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Ah ! Les charmes de la Belle Époque et ses échappées libertines, ses bords de Seine ou de Marne et ses guinguettes canailles... Ça guinchait, ça se dévergondait, voire ça fricotait avec les petites vertus… Et ça se nourrissait de fritures de goujons et de bisques de homard… Tout cela vous paraît désuet ? C'est sans compter sur la verve enthousiaste et burlesque de Julien Fanthou qui ressuscite pour nous l'histoire, en couplets dûment signés, du Goujon Folichon, une aimable auberge sise à Juziers (Seine-et-Oise à l'époque) que tint un temps Mémère Jeannine, son arrière-grand-mère.
Et quel plus joyeux chemin de traverse peut-on prendre pour y aller que celui des ritournelles quand elles sont peuplées de marlous ou de maquereaux, de filles de joies ou de belles de nuit, de créatures nocturnes ou venimeuses, de mômes équivoques, funambules ou androgynes. Et si ces chansons sont de Jacques Datin, Yvette Guilbert, Vincent Scotto, Jean Lorrain, Bernard Dimey, Gainsbourg, Juliette, etc., alors la promenade promet d'être divertissante et légèrement épicée.
Et quel plus joyeux chemin de traverse peut-on prendre pour y aller que celui des ritournelles quand elles sont peuplées de marlous ou de maquereaux, de filles de joies ou de belles de nuit, de créatures nocturnes ou venimeuses, de mômes équivoques, funambules ou androgynes. Et si ces chansons sont de Jacques Datin, Yvette Guilbert, Vincent Scotto, Jean Lorrain, Bernard Dimey, Gainsbourg, Juliette, etc., alors la promenade promet d'être divertissante et légèrement épicée.
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Promesse tenue avec Julien Fanthou qui réussit avec humour et enthousiasme à nous conduire dans cet univers à la fois poétique, réaliste et un rien bohème. Ses interprétations, avec juste la pointe d'emphase nécessaire dans les chansons les plus "dramatiques", sont expressives tout en jouant d'une réelle subtilité dans les nuances vocales utilisées pour exprimer les différents sentiments ou rendre vivantes les tranches de vie à la forme quasi cinématographique.
Gérald Elliot à l'accordéon (et à la scie musicale) est plus qu'un compagnon accompagnateur, apportant aussi sa présence corporelle en miroir ou en opposition du jeu de Julien Fanthou. N'étant pas en reste vocalement, Gérald interprète un magnifique "Dans ma rue" de Jacques Datin.
La voix de Julien comme un cœur qui bat, celui du cabaret et de son histoire ; l'accordéon de Gérald comme une respiration, celle qui faisait gonfler les poitrines, pas toutes angevines.
Gérald Elliot à l'accordéon (et à la scie musicale) est plus qu'un compagnon accompagnateur, apportant aussi sa présence corporelle en miroir ou en opposition du jeu de Julien Fanthou. N'étant pas en reste vocalement, Gérald interprète un magnifique "Dans ma rue" de Jacques Datin.
La voix de Julien comme un cœur qui bat, celui du cabaret et de son histoire ; l'accordéon de Gérald comme une respiration, celle qui faisait gonfler les poitrines, pas toutes angevines.
"Le Goujon Folichon"
Cabaret de Maison Close
Mise en scène : Caroline Loeb.
Avec : Julien Fanthou, baryton et Gérald Elliott, accodéon.
Lumière : Anne Coudret.
Compagnie Le Banket.
Jusqu'au 25 mai 2016.
Mercredi à 19 h.
Théâtre du Marais, Paris 3e, 01 71 73 97 83.
>> theatredumarais.fr
Mise en scène : Caroline Loeb.
Avec : Julien Fanthou, baryton et Gérald Elliott, accodéon.
Lumière : Anne Coudret.
Compagnie Le Banket.
Jusqu'au 25 mai 2016.
Mercredi à 19 h.
Théâtre du Marais, Paris 3e, 01 71 73 97 83.
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