© Elian Bachini.
Sous la plume virtuose de Shakespeare, le théâtre se fait ici conte pour partir à l'exploration de l'âme humaine et faire de la description des noirs travers de l'être, habité de jalousie, de pouvoir, de folie et de tyrannie, une pérégrination dont l'étape finale est une pirouette aux allures de burlesque… Le tout empruntant des cheminements sinueux allant de la mort à l'amour.
Pour mémoire, la fable qui nous est contée traite d'un royal jaloux, monarque de Bohême, qui, dans sa déraison, fait moult misère à sa moitié qu'il soupçonne infidèle et crée fort désagrément à son ancien ami, majesté régnante de Sicile, qu'il croit destinataire de l'adultère. Ce motif aux reliefs tragiques se pare in fine des ornements de la comédie.
Les spectateurs dès leur arrivée sont attirés par quelques gais brouhahas et notes émises par divers saxophone, clarinette, accordéon et autres tambours. Cette musique vagabonde s'échappe d'une structure légère à la transparence lactée, ayant fonction de loges où plusieurs comédiens musiciens entament leurs métamorphoses. Cette opération accomplie, nos saltimbanques, dans une pratique endiablée de fanfare, conduisent le public curieux dans ce lieu, le cœur du théâtre, où toutes féeries et magies opèrent, qui devient ici, pour le sujet qui nous préoccupe, le château de Leontes, roi de Bohême.
Pour mémoire, la fable qui nous est contée traite d'un royal jaloux, monarque de Bohême, qui, dans sa déraison, fait moult misère à sa moitié qu'il soupçonne infidèle et crée fort désagrément à son ancien ami, majesté régnante de Sicile, qu'il croit destinataire de l'adultère. Ce motif aux reliefs tragiques se pare in fine des ornements de la comédie.
Les spectateurs dès leur arrivée sont attirés par quelques gais brouhahas et notes émises par divers saxophone, clarinette, accordéon et autres tambours. Cette musique vagabonde s'échappe d'une structure légère à la transparence lactée, ayant fonction de loges où plusieurs comédiens musiciens entament leurs métamorphoses. Cette opération accomplie, nos saltimbanques, dans une pratique endiablée de fanfare, conduisent le public curieux dans ce lieu, le cœur du théâtre, où toutes féeries et magies opèrent, qui devient ici, pour le sujet qui nous préoccupe, le château de Leontes, roi de Bohême.
© Elian Bachini.
D'entrée de jeu, la délectation première est visuelle et auditive. Sous les notes enthousiastes des musiciens comédiens et dans le froufrou de leurs costumes bariolés, la féerie théâtrale de l'Agence commence. Du conte, la trame est gardée mais le parti pris est résolument tourné vers une expression décomplexée empruntant, dans le prologue, au déambulatoire festif des arts de la rue pour finir avec une liberté clownesque propre au cirque.
Effectuant une réduction réussie et goûteuse de la pièce de cinq actes en trois, Philippe Car dynamise, voire dynamite façon feu d'artifice son sujet. Le premier acte installe la tragédie en terre de Bohême, le deuxième amène légèreté et fantaisie sous le ciel de Sicile et le troisième, enrichie du personnage du Temps, joue les perturbateurs amuseurs entraînant l'ensemble vers le merveilleux et le féerique.
Les comédiens usant d'une palette d'interprétation colorée distillent poésie, fureur, colère, émotion et hilarité dans une rythmique échevelé, aidé par une mise en scène inventive et pleine d'énergie. L'humour est constamment présent, pétillant, construit sur des anachronismes se référant à l'actualité et sur un comique moqueur farci d'autodérision. Un spectacle d'une fraîcheur vive et intelligente qui laisse le spectateur la tête dans les étoiles, avec l'heureuse impression d'avoir participé à une folle équipée dans un conte de fées en version déjanté.
Effectuant une réduction réussie et goûteuse de la pièce de cinq actes en trois, Philippe Car dynamise, voire dynamite façon feu d'artifice son sujet. Le premier acte installe la tragédie en terre de Bohême, le deuxième amène légèreté et fantaisie sous le ciel de Sicile et le troisième, enrichie du personnage du Temps, joue les perturbateurs amuseurs entraînant l'ensemble vers le merveilleux et le féerique.
Les comédiens usant d'une palette d'interprétation colorée distillent poésie, fureur, colère, émotion et hilarité dans une rythmique échevelé, aidé par une mise en scène inventive et pleine d'énergie. L'humour est constamment présent, pétillant, construit sur des anachronismes se référant à l'actualité et sur un comique moqueur farci d'autodérision. Un spectacle d'une fraîcheur vive et intelligente qui laisse le spectateur la tête dans les étoiles, avec l'heureuse impression d'avoir participé à une folle équipée dans un conte de fées en version déjanté.
"Le Conte d'hiver"
© Elian Bachini.
D'après William Shakespeare.
Adaptation et écriture : Philippe Car et Yves Fravega.
Mise en scène : Philippe Car.
Comédiens-musiciens : Valérie Bournet, Francisco Cabello, Philippe Car, Nicolas Delorme, Lucie Botiveau, Vincent Trouble.
Assistanat mise en scène : Laurence Bournet.
Musiques et direction d’orchestre : Vincent Troube.
Création lumière : Julo Etiévant.
Costumes : Christian Burle.
Décors et accessoires : André Ghiglione et Pierre Baudin.
Contributions de : Sophie Rigaud et Luki Millet
Restauration : Jean Marie Bergey et Benjamin Olinet.
Création son : Pedro Theurier.
Régie lumière et son : Jean-Yves Pillone.
Régie plateau et régie générale : Jean-Marie Bergey.
Adaptation et écriture : Philippe Car et Yves Fravega.
Mise en scène : Philippe Car.
Comédiens-musiciens : Valérie Bournet, Francisco Cabello, Philippe Car, Nicolas Delorme, Lucie Botiveau, Vincent Trouble.
Assistanat mise en scène : Laurence Bournet.
Musiques et direction d’orchestre : Vincent Troube.
Création lumière : Julo Etiévant.
Costumes : Christian Burle.
Décors et accessoires : André Ghiglione et Pierre Baudin.
Contributions de : Sophie Rigaud et Luki Millet
Restauration : Jean Marie Bergey et Benjamin Olinet.
Création son : Pedro Theurier.
Régie lumière et son : Jean-Yves Pillone.
Régie plateau et régie générale : Jean-Marie Bergey.
© Elian Bachini.
Agence de Voyages Imaginaires Compagnie Philippe Car.
Durée : 1 h 40 sans entracte.
Conseillé à partir de 10 ans.
Tournée
28 janvier 2017 : Le Reflet, Vevey (Suisse).
31 janvier 2017 : Maison des Arts du Léman, Thonon-les-Bains (74).
1er février 2017 : Maison des Arts du Léman, Thonon-les-Bains (74)
4 mars 2017 : Théâtre André Malraux, Chevilly-Larue (94).
9 et 10 mars 2017 : Espace Lino Ventura, Garges-lès-Gonesse (95).
14 mars 2017 : La Renaissance, Mondeville (14).
17 et 18 mars 2017 : Les Passerelles, Pontault-Combault (77).
5 mai 2017 : Théâtre Jean Le Bleu, Manosque (04).
9 au 11 mai 2017 : Bonlieu, Annecy (74).
16 au 19 mai 2017 : Théâtre de la Renaissance, Oullins (69).
>> voyagesimaginaires.fr
Durée : 1 h 40 sans entracte.
Conseillé à partir de 10 ans.
Tournée
28 janvier 2017 : Le Reflet, Vevey (Suisse).
31 janvier 2017 : Maison des Arts du Léman, Thonon-les-Bains (74).
1er février 2017 : Maison des Arts du Léman, Thonon-les-Bains (74)
4 mars 2017 : Théâtre André Malraux, Chevilly-Larue (94).
9 et 10 mars 2017 : Espace Lino Ventura, Garges-lès-Gonesse (95).
14 mars 2017 : La Renaissance, Mondeville (14).
17 et 18 mars 2017 : Les Passerelles, Pontault-Combault (77).
5 mai 2017 : Théâtre Jean Le Bleu, Manosque (04).
9 au 11 mai 2017 : Bonlieu, Annecy (74).
16 au 19 mai 2017 : Théâtre de la Renaissance, Oullins (69).
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