© Emanuele Scorcelletti.
Braver les intempéries. Mais quel sale temps pour une sortie ! Un "temps de merde" qui nous met capuche et moral en saucée.
"Temps de merde de chien-chien tiens !" Pauvres petites bêtes, ce que vous prenez quand même ! Amis chiennes et chiens : N'aimeriez-vous pas que les humains vous aiment ? Grâce au ciel. Pardon ! L’ondée me monte trop au cerveau. Grâce au spectacle plutôt… qui se joue au Théâtre Montparnasse, finie la dépression, place au temps de saison. C'est connu. Après les temps de chiens, qu’ils soient caniches, cockers ou dalmatiens, enfin reviennent, piano-piano, les rayons du soleil.
Mes chères amies les bêtes, bye-bye la tempête. Messieurs dames : accalmie au programme. La chaussée glisse, le ciel est noir, les nuages prennent toute la place mais un micro climat surfe au-dessus du Théâtre Montparnasse. Le grand. Celui qui accueille des stars et des rimes :
Lemercier/Bernier... Catalifo/Arbillot ! Des rimes et suivront quelques expressions climatiques. C’est de saison.
"Temps de merde de chien-chien tiens !" Pauvres petites bêtes, ce que vous prenez quand même ! Amis chiennes et chiens : N'aimeriez-vous pas que les humains vous aiment ? Grâce au ciel. Pardon ! L’ondée me monte trop au cerveau. Grâce au spectacle plutôt… qui se joue au Théâtre Montparnasse, finie la dépression, place au temps de saison. C'est connu. Après les temps de chiens, qu’ils soient caniches, cockers ou dalmatiens, enfin reviennent, piano-piano, les rayons du soleil.
Mes chères amies les bêtes, bye-bye la tempête. Messieurs dames : accalmie au programme. La chaussée glisse, le ciel est noir, les nuages prennent toute la place mais un micro climat surfe au-dessus du Théâtre Montparnasse. Le grand. Celui qui accueille des stars et des rimes :
Lemercier/Bernier... Catalifo/Arbillot ! Des rimes et suivront quelques expressions climatiques. C’est de saison.
© Emanuele Scorcelletti.
Celle que le public vient voir, constellation de la soirée, c’est Valérie Lemercier ! Ce n’est pas ma préférée. Mais elle me fait toujours marrer. Elle porte très bien l’imperméable et de la jauge, paraît presque agréable. Elle a le rôle-titre, celui de la femme un peu blasée, qui se réfugie un jour de pluie dans un bistrot de quartier. Plus le temps dehors va empirer, plus son cœur, légèrement alcoolisé, va se libérer. Aidée par trois autres personnages dont les vies, d’un point de vue "météorologique", sont plus proches de la dépression que de l’anticyclone.
"L’alizé" s’appelle Mélanie Bernier. Rôle de la jeunette orpheline qui a connu les foyers jouant, certes, sur un vent de clichés imposés : écervelée, sapée sexy, gentiment droguée, élevant seule son môme et incapable de trouver chaussure à son pied. Look de midinette et vraie générosité. Voix de velours et corps parfait. Mais la "petite" Mélanie Bernier s’en sort très bien face à la grande Valérie Lemercier.
"L’œil du cyclone". Patriiiiiiiiiiiick ! Merde ! Ça y est ! Je suis aphone. C’est à cause du temps ! Et je n’ai plus 13 ans. Je reprends. Patrick Catalifo. Plus qu’un acteur, un ouragan. Craquant, épatant, séduisant. Voix rauque, servant mieux les mots que les clients. Oui. Dans la pièce, il bosse dans un bistrot. Au départ, c’est un type peu enclin à la sympathie mais ce nuage gris qui plane au-dessus de sa tête va peu à peu se dissiper, et son personnage va devenir gentil. Youpi !
"L’alizé" s’appelle Mélanie Bernier. Rôle de la jeunette orpheline qui a connu les foyers jouant, certes, sur un vent de clichés imposés : écervelée, sapée sexy, gentiment droguée, élevant seule son môme et incapable de trouver chaussure à son pied. Look de midinette et vraie générosité. Voix de velours et corps parfait. Mais la "petite" Mélanie Bernier s’en sort très bien face à la grande Valérie Lemercier.
"L’œil du cyclone". Patriiiiiiiiiiiick ! Merde ! Ça y est ! Je suis aphone. C’est à cause du temps ! Et je n’ai plus 13 ans. Je reprends. Patrick Catalifo. Plus qu’un acteur, un ouragan. Craquant, épatant, séduisant. Voix rauque, servant mieux les mots que les clients. Oui. Dans la pièce, il bosse dans un bistrot. Au départ, c’est un type peu enclin à la sympathie mais ce nuage gris qui plane au-dessus de sa tête va peu à peu se dissiper, et son personnage va devenir gentil. Youpi !
© Emanuele Scorcelletti.
Puis voilà que, soudain, à la fenêtre du bistrot, les flocons de neige font leur apparition. Temps de chien, temps de husky sibérien. L’hiver en septembre et le souffle d’une interprète immense qui ouvre le bal. C’est la première qui entre en scène et la dernière dont je parle. Le tsunami de la tragi-comédie, j’ai nommé : Pascale Arbillot. Il y a eu Charlotte Kady que j’ai rêvé, le temps d’un billet, comme meilleure amie.
Puis soudain un arc-en-ciel... Pascale Arbillot, bien plus qu’un modèle. L’onde sensuelle, un brin émotive, qui carbure au Lexomil. Ce rôle lui va si bien. Elle excelle. Un tourbillon cette comédienne. Palette aussi large que les pluies de Bretagne sont torrentielles. Drôle parfois, sensible souvent, talentueuse à tout moment. Ce soir, c’est elle, ma star. Qui, malgré le vent dehors et la tempête, les cheveux mouillés, les bottes trempées, les flaques d’eau qui amusent les enfants plongeant dedans au grand dam de leurs parents, brille et arrête le temps. Pascale Arbillot est l’éclaircie qui promet le retour du soleil. Donnant au passage quelques leçons d’interprétation. Torrent… et pluie d’applaudissements.
L’histoire se passe en Septembre. Hier, c’était le 6 février. Quelque part à Paris. Et à la sortie du théâtre, j’ai levé les yeux au ciel et cru en une réelle accalmie. Avant que le sale temps, plus tard dans la nuit, ne revienne.
Puis soudain un arc-en-ciel... Pascale Arbillot, bien plus qu’un modèle. L’onde sensuelle, un brin émotive, qui carbure au Lexomil. Ce rôle lui va si bien. Elle excelle. Un tourbillon cette comédienne. Palette aussi large que les pluies de Bretagne sont torrentielles. Drôle parfois, sensible souvent, talentueuse à tout moment. Ce soir, c’est elle, ma star. Qui, malgré le vent dehors et la tempête, les cheveux mouillés, les bottes trempées, les flaques d’eau qui amusent les enfants plongeant dedans au grand dam de leurs parents, brille et arrête le temps. Pascale Arbillot est l’éclaircie qui promet le retour du soleil. Donnant au passage quelques leçons d’interprétation. Torrent… et pluie d’applaudissements.
L’histoire se passe en Septembre. Hier, c’était le 6 février. Quelque part à Paris. Et à la sortie du théâtre, j’ai levé les yeux au ciel et cru en une réelle accalmie. Avant que le sale temps, plus tard dans la nuit, ne revienne.
© Emanuele Scorcelletti.
"Un temps de chien", c’est ce quatuor un tantinet déprimé, coincé dans un bistrot de quartier, qui, entre gouttes de pluie et giboulées, parka et bonnets, verres de vin et tasses de café, vont prendre le temps de vivre, de parler et de rigoler.
"Un temps de chien", c’est la mauvaise humeur qui souffle sur les gens au quotidien. Qui pousse les âmes sensibles à devenir "hyper" au moindre éclair. C’est attendre le retour des beaux jours et espérer que la vie reprendra son cours, sans un nuage. Sans gouttelette dans le cou. Sans dégât des eaux. Sans coup de parapluie dans les yeux. Sans inondations dans les rues.
"Un temps de chien", c’est le titre de cette pièce. Et au théâtre, le mauvais temps passe plus facilement.
"Un temps de chien", c’est au Théâtre Montparnasse. En plein cœur de Paris. Rue de la Gaité. On a beau se marrer dans un quartier, quand le temps est pourri, c’est partout pareil. Ça fait…caguer. Un temps de merde, c’est un temps de merde !
Dire "un temps de chien", c’est un peu plus poli et ça tombe bien… car la pluie au théâtre, cesse enfin, à la fin.
Arbillot/Catalifo... Lemercier/Bernier. Des stars. Des rimes. Ma révélation et des rayons de soleil en prime.
"Un temps de chien", c’est la mauvaise humeur qui souffle sur les gens au quotidien. Qui pousse les âmes sensibles à devenir "hyper" au moindre éclair. C’est attendre le retour des beaux jours et espérer que la vie reprendra son cours, sans un nuage. Sans gouttelette dans le cou. Sans dégât des eaux. Sans coup de parapluie dans les yeux. Sans inondations dans les rues.
"Un temps de chien", c’est le titre de cette pièce. Et au théâtre, le mauvais temps passe plus facilement.
"Un temps de chien", c’est au Théâtre Montparnasse. En plein cœur de Paris. Rue de la Gaité. On a beau se marrer dans un quartier, quand le temps est pourri, c’est partout pareil. Ça fait…caguer. Un temps de merde, c’est un temps de merde !
Dire "un temps de chien", c’est un peu plus poli et ça tombe bien… car la pluie au théâtre, cesse enfin, à la fin.
Arbillot/Catalifo... Lemercier/Bernier. Des stars. Des rimes. Ma révélation et des rayons de soleil en prime.
"Un Temps de Chien"
© Emanuele Scorcelletti.
Texte : Brigitte Buc.
Mise en scène : Jean Bouchaud.
Assistante mise en scène : Gersende Michel.
Avec : Valérie Lemercier, Pascale Arbillot, Patrick Catalifo, Mélanie Bernier.
Décor : Jean Haas.
Costumes : Carine Sarfati.
Actuellement à l'affiche (depuis le 24 janvier 2014).
Du mardi au samedi 20 h 30, matinée samedi à 17 h 30 et dimanche à 15 h 30.
Changement d'horaire à partir du 23 février : matinée du dimanche à 16 h.
Théâtre Montparnasse, Paris 14e, 01 43 22 77 74.
>> theatremontparnasse.com
Mise en scène : Jean Bouchaud.
Assistante mise en scène : Gersende Michel.
Avec : Valérie Lemercier, Pascale Arbillot, Patrick Catalifo, Mélanie Bernier.
Décor : Jean Haas.
Costumes : Carine Sarfati.
Actuellement à l'affiche (depuis le 24 janvier 2014).
Du mardi au samedi 20 h 30, matinée samedi à 17 h 30 et dimanche à 15 h 30.
Changement d'horaire à partir du 23 février : matinée du dimanche à 16 h.
Théâtre Montparnasse, Paris 14e, 01 43 22 77 74.
>> theatremontparnasse.com