© Cie ici et maintenant.
L’histoire de "Peer Gynt" relatée par Henrik Ibsen prend la forme d’une suite racontée à la mode picaresque. Autant de saynètes, autant de tons différents. Autant d’épisodes incohérents entre eux. La pièce est probablement injouable et lui trouver une unité est malaisé.
C’est que le personnage lui-même a bien du mal à trouver son identité. Fragmentée, multiple, la nature de Peer Gynt échappe à sa réalité. Peer Gynt serait un antihéros si, au cœur du récit, ne subsistait le sentiment d’une mère aimante et désespérée et d’une fiancée fidèle en dépit de l’absence. Comme autant de pelures d’un même oignon, la pièce rassemble une matière insaisissable. Celle d’un mystère plus vrai que vrai. Celui d’une nature humaine s’exprimant en Norvège. Mi-farce mi-drame.
C’est que le personnage lui-même a bien du mal à trouver son identité. Fragmentée, multiple, la nature de Peer Gynt échappe à sa réalité. Peer Gynt serait un antihéros si, au cœur du récit, ne subsistait le sentiment d’une mère aimante et désespérée et d’une fiancée fidèle en dépit de l’absence. Comme autant de pelures d’un même oignon, la pièce rassemble une matière insaisissable. Celle d’un mystère plus vrai que vrai. Celui d’une nature humaine s’exprimant en Norvège. Mi-farce mi-drame.
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De la même manière qu’il existe une matière de Bretagne s’agissant du roi Arthur et de l’enchanteur Merlin, le personnage de Peer Gynt est une matière merveilleuse qu’Ibsen, avec beaucoup d’humour, a concrétisé.
C’est tout l’enjeu et le mérite de Christine Berg que d’entreprendre l’ascension de cette montagne et de voir le public l’accompagner.
Ce dernier ne boude pas son plaisir, même s’il peut être dérouté par le ton de certains épisodes.
C’est tout l’enjeu et le mérite de Christine Berg que d’entreprendre l’ascension de cette montagne et de voir le public l’accompagner.
Ce dernier ne boude pas son plaisir, même s’il peut être dérouté par le ton de certains épisodes.
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La proposition dessine une trajectoire, un destin. C’est déjà plus que beaucoup. Pleine d’énergie, elle a de la jeunesse les immenses qualités et… ses défauts. En cela, elle est fidèle à l’œuvre.
Il faut voir comme le rôle-titre caracole, tient le texte comme en un rodéo. Trébuchant quelquefois, reprenant pied, repartant plein d’allant pendant que la mère vocifère et pleure, pendant que la fiancée panse les plaies et pense l’amour, et que les trolls trompent leur monde.
À découvrir et apprécier.
Il faut voir comme le rôle-titre caracole, tient le texte comme en un rodéo. Trébuchant quelquefois, reprenant pied, repartant plein d’allant pendant que la mère vocifère et pleure, pendant que la fiancée panse les plaies et pense l’amour, et que les trolls trompent leur monde.
À découvrir et apprécier.
"Peer Gynt"
© Cie ici et maintenant.
Texte : Henrik Ibsen.
Traduction : François Régnault.
Mise en scène : Christine Berg.
Assistant à la mise en scène : Léo Cohen-Paperman.
Avec : Moustafa Benaibout, Loïc Brabant, Céline Chéenne, Vanessa Fonte, Antoine Philippot, Stephan Ramirez.
Accompagnés par : Gabriel Philippot aux saxophones et Julien Lemoine aux percussions.
Scénographie et costumes : Pierre-André Weitz.
Lumières : Élie Romero.
Musique : Gabriel Philippot.
Durée : 2 h 10.
Du 8 mai au 8 juin 2014.
Du mardi au samedi à 20 h, le dimanche à 16 h.
Théâtre de la Tempête, Salle Serreau, Paris 12e, 01 43 28 36 36.
>> la-tempete.fr
Traduction : François Régnault.
Mise en scène : Christine Berg.
Assistant à la mise en scène : Léo Cohen-Paperman.
Avec : Moustafa Benaibout, Loïc Brabant, Céline Chéenne, Vanessa Fonte, Antoine Philippot, Stephan Ramirez.
Accompagnés par : Gabriel Philippot aux saxophones et Julien Lemoine aux percussions.
Scénographie et costumes : Pierre-André Weitz.
Lumières : Élie Romero.
Musique : Gabriel Philippot.
Durée : 2 h 10.
Du 8 mai au 8 juin 2014.
Du mardi au samedi à 20 h, le dimanche à 16 h.
Théâtre de la Tempête, Salle Serreau, Paris 12e, 01 43 28 36 36.
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