Thomas Dutronc © Yann Orhan.
À l'affiche du premier concert du festival, place à Thomas Dutronc's Band of Gypsies. L'artiste présente sa prestation scénique comme une suite de "Frenchy" (2020), album où il reprenait des hits plus ou moins récents tels que "Get Lucky" (Daft Punk) et de grands classiques tels que "Petite fleur" (Sidney Bechet) et des standards de chansons françaises comme "C'est si bon". Ces deux derniers titres sont de la partie. Il reprend aussi quelques compositions de son premier album "Comme un manouche sans guitare" (2007) avec "J'aime plus Paris" ou du dernier opus avec son père "Dutronc & Dutronc" (2022) où il chante sur scène "Gentleman cambrioleur" et "Aragon".
D'autres standards de la chanson française suivent comme "La Javanaise" (Gainsbourg), "Syracuse" (Salvador), "Que reste-t-il de nos amours ?", ainsi qu'une nouvelle création intitulée "Il n'est jamais trop tard", accompagnée à la batterie par Denis Benarrosh qui donne le tempo avec une sonorité sèche et sonore sur les fûts.
D'autres standards de la chanson française suivent comme "La Javanaise" (Gainsbourg), "Syracuse" (Salvador), "Que reste-t-il de nos amours ?", ainsi qu'une nouvelle création intitulée "Il n'est jamais trop tard", accompagnée à la batterie par Denis Benarrosh qui donne le tempo avec une sonorité sèche et sonore sur les fûts.
© DR.
Le chanteur-compositeur s'est rapidement fait un prénom grâce à de très belles compositions musicalement bien ficelées en prenant une trajectoire tout en jazz manouche. L'admiration et l'influence du grand Django Reinhardt (1910-1953), créateur de ce courant musical, sont d'ailleurs très présentes durant le concert qui démarre toutefois et de façon originale avec Carmen de Bizet, dans une version jazz bien évidemment.
On découvre, tout du long du concert, une présence discrète à la guitare, acoustique ou électrique, de l'artiste en appui de Rocky Gresset, en lead guitar pour la première partie composée essentiellement des reprises de standards français dans des accords où les pointés s'enchaînent quand, pour la seconde partie, avec Stochelo Rosenberg en lead guitar, il nous régale de ses solos dans, entre autres, "Manoir de mes rêves" (1943) de Django Reinhardt, composition toute langoureuse où les accords aux instruments à cordes s'enchaînent dans un double tempo aux attaques rapides, alors que l'amorce et la ligne mélodique sont dans un rythme lent.
Le tempo est tranquille avec une batterie qui joue de ses balais ou de ses baguettes selon les chansons pour accompagner la voix doucement grave et enrobée de Thomas Dutronc. Derrière les cuivres où des solos de saxophone de Dominique Mandin accompagnent le chanteur, quand trompette et trombone, de Malo Mazurié et Michaël Ballue, poussent des accords en appui alors qu'aux guitares, à tour de rôle, Rocky Gresset, Stochelo Rosenberg font résonner un jazz manouche dans sa plus pure tradition. Un délice pour les oreilles.
On découvre, tout du long du concert, une présence discrète à la guitare, acoustique ou électrique, de l'artiste en appui de Rocky Gresset, en lead guitar pour la première partie composée essentiellement des reprises de standards français dans des accords où les pointés s'enchaînent quand, pour la seconde partie, avec Stochelo Rosenberg en lead guitar, il nous régale de ses solos dans, entre autres, "Manoir de mes rêves" (1943) de Django Reinhardt, composition toute langoureuse où les accords aux instruments à cordes s'enchaînent dans un double tempo aux attaques rapides, alors que l'amorce et la ligne mélodique sont dans un rythme lent.
Le tempo est tranquille avec une batterie qui joue de ses balais ou de ses baguettes selon les chansons pour accompagner la voix doucement grave et enrobée de Thomas Dutronc. Derrière les cuivres où des solos de saxophone de Dominique Mandin accompagnent le chanteur, quand trompette et trombone, de Malo Mazurié et Michaël Ballue, poussent des accords en appui alors qu'aux guitares, à tour de rôle, Rocky Gresset, Stochelo Rosenberg font résonner un jazz manouche dans sa plus pure tradition. Un délice pour les oreilles.
Laurent de Wilde et Ray Lema © Olivier Hoffschir.
"Le Châtelet fait son Jazz"
Du 22 au 27 mai 2024.
Théâtre du Châtelet, 1, place du Châtelet, Paris 1er.
>> chatelet.com
Concert le 22 mai de Thomas Dutronc's Band Of Gypsies.
Guitare et chant : Thomas Dutronc.
Guitare : Rocky Gresset, Stochelo Rosenberg.
Piano : Éric Legnini.
Basse : Thomas Bramerie.
Batterie : Denis Benarrosh.
Trompette et arrangements de cuivres : Malo Mazurié.
Trombone : Michaël Ballue.
Saxophone et flûte : Dominique Mandin.
S'y sont égalemet produits :
Aurore Voilqué Quartet (23 mai) ;
Molly Johnson (24 mai) ;
Jazz & Goûter du Sunset/Le Tour Du Monde De Laurent De Wilde (25 mai) ;
Lindy Hop/Pierre Et Le Loup... Et Le Jazz !/We Love Ella (26 mai) ;
Women In Jazz/Soirée 70 ans de Jazz Magazine (27 mai).
Du 22 au 27 mai 2024.
Théâtre du Châtelet, 1, place du Châtelet, Paris 1er.
>> chatelet.com
Concert le 22 mai de Thomas Dutronc's Band Of Gypsies.
Guitare et chant : Thomas Dutronc.
Guitare : Rocky Gresset, Stochelo Rosenberg.
Piano : Éric Legnini.
Basse : Thomas Bramerie.
Batterie : Denis Benarrosh.
Trompette et arrangements de cuivres : Malo Mazurié.
Trombone : Michaël Ballue.
Saxophone et flûte : Dominique Mandin.
S'y sont égalemet produits :
Aurore Voilqué Quartet (23 mai) ;
Molly Johnson (24 mai) ;
Jazz & Goûter du Sunset/Le Tour Du Monde De Laurent De Wilde (25 mai) ;
Lindy Hop/Pierre Et Le Loup... Et Le Jazz !/We Love Ella (26 mai) ;
Women In Jazz/Soirée 70 ans de Jazz Magazine (27 mai).