© DR.
Ils sont quatre, deux hommes et deux femmes, assis sur un canapé un peu "vintage". Cela démarre comme une discussion banale, très anodine avec quelques propos dits et lancés à tour de rôle par les personnages.
Le jeu est très naturel, timbré d’aucun artifice. Tout est basé sur les rapports biaisés, bancals entre les personnages. Chacun est comme un miroir déformant de l’autre, miroir qui regarde, qui fixe mais de façon froide et distante.
Il n’y a aucune homogénéité dans les histoires racontées. D’ailleurs, celles-ci sont bousculées par le narrateur ou par ses protagonistes. Seul un fil rouge, marqué au fer de l’incompréhension et d’une solitude étouffante, relie les histoires de chaque personnage, des histoires de rencontres avortées, de mort, des histoires souvent banales mais si importantes pour celui qui raconte.
Le jeu est très naturel, timbré d’aucun artifice. Tout est basé sur les rapports biaisés, bancals entre les personnages. Chacun est comme un miroir déformant de l’autre, miroir qui regarde, qui fixe mais de façon froide et distante.
Il n’y a aucune homogénéité dans les histoires racontées. D’ailleurs, celles-ci sont bousculées par le narrateur ou par ses protagonistes. Seul un fil rouge, marqué au fer de l’incompréhension et d’une solitude étouffante, relie les histoires de chaque personnage, des histoires de rencontres avortées, de mort, des histoires souvent banales mais si importantes pour celui qui raconte.
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C’est la solitude qui habite les personnages. Une solitude qui abîme, bouscule, ratatine. Les paroles des personnages sont lancées, proférées mais avec peu d’écho et d’attention alentour. Ils sont quatre mais seuls. Toujours seuls.
La mise en scène joue sur les ruptures de jeu qui apparaissent en pointillé dans les gestes, les déplacements ou les intonations de voix. Les jeux des acteurs s’emboitent les uns aux autres. Ils se coupent, s’entendent sans s’écouter, ils s’évitent, ils gueulent, ils braillent, ils parlent. Bref, ils se comprennent à peine.
Le comique est très présent. Dans les gestes, les intonations, les situations. Dans les rapports entre les personnages. Dans la mise en scène aussi avec des mises en situation où le canapé tient lieu parfois de champs de bataille. Et puis ce sont aussi des comiques de situation qui donnent un caractère décalé à la pièce. Boire de l’eau équivaut à amener un évier. Manger, c’est un réfrigérateur qui apparaît.
La mise en scène joue sur les ruptures de jeu qui apparaissent en pointillé dans les gestes, les déplacements ou les intonations de voix. Les jeux des acteurs s’emboitent les uns aux autres. Ils se coupent, s’entendent sans s’écouter, ils s’évitent, ils gueulent, ils braillent, ils parlent. Bref, ils se comprennent à peine.
Le comique est très présent. Dans les gestes, les intonations, les situations. Dans les rapports entre les personnages. Dans la mise en scène aussi avec des mises en situation où le canapé tient lieu parfois de champs de bataille. Et puis ce sont aussi des comiques de situation qui donnent un caractère décalé à la pièce. Boire de l’eau équivaut à amener un évier. Manger, c’est un réfrigérateur qui apparaît.
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On veut casser la télé mais on ne le fait pas. On veut casser cette foutue chaise mais… non ! À quoi bon ? Si cette chaise est là, c’est qu’elle devait y être. Comme tous ces événements sans consistance qui débarquent dans leur vie. Et qu’ils souhaiteraient casser ou effacer mais sur lesquels ils butent. Comme ce café… il veut du café le monsieur ou pas ? Cette question lancinante, récurrente intervient à plusieurs reprises comme pour arrêter une autre histoire racontée ailleurs par un autre. Comme deux flots de paroles qui se percutent sans se rencontrer, comme une écume des mots qui meurt sur le rocher du silence.
C’est très bien joué, bien mené avec une mise en scène simple, directe et limpide.
C’est très bien joué, bien mené avec une mise en scène simple, directe et limpide.
"S Druge Strane (De l’autre côté)"
© DR.
Texte : Nataša Rajković et Bobo Jelčić.
Spectacle en croate surtitré en français.
Avec : Nikša Butijer, Jadranka Ðokić, Ksenija Marinkovic, Krešimir Mikić.
Création lumières : Jason Organ.
Création costumes : Libby Mc Donnell.
Surtitrage, traduction du croate en français : Gérard Adam.
Adaptation : Delila Dizdarevic-Barthien.
Durée : 1 h 15.
Coréalisation La Colline - théâtre national, Festival d’Automne à Paris, dans le cadre de "Croatie, la voici" (Festival croate en France).
Du 13 décembre au 20 décembre 2012.
Du mercredi au samedi à 20 h 30, mardi à 19 h 30 et dimanche à 15 h 30.
Théâtre de la Colline, Grand théâtre, Paris 20e, 01 44 62 52 52.
>> colline.fr
Spectacle en croate surtitré en français.
Avec : Nikša Butijer, Jadranka Ðokić, Ksenija Marinkovic, Krešimir Mikić.
Création lumières : Jason Organ.
Création costumes : Libby Mc Donnell.
Surtitrage, traduction du croate en français : Gérard Adam.
Adaptation : Delila Dizdarevic-Barthien.
Durée : 1 h 15.
Coréalisation La Colline - théâtre national, Festival d’Automne à Paris, dans le cadre de "Croatie, la voici" (Festival croate en France).
Du 13 décembre au 20 décembre 2012.
Du mercredi au samedi à 20 h 30, mardi à 19 h 30 et dimanche à 15 h 30.
Théâtre de la Colline, Grand théâtre, Paris 20e, 01 44 62 52 52.
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