© Laurent Vier.
Ce ne sont pas les créations sur les relations amoureuses difficiles, voire impossibles, qui manquent ! L'acte créatif en raffole depuis toujours, qu'il soit théâtral, cinématographique, chorégraphique, pictural, littéraire, bien sûr, ou encore musical.
Alors, pourquoi vouloir encore et encore l'évoquer, le mentionner, tourner autour, le décortiquer, chercher à le comprendre et à l'apprivoiser ? Et comment trouver une idée qui n'ait pas déjà été explorée ? Et pourquoi, à chaque fois, le public est-il toujours au rendez-vous ? L'Amour, l'Amour ! Encore lui ! Celui après lequel on court toutes et tous avec l'espoir qu'il viendra un jour frapper à notre porte.
Ici, Claire, interprétée par la comédienne Brigitte Froment, c'est un peu chacune et chacun d'entre nous, à bien y regarder (à moins de vivre sur une île déserte en compagnie des mouettes, harpon à la main pour pêcher et se nourrir, sans avoir jamais croisé le chemin de l'âme sœur, ni savoir ce qu'elle procure). Claire, elle, est plutôt cabossée, déçue de sa quête amoureuse chaotique, et globalement désabusée. La douleur des souvenirs l'emporte sur un possible espoir de tomber à nouveau amoureuse.
Alors, pourquoi vouloir encore et encore l'évoquer, le mentionner, tourner autour, le décortiquer, chercher à le comprendre et à l'apprivoiser ? Et comment trouver une idée qui n'ait pas déjà été explorée ? Et pourquoi, à chaque fois, le public est-il toujours au rendez-vous ? L'Amour, l'Amour ! Encore lui ! Celui après lequel on court toutes et tous avec l'espoir qu'il viendra un jour frapper à notre porte.
Ici, Claire, interprétée par la comédienne Brigitte Froment, c'est un peu chacune et chacun d'entre nous, à bien y regarder (à moins de vivre sur une île déserte en compagnie des mouettes, harpon à la main pour pêcher et se nourrir, sans avoir jamais croisé le chemin de l'âme sœur, ni savoir ce qu'elle procure). Claire, elle, est plutôt cabossée, déçue de sa quête amoureuse chaotique, et globalement désabusée. La douleur des souvenirs l'emporte sur un possible espoir de tomber à nouveau amoureuse.
© Laurent Vier.
Mais la solitude est là. Comme un emballage, un carcan auquel on finit par s'accoutumer.
Question "emballage", il y en a un autre aussi qui prend de la place sur le plateau et qui a failli ne pas rentrer dans l'ascenseur : une énorme caisse en bois d'environ deux mètres de haut.
En vérité, les choses entrent ou pas dans les ascenseurs ! Toujours. Si elles y entrent et qu'elles sont lourdes, il faut ensuite un diable, de préférence. Une fois arrivées, ce n'est pas toujours dans la maison du Bon Dieu et l'objet livré ne correspond pas forcément à ce à quoi on s'attendait.
"Livraison comprise" est un spectacle inspiré. Derrière la comédie, le propos est souvent profond et les répliques virevoltantes. Les deux comédiens, Brigitte Froment et Olivier Hardouin, servent le texte d'Hugues de Rosamel de façon juste et sensible, et les inspirations vaudevillesques font de ce spectacle un moment de théâtre inspirant et attendrissant.
Cette énorme caisse livrée n'est finalement qu'une allégorie de l'inaccessible étoile amoureuse. Au fait, cet homme, dissimulé dans cette caisse, respire-t-il, au moins ? Existe-t-il vraiment ? "La vie est une terre aride quand on n'est pas aimé".
Question "emballage", il y en a un autre aussi qui prend de la place sur le plateau et qui a failli ne pas rentrer dans l'ascenseur : une énorme caisse en bois d'environ deux mètres de haut.
En vérité, les choses entrent ou pas dans les ascenseurs ! Toujours. Si elles y entrent et qu'elles sont lourdes, il faut ensuite un diable, de préférence. Une fois arrivées, ce n'est pas toujours dans la maison du Bon Dieu et l'objet livré ne correspond pas forcément à ce à quoi on s'attendait.
"Livraison comprise" est un spectacle inspiré. Derrière la comédie, le propos est souvent profond et les répliques virevoltantes. Les deux comédiens, Brigitte Froment et Olivier Hardouin, servent le texte d'Hugues de Rosamel de façon juste et sensible, et les inspirations vaudevillesques font de ce spectacle un moment de théâtre inspirant et attendrissant.
Cette énorme caisse livrée n'est finalement qu'une allégorie de l'inaccessible étoile amoureuse. Au fait, cet homme, dissimulé dans cette caisse, respire-t-il, au moins ? Existe-t-il vraiment ? "La vie est une terre aride quand on n'est pas aimé".
© Laurent Vier.
"Vous vous rendez compte… J'en suis réduite à me faire livrer l'homme de ma vie ! C'est pathétique. (…) Par solitude ! La solitude qui gangrène le quotidien voile toutes les étoiles pour tuer l'amour dans le noir (…)."
Renoncer à l'amour est peut-être le meilleur moyen de continuer à l'espérer.
Allez ! Sur le diable, à nouveau, la grande caisse ! Retour à l'envoyeur ! Et au Diable les amours virtuelles. Ouvrez grand les yeux : l'Amour peut sonner à votre porte. Carpe Diem.
Au Studio Hébertot, en tout cas, c'est le cas jusqu'au 4 décembre.
◙ Brigitte Corrigou
Renoncer à l'amour est peut-être le meilleur moyen de continuer à l'espérer.
Allez ! Sur le diable, à nouveau, la grande caisse ! Retour à l'envoyeur ! Et au Diable les amours virtuelles. Ouvrez grand les yeux : l'Amour peut sonner à votre porte. Carpe Diem.
Au Studio Hébertot, en tout cas, c'est le cas jusqu'au 4 décembre.
◙ Brigitte Corrigou
"Livraison comprise"
© Laurent Vier.
Texte : Hugues de Rosamel.
Mise en scène : Olivier Hardouin.
Avec : Brigitte Froment et Olivier Hardouin.
Avec la participation de Victor Sarcina.
Collaboration artistique : Thierry de Charbonnières.
Costumes Atelier : Ty Cam.
Lumières : Gildas Le Gurun.
Décor (Colis) : Société T.A.D.
Chorégraphie : Leïla Saker.
Production : Paul et Compagnie.
À partir de 12 ans.
Durée 1 h 15.
cy[Du 15 septembre au 4 décembre 2024.]i
Mercredi à 21 h et dimanche à 19 h.
Studio Hébertot, Paris 17ᵉ, 01 42 93 13 04.
>> studiohebertot.com
Mise en scène : Olivier Hardouin.
Avec : Brigitte Froment et Olivier Hardouin.
Avec la participation de Victor Sarcina.
Collaboration artistique : Thierry de Charbonnières.
Costumes Atelier : Ty Cam.
Lumières : Gildas Le Gurun.
Décor (Colis) : Société T.A.D.
Chorégraphie : Leïla Saker.
Production : Paul et Compagnie.
À partir de 12 ans.
Durée 1 h 15.
cy[Du 15 septembre au 4 décembre 2024.]i
Mercredi à 21 h et dimanche à 19 h.
Studio Hébertot, Paris 17ᵉ, 01 42 93 13 04.
>> studiohebertot.com