© La Scène Parisienne.
Le monde tourne mal, c'est une vérité et, sans allumer la télévision, les mauvaises nouvelles inondent les postes, même difficile d'éviter, au moment d'une pause réconfort "petit crème" au comptoir de certains cafés. Le linge est mouillé et a du mal à sécher, les visages sont fermés et désormais courbés devant les écrans. Les tympans abîmés de ne trouver le silence qu'au moment du coucher, et tant de dommages collatéraux dont j'ignore vraiment l'origine.
Post-covid ? Surconso ? Contexte sous "lexo" ? Qu'il soit économique, social, culturel ou politique, le monde ne se croise plus vraiment. Le monde marche moins ensemble et dans des directions complètement différentes. Le nez dans le dernier iPhone, à privilégier la dernière série Netflix que l'être humain qui cherche sa rue, parce que perdu ou tout simplement étranger. Ne surtout pas parler ni échanger. La peur ? L'agression, le danger. Belle réussite des médias qui ont su parfaitement surfer sur l'éclatement du fait divers à échelle interplanétaire. Omettant de revenir sur des faits bien plus marquants qui font la "Une" seulement quand il n'y a plus grand-chose à se mettre sous la dent.
Dans tout ce chaos, la parole aux auteurs, aux poètes, aux créateurs a permis du beau. Du souffle, de la respiration. De siècles en siècles, l'expression du vivant par celles et ceux qui en avaient le talent, a donné de magnifiques proses, de sublimes vers, des chansons dont on se souviendra encore longtemps, des citations encore utilisées pour briller en société et autres courants artistiques qui tapissent l'intérieur des monuments.
Post-covid ? Surconso ? Contexte sous "lexo" ? Qu'il soit économique, social, culturel ou politique, le monde ne se croise plus vraiment. Le monde marche moins ensemble et dans des directions complètement différentes. Le nez dans le dernier iPhone, à privilégier la dernière série Netflix que l'être humain qui cherche sa rue, parce que perdu ou tout simplement étranger. Ne surtout pas parler ni échanger. La peur ? L'agression, le danger. Belle réussite des médias qui ont su parfaitement surfer sur l'éclatement du fait divers à échelle interplanétaire. Omettant de revenir sur des faits bien plus marquants qui font la "Une" seulement quand il n'y a plus grand-chose à se mettre sous la dent.
Dans tout ce chaos, la parole aux auteurs, aux poètes, aux créateurs a permis du beau. Du souffle, de la respiration. De siècles en siècles, l'expression du vivant par celles et ceux qui en avaient le talent, a donné de magnifiques proses, de sublimes vers, des chansons dont on se souviendra encore longtemps, des citations encore utilisées pour briller en société et autres courants artistiques qui tapissent l'intérieur des monuments.
Le Chariot © Boris Gautier
Le spectacle vivant, qui regroupe tous les arts de la scène, du théâtre à la danse, du cirque à la chanson, de la musique à la peinture, etc., permet cela. Se retrouver le temps d'un divertissement, qu'il soit comique, tragique ou tout simplement dans l'air du temps. Jouer, performer, donner du sens à un texte, à une composition, à une chorégraphie, un tableau et avoir envie d'en parler. Attendre un peu avant de regagner son toit, sa famille ou sa solitude. Autre fléau de notre siècle soi-disant hyper communicant.
Le spectacle vivant fédère. Le spectacle vivant anime la réflexion, provoque des sensations, réveille des esprits bornés à BFM TV et même des ados, sous overdose de réseaux sociaux.
Le spectacle vivant se balade dans tous les recoins d'un pays, il vient secouer le quotidien, promettre une belle soirée, guérir d'une mauvaise journée et soigner un public qui a économisé pour s'offrir ce moment suspendu dans cet océan de déconvenues.
Ces trois lieux, que sont le Théâtre du Chariot, Le Local et la Scène Parisienne, sont dirigés par des artistes. Ces artistes polyvalents sont désireux d'ouvrir leurs portes à toutes celles et ceux dont la curiosité dépassera une pensée trop souvent déversée par nos politiques. Cette croyance qui consiste à considérer les "acteurs de la culture" comme des privilégiés (il y en a, c'est vrai, mais beaucoup plus au cinéma, l'économie n'étant pas du tout comparable). "Ces intermittents" qui, du travail, ne connaissent pas grand-chose puisqu'ils sont assistés par des alloc' et placardent leur mur virtuel d'images de rêve.
Certes, il y a dans ce monde de la culture tout un système à revoir, à commencer par la nomination de ministres dignes de ce nom. Une personnalité qui entendra bien que nous n'avons pas envie de nous taire ni de voir jouer nos spectacles dans des pseudo-salles ressemblant plus à des caves et dirigées par des garagistes, considérant la vente d'une bagnole plus utile qu'un spectacle. En saignant les compagnies de théâtre et de danse, en sous-payant des musiciens afin d'assouvir, eux, leur passion du voyage tout compris, usant et abusant des notes de frais entre avion, train et taxi !
Le spectacle vivant fédère. Le spectacle vivant anime la réflexion, provoque des sensations, réveille des esprits bornés à BFM TV et même des ados, sous overdose de réseaux sociaux.
Le spectacle vivant se balade dans tous les recoins d'un pays, il vient secouer le quotidien, promettre une belle soirée, guérir d'une mauvaise journée et soigner un public qui a économisé pour s'offrir ce moment suspendu dans cet océan de déconvenues.
Ces trois lieux, que sont le Théâtre du Chariot, Le Local et la Scène Parisienne, sont dirigés par des artistes. Ces artistes polyvalents sont désireux d'ouvrir leurs portes à toutes celles et ceux dont la curiosité dépassera une pensée trop souvent déversée par nos politiques. Cette croyance qui consiste à considérer les "acteurs de la culture" comme des privilégiés (il y en a, c'est vrai, mais beaucoup plus au cinéma, l'économie n'étant pas du tout comparable). "Ces intermittents" qui, du travail, ne connaissent pas grand-chose puisqu'ils sont assistés par des alloc' et placardent leur mur virtuel d'images de rêve.
Certes, il y a dans ce monde de la culture tout un système à revoir, à commencer par la nomination de ministres dignes de ce nom. Une personnalité qui entendra bien que nous n'avons pas envie de nous taire ni de voir jouer nos spectacles dans des pseudo-salles ressemblant plus à des caves et dirigées par des garagistes, considérant la vente d'une bagnole plus utile qu'un spectacle. En saignant les compagnies de théâtre et de danse, en sous-payant des musiciens afin d'assouvir, eux, leur passion du voyage tout compris, usant et abusant des notes de frais entre avion, train et taxi !
Le Local © Patrick Berger.
Le spectacle vivant a besoin d'être soutenu, car l'expression artistique, quelle qu'elle soit, permet l'échange, mais surtout le réconfort dans un monde qui part dans tous les sens.
Le spectacle vivant ne porte pas atteinte à la sûreté de l'État.
Le spectacle vivant ne commet pas de crime ni de délit.
Le spectacle vivant se doit de conserver son affiche et ne pas être relégué à de la dangerosité, parce que résistent encore des artistes engagés.
Merci à l'équipe du Chariot, du Local et de la Scène Parisienne d'apporter encore l'espoir que le monde peut encore changer. Allez découvrir leurs spectacles, les prises de risque et l'accueil fort sympathique.
◙ Isabelle Lauriou
>> theatreduchariot.fr
>> le-local.net
>> lasceneparisienne.com
Le spectacle vivant ne porte pas atteinte à la sûreté de l'État.
Le spectacle vivant ne commet pas de crime ni de délit.
Le spectacle vivant se doit de conserver son affiche et ne pas être relégué à de la dangerosité, parce que résistent encore des artistes engagés.
Merci à l'équipe du Chariot, du Local et de la Scène Parisienne d'apporter encore l'espoir que le monde peut encore changer. Allez découvrir leurs spectacles, les prises de risque et l'accueil fort sympathique.
◙ Isabelle Lauriou
>> theatreduchariot.fr
>> le-local.net
>> lasceneparisienne.com