des plus belles pages de la musique française : cet émouvant cycle "Les Nuits d’été" en 1841 (sur des poèmes de Gautier justement) et plus tard, en 1860, l’opéra "Béatrice et Bénédict" dont la Chambre Philharmonique interprète l’Ouverture. À Paris, des élèves du Conservatoire de Paris nous offriront la "Slava’s Fanfare" de Maurice Dutilleux, grand admirateur (comme tous les compositeurs qui le suivirent) du père des "Troyens".
Pour son anniversaire, l’orchestre a choisi de programmer trois œuvres de Hector Berlioz correspondant à trois genres musicaux distincts et trois périodes de la vie du compositeur français. Quand il écrit sa "Symphonie fantastique" en cinq mouvements, Berlioz a vingt-sept ans, au même âge Hugo s’impose avec son "Hernani" sur scène, Delacroix présente sa "Liberté guidant le Peuple". Ce sera la sainte Trinité romantique qu’évoquera Théophile Gautier. Hector Berlioz, idole des "Jeunes Turcs" et de Franz Liszt, va écrire quelques-unes des plus belles pages de la musique française : cet émouvant cycle "Les Nuits d’été" en 1841 (sur des poèmes de Gautier justement) et plus tard, en 1860, l’opéra "Béatrice et Bénédict" dont la Chambre Philharmonique interprète l’Ouverture. À Paris, des élèves du Conservatoire de Paris nous offriront la "Slava’s Fanfare" de Maurice Dutilleux, grand admirateur (comme tous les compositeurs qui le suivirent) du père des "Troyens".
© Philippe Hurlin.
Dernières dates :
Lundi 26 mai 2014 à 19 h 30.
Au Cadogan Hall de Londres, Royaume-Uni.
Mardi 27 mai à 20 h.
À la Cité de la Musique, 01 44 84 44 84.
221, avenue Jean Jaurès, Paris 19e.
La Chambre Philharmonique.
Emmanuel Krivine, direction.
Michèle Losier, mezzo-soprano.
>> philharmoniedeparis.com
Lundi 26 mai 2014 à 19 h 30.
Au Cadogan Hall de Londres, Royaume-Uni.
Mardi 27 mai à 20 h.
À la Cité de la Musique, 01 44 84 44 84.
221, avenue Jean Jaurès, Paris 19e.
La Chambre Philharmonique.
Emmanuel Krivine, direction.
Michèle Losier, mezzo-soprano.
>> philharmoniedeparis.com