© DR.
Vue, et entendue par le spectateur, il semble que sa grille d’interprétation des différents menus faits et événements, où tout est rituel, danse et coutume étrange, soit quelque peu à l’écart des réalités… Le spectateur est spectateur de celui qui observe et ne se sent pas observé.
Le texte ironique se révèle par le jeu théâtral de Xavier Béja étonnamment joyeux, sans sarcasme, sans moquerie, ni ressentiment. C’est tout le talent du comédien que de laisser passer la naïveté du personnage sans la caricaturer et de suggérer, dans les interstices de ce texte sans verbe, le besoin d’une réciprocité, la nécessité d’un équilibre des échanges entre civilisations.
Le texte ironique se révèle par le jeu théâtral de Xavier Béja étonnamment joyeux, sans sarcasme, sans moquerie, ni ressentiment. C’est tout le talent du comédien que de laisser passer la naïveté du personnage sans la caricaturer et de suggérer, dans les interstices de ce texte sans verbe, le besoin d’une réciprocité, la nécessité d’un équilibre des échanges entre civilisations.
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Dans "Le tireur occidental", l’effet théâtre est ample et s’appuie sur l’apport forcément complice du public qui entrevoit l’action de la conscience ou plutôt de l’inconscience. Le récit parvient à ce point d’équilibre qui clôt tout conte bien conduit. Il se finit, se tait et sa morale en toute justice et justesse peut s’exprimer.
Quand un jour Rodolphe part à la rencontre du monde d’au-delà des remparts, l’anti-occident, c’est en toute vraisemblance que l’homme en blanc vit la fin de son monde et va pour le moins se faire "cuisiner"…
À la croisée de "Tintin au Congo" et du voyage d’André Gide en ce même Congo, le récit de William Pellier joue avec les archétypes et engendre un meilleur de nous-même.
Quand un jour Rodolphe part à la rencontre du monde d’au-delà des remparts, l’anti-occident, c’est en toute vraisemblance que l’homme en blanc vit la fin de son monde et va pour le moins se faire "cuisiner"…
À la croisée de "Tintin au Congo" et du voyage d’André Gide en ce même Congo, le récit de William Pellier joue avec les archétypes et engendre un meilleur de nous-même.
"Le Tireur occidental"
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Texte : William Pellier.
Mise en scène : Michel Cochet.
Avec : Xavier Béja.
Lumières : Charly Thicot.
Scénographie : Cyril Bosc.
Création sonore : Antoine Chao.
Durée : 1 h.
Du 8 janvier au 15 mars 2014
Du mardi au samedi à 19 h.
Le Lucernaire, Paris 6e, 01 45 44 57 34.
>> lucernaire.fr
Mise en scène : Michel Cochet.
Avec : Xavier Béja.
Lumières : Charly Thicot.
Scénographie : Cyril Bosc.
Création sonore : Antoine Chao.
Durée : 1 h.
Du 8 janvier au 15 mars 2014
Du mardi au samedi à 19 h.
Le Lucernaire, Paris 6e, 01 45 44 57 34.
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