© Armand Luciani.
L'open space, la machine à café, les fournitures de bureau bien rangées…, tout y est pour représenter le cadre du travail d'entreprise. C'est lundi, Alexandre arrive à son poste. Il attend Pierre, son supérieur, son N+1, pour prendre son café du matin. Le souci, c'est que Pierre a eu un petit problème personnel le week-end passé : il s'est suicidé, donc il sera absent pour le café matinal quotidien.
À partir de là, tout va s’enchaîner très vite. Myriam, la supérieure de Pierre, la N+2 d'Alexandre, convoque ce dernier dans son bureau pour lui parler du drame que représente la disparition de Pierre : celui-ci travaillait sur un projet pour un client très important et la dead line de rendu est dans un mois. Elle compte sur Alexandre pour reprendre l'affaire, elle lui certifie avoir grande confiance en sa personne et lui assure qu'il est à la hauteur du poste de manager qu'il pourrait se voir bientôt attribué. Il est ravi.
Le soir, il achète une bouteille de champagne Ruinart pour célébrer la nouvelle avec Camille, la personne qui partage sa vie. Ils s'endorment dans les bras l'un de l'autre, euphorisés par l'alcool, après avoir fait l'amour. Apparemment, cela faisait un moment qu'ils n'avaient pas eu de rapport sexuel.
À partir de là, tout va s’enchaîner très vite. Myriam, la supérieure de Pierre, la N+2 d'Alexandre, convoque ce dernier dans son bureau pour lui parler du drame que représente la disparition de Pierre : celui-ci travaillait sur un projet pour un client très important et la dead line de rendu est dans un mois. Elle compte sur Alexandre pour reprendre l'affaire, elle lui certifie avoir grande confiance en sa personne et lui assure qu'il est à la hauteur du poste de manager qu'il pourrait se voir bientôt attribué. Il est ravi.
Le soir, il achète une bouteille de champagne Ruinart pour célébrer la nouvelle avec Camille, la personne qui partage sa vie. Ils s'endorment dans les bras l'un de l'autre, euphorisés par l'alcool, après avoir fait l'amour. Apparemment, cela faisait un moment qu'ils n'avaient pas eu de rapport sexuel.
© Armand Luciani.
Cette nuit-là, Alexandre revit un cauchemar qui l'obsédait quand il était enfant. S'il semble heureux de ses nouvelles fonctions, la journée au travail, son inconscient, lui, transparaît agité et effrayé. L'homme entame doucement mais sûrement une rapide descente aux enfers, assez connue sous le nom de burn out.
Alexandre Oppeccini évolue dans un seul en scène dont il est l'auteur et l'interprète. Il retranscrit son histoire en imitant ses collègues et la représentation est très drôle. Il joue chacun des personnages en se basant sur des caricatures communes, ce qui donne, par exemple, un jeune employé homosexuel à la voix et aux manières efféminées qui passe son temps sur le site vente privée. Tous sont gentiment moqués. Les caractères sont grossis et les individus peu crédibles tels qu'ils sont dépeints. Le comique marche donc très bien car le rire vient facilement et sans aucune méchanceté.
Le spectacle aborde un sujet sérieux avec une jolie légèreté. Le protagoniste nous raconte comment il s'est retrouvé dans un état de dépression, détruisant sa relation de couple, perdant son travail, se mettant à dos son entourage. Il existe une réelle violence dans les faits relatés, une certaine agression, mais l'histoire nous est contée avec beaucoup de bienveillance et de douceur. Le spectateur finit le spectacle comme l'acteur : apaisé.
Alexandre Oppeccini évolue dans un seul en scène dont il est l'auteur et l'interprète. Il retranscrit son histoire en imitant ses collègues et la représentation est très drôle. Il joue chacun des personnages en se basant sur des caricatures communes, ce qui donne, par exemple, un jeune employé homosexuel à la voix et aux manières efféminées qui passe son temps sur le site vente privée. Tous sont gentiment moqués. Les caractères sont grossis et les individus peu crédibles tels qu'ils sont dépeints. Le comique marche donc très bien car le rire vient facilement et sans aucune méchanceté.
Le spectacle aborde un sujet sérieux avec une jolie légèreté. Le protagoniste nous raconte comment il s'est retrouvé dans un état de dépression, détruisant sa relation de couple, perdant son travail, se mettant à dos son entourage. Il existe une réelle violence dans les faits relatés, une certaine agression, mais l'histoire nous est contée avec beaucoup de bienveillance et de douceur. Le spectateur finit le spectacle comme l'acteur : apaisé.
"T-Rex (Chronique d'une vie de bureau ordinaire)"
© Armand Luciani.
De et avec : Alexandre Oppeccini.
Mise en scène : Marie Guibourt.
Scénographie et lumières : Lucie Joliot.
Musique et montage sonore : Rémi Oppeccini (Infra-Rem).
Production : La Compagnie Spirale.
Durée : 1 h 20.
Du 7 janvier au 27 mars 2018.
Lundi et mardi à 21 h, dimanche à 18 h 30.
Relâche le 13 mars 2018.
Prolongations du 8 avril au 20 juin 2018.
Du lundi au mercredi à 20 h, dimanche à 18 h 30.
Relâche le 18 avril.
Théâtre de la Contrescarpe, Paris 5e, 01 42 01 81 88.
>> theatredelacontrescarpe.fr
Mise en scène : Marie Guibourt.
Scénographie et lumières : Lucie Joliot.
Musique et montage sonore : Rémi Oppeccini (Infra-Rem).
Production : La Compagnie Spirale.
Durée : 1 h 20.
Du 7 janvier au 27 mars 2018.
Lundi et mardi à 21 h, dimanche à 18 h 30.
Relâche le 13 mars 2018.
Prolongations du 8 avril au 20 juin 2018.
Du lundi au mercredi à 20 h, dimanche à 18 h 30.
Relâche le 18 avril.
Théâtre de la Contrescarpe, Paris 5e, 01 42 01 81 88.
>> theatredelacontrescarpe.fr