© Trio Faille.
C'est à l'initiative de l'artiste jongleur Jérôme Thomas que cette structure se met en place, dans un lieu où le directeur François Martin laisse une large place à la création et à la culture. Dans ce grand espace que constitue l'hôpital avec ses différents bâtiments, l'ancienne Hostellerie des Chartreux est devenue depuis plusieurs années un lieu d'exposition des Arts Singuliers et est en passe de devenir une référence. Cette implication culturelle permet à la structure hospitalière d'ouvrir les portes sur l'extérieur, de favoriser un flux constant avec le monde via la culture et en particulier via les arts circassiens en ce qui concerne la compagnie ARMO.
C'est donc le premier spectacle en résidence dont nous avons pu voir une répétition le 10 février dernier. Il y aura d'autres résidences au fil des prochains mois. Trois jeunes circassiens fraîchement issus de l'école du CNAC (Centre National des Arts du Cirque de Châlons-en-Champagne) y travaillent leur première création : "Projet Faille". Après avoir partagé quelques projets d'école, l'envie de créer leur propre spectacle s'est imposé.
C'est donc le premier spectacle en résidence dont nous avons pu voir une répétition le 10 février dernier. Il y aura d'autres résidences au fil des prochains mois. Trois jeunes circassiens fraîchement issus de l'école du CNAC (Centre National des Arts du Cirque de Châlons-en-Champagne) y travaillent leur première création : "Projet Faille". Après avoir partagé quelques projets d'école, l'envie de créer leur propre spectacle s'est imposé.
© Trio Faille.
Ce spectacle "homemade" pour trois circassiens, un trapèze et un portique coréen, se penche sur la question du corps, des corps. Le théâtre et le jeu ont ici une part considérable, surtout la création des personnages que les trois interprètes vont faire vivre sur la piste. L'idée originelle du trio d'artistes était de poser la question du physique, et particulièrement de fouiller, grâce au travail sur le corps que pratiquent les circassiens, les capacités physiques exceptionnelles que ceux-ci développent. Une sorte de monstruosité qui dérange, qui fascine. Les trois jeunes circassiens cherchent à "s'emparer de nos corps pour exprimer nos contradictions, nos doutes, nos batailles, nos victoires et nos échecs".
L'un est très grand, porteur, jongleur, Johannes Holm Veje impressionne par la puissance qu'il génère. L'autre plus petite, trapéziste, violoncelliste et chanteuse, Léa Leprêtre oscille entre créature vénéneuse et caricature de la secrétaire folle. Le troisième, frêle comme un Ariel, voltigeur et chanteur, Martin Richard fait de son corps une poupée de chiffon ou une catapulte. L'univers ainsi créé par ces personnages hors normes, hors normalité, révèle l'ambivalence des êtres : parfois aériens, voltigeurs, légers, poétiques, parfois mécaniques brisées, traînant au sol une errance sans but.
Le spectacle se présente pour l'instant sous forme d'une mécanique encore mal ajustée, mais certains éléments de cette narration - qui mêlent habilement cirque, jeu et musique - donnent une belle idée de ce que sera le spectacle final : mélange vivifiant de prouesse et de poésie.
L'un est très grand, porteur, jongleur, Johannes Holm Veje impressionne par la puissance qu'il génère. L'autre plus petite, trapéziste, violoncelliste et chanteuse, Léa Leprêtre oscille entre créature vénéneuse et caricature de la secrétaire folle. Le troisième, frêle comme un Ariel, voltigeur et chanteur, Martin Richard fait de son corps une poupée de chiffon ou une catapulte. L'univers ainsi créé par ces personnages hors normes, hors normalité, révèle l'ambivalence des êtres : parfois aériens, voltigeurs, légers, poétiques, parfois mécaniques brisées, traînant au sol une errance sans but.
Le spectacle se présente pour l'instant sous forme d'une mécanique encore mal ajustée, mais certains éléments de cette narration - qui mêlent habilement cirque, jeu et musique - donnent une belle idée de ce que sera le spectacle final : mélange vivifiant de prouesse et de poésie.
"Projet Faille"
© Christophe Raynaud de Lage.
Autrice et auteurs : Léa Leprêtre, Johannes Holm Veje, Martin Richard. Creation
Interprètes : Léa Leprêtre, Johannes Holm Veje, Martin Richard.
Lumière : Victor Munoz .
Création sonore et musicale : Étienne Arnaud.
Collaborations artistiques : Florent Bergal, Gilles et Corinne Benizio.
Production déléguée : Armo/Compagnie Jérôme Thomas.
Durée : 50 minutes.
Résidence à l'Hôpital psychiatrique La Chartreuse, Dijon (21).
Tournée
Du 15 au 27 mars 2021 : résidence à l'Espace Périphérique, Paris 19e.
Avril 2021 : résidence de création de la version "rue", Le Carré Magique - Pôle national des arts du cirque en Bretagne, Lannion (22).
8 avril 2021 : création au Festival SPRING, Plateforme 2 Pôles Cirque en Normandie, Cherbourg (50) et Elbeuf (76).
16 et 17 avril 2021 : Festival Prise de CirQ’, Dijon (21).
Interprètes : Léa Leprêtre, Johannes Holm Veje, Martin Richard.
Lumière : Victor Munoz .
Création sonore et musicale : Étienne Arnaud.
Collaborations artistiques : Florent Bergal, Gilles et Corinne Benizio.
Production déléguée : Armo/Compagnie Jérôme Thomas.
Durée : 50 minutes.
Résidence à l'Hôpital psychiatrique La Chartreuse, Dijon (21).
Tournée
Du 15 au 27 mars 2021 : résidence à l'Espace Périphérique, Paris 19e.
Avril 2021 : résidence de création de la version "rue", Le Carré Magique - Pôle national des arts du cirque en Bretagne, Lannion (22).
8 avril 2021 : création au Festival SPRING, Plateforme 2 Pôles Cirque en Normandie, Cherbourg (50) et Elbeuf (76).
16 et 17 avril 2021 : Festival Prise de CirQ’, Dijon (21).