© Éric Legrand.
Il croque avec gourmandise les chefs d’état de son enfance vus à la télé de là-bas. Et certains étaient des dictateurs doués en propagandes. Tous étaient portés par de grands discours et de grandes réunions tenues avec les grands frères blancs venus de France. Célèbres, respectés, craints, mieux connus maintenant, moins ou plus respectables.
Son premier bonheur (qu’il partage avec le spectateur) est de communiquer Sa liberté de rire de Sa françafrique...
La galerie de portraits tirée est pittoresque. C’est foudroyant comment en s’appuyant sur la marche du temps Gustave Akakpo fait apparaitre les ridicules et les mensonges, ressentir la vanité des ambitions et l’étroitesse des résultats politiques. Il stabilise les images.
Son premier bonheur (qu’il partage avec le spectateur) est de communiquer Sa liberté de rire de Sa françafrique...
La galerie de portraits tirée est pittoresque. C’est foudroyant comment en s’appuyant sur la marche du temps Gustave Akakpo fait apparaitre les ridicules et les mensonges, ressentir la vanité des ambitions et l’étroitesse des résultats politiques. Il stabilise les images.
© Éric Legrand.
Gustave Akakpo décrit la comédie du pouvoir en terre africaine et, avec gourmandise, livre un message humaniste qui a le rire et les larmes pour passeport universel. "Chiche l’Afrique" est drôle et juste et relie toutes les couleurs.
Un geste, une mimique libère des frayeurs des illusions et des amertumes.
Par certains côtés les personnages sont familiers, attendrissants. Devenus inoffensifs, certains gardent leur aspect glaçant. Ses chefs d’État vus à la télé sont aussi les nôtres.
Un geste, une mimique libère des frayeurs des illusions et des amertumes.
Par certains côtés les personnages sont familiers, attendrissants. Devenus inoffensifs, certains gardent leur aspect glaçant. Ses chefs d’État vus à la télé sont aussi les nôtres.
"Chiche l'Afrique"
© Éric Legrand.
De et avec Gustave Akakpo.
Mise en scène : Thierry Blanc.
Univers sonore : Stéphane Monteiro.
Lumières : Leslie Sozansky-Sanchez.
Durée : 1 h 20.
Spectacle du 4 septembre au 17 novembre 2012.
Du mardi au samedi à 19 h, dimanche à 15 h.
Relâches exceptionnelles : 4, 5 et 6 octobre ; 10 novembre.
Théâtre de Belleville, Paris 11e, 01 48 06 72 34.
>> theatredebelleville.com
Mise en scène : Thierry Blanc.
Univers sonore : Stéphane Monteiro.
Lumières : Leslie Sozansky-Sanchez.
Durée : 1 h 20.
Spectacle du 4 septembre au 17 novembre 2012.
Du mardi au samedi à 19 h, dimanche à 15 h.
Relâches exceptionnelles : 4, 5 et 6 octobre ; 10 novembre.
Théâtre de Belleville, Paris 11e, 01 48 06 72 34.
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