© DR.
Derrière un rideau coloré apparaît un décor aéré composé d'arbres bien feuillus. La scénographie est assez angélique, comme celui d'un conte de fées. Apparaissent ensuite les personnages derrière un rideau rouge. Tout est théâtral, autant dans la mise en scène, que dans le préambule, les décors et le jeu. Tout est apprêté, joué. Aucun naturel ne se glisse car la Commedia Del Arte décline pour chaque personnage, une gestuelle, une voix et des attitudes spécifiques. Dans la pièce, celles-ci sont déclinées plus ou moins fortement selon les personnages. Arlequin est dans une dynamique où les acrobaties sont peu marquées avec uniquement des jeux de bascules de pieds sur lesquelles il se repose essentiellement.
Chaque personnage délimite son jeu par une voix, un costume, un maintien et des déplacements spécifiques. Les décors et les costumes sont très colorés et apportent une touche presque féérique à la pièce. Le jeu des comédiens est satiné d'une couche de légèreté et de gravité "humoristique", gravité dans la voix, une voix qui peut être grave ou haut perchée. Cette gravité apparaît aussi dans la tension des gestes, contrebalancée par un jeu théâtral très marqué. Ce mariage entre gravité et théâtralité apporte paradoxalement une touche de légèreté, un peu décalée et comique dans un canevas, basé autour de l'amour, qui ne manque pas de rebondissements et de "raccourcis" scéniques.
La scénographie est agréablement "chargée" avec un jeu des comédiens très marqué qui contrebalancent la simplicité du canevas et des situations. La "mayonnaise" prend car le décor, le jeu et l'histoire font que les comiques de situation sont nombreux, le "fantastique" présent, un "fantastique" appuyé par un décor, des costumes et des masques habillant la scène de couleurs très vives et d'une touche de malice et d'espièglerie.
Chaque personnage délimite son jeu par une voix, un costume, un maintien et des déplacements spécifiques. Les décors et les costumes sont très colorés et apportent une touche presque féérique à la pièce. Le jeu des comédiens est satiné d'une couche de légèreté et de gravité "humoristique", gravité dans la voix, une voix qui peut être grave ou haut perchée. Cette gravité apparaît aussi dans la tension des gestes, contrebalancée par un jeu théâtral très marqué. Ce mariage entre gravité et théâtralité apporte paradoxalement une touche de légèreté, un peu décalée et comique dans un canevas, basé autour de l'amour, qui ne manque pas de rebondissements et de "raccourcis" scéniques.
La scénographie est agréablement "chargée" avec un jeu des comédiens très marqué qui contrebalancent la simplicité du canevas et des situations. La "mayonnaise" prend car le décor, le jeu et l'histoire font que les comiques de situation sont nombreux, le "fantastique" présent, un "fantastique" appuyé par un décor, des costumes et des masques habillant la scène de couleurs très vives et d'une touche de malice et d'espièglerie.
"Le jardin des amours enchantées"
© DR.
Texte : Goldoni.
Adaptation et mise en scène : Attilio Maggiulli
Assistante à la mise en scène : Claudine Simon.
Avec : Hélène Lestrade, Davis Clair, Jean-Jacques Pivert, Alexis Long, Hélène Defline, Côme Grévy.
Composition musicale : Michaël Roux.
Décors : Stéphane Vuarnet.
Lumières : Gilles Thomas.
Costumes : La Sartoria Teatrale Farani (Rome).
Du 6 novembre 2014 au 29 mars 2015.
Du mardi au samedi à 20 h 30, dimanche à 15 h 30.
La Comédie Italienne, Paris 14e, 01 43 21 22 22
>> comedie-italienne.fr
Adaptation et mise en scène : Attilio Maggiulli
Assistante à la mise en scène : Claudine Simon.
Avec : Hélène Lestrade, Davis Clair, Jean-Jacques Pivert, Alexis Long, Hélène Defline, Côme Grévy.
Composition musicale : Michaël Roux.
Décors : Stéphane Vuarnet.
Lumières : Gilles Thomas.
Costumes : La Sartoria Teatrale Farani (Rome).
Du 6 novembre 2014 au 29 mars 2015.
Du mardi au samedi à 20 h 30, dimanche à 15 h 30.
La Comédie Italienne, Paris 14e, 01 43 21 22 22
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