© Élizabeth Carecchio/Cie Louis Brouillard.
L’histoire se déroule en deux parties, dans les années 1960 et dans les années 2000 avec Franck, la vingtaine, jeune vendeur sans expérience. Il est entouré par des vendeurs expérimentés pour la première période et par des vendeurs débutants pour la deuxième période, âgés à chaque fois d’une cinquantaine d’années.
C’est une pièce en miroir avec les mêmes moments forts. Ce qui dégoupille quelque peu l’intérêt de la pièce. Le thème ? Nous sommes dans le milieu du commerce et l’auteur décline les coulisses de la vente au porte à porte avec en toile de fond les exigences qu’une entreprise peut demander à ses collaborateurs.
Histoire dont l’originalité n’est pas au rendez-vous. Le bât blesse quelque peu dans la construction de la pièce. Non pas que ce soit bancal mais l’histoire a une progression rythmique et émotionnelle qui monte progressivement et ce de façon linéaire sans rupture et sans à-coup. Tout est progressif sans qu’il y ait quelques cassures dans la construction qui pourraient donner quelques pauses ou faux rythmes à la pièce.
C’est une pièce en miroir avec les mêmes moments forts. Ce qui dégoupille quelque peu l’intérêt de la pièce. Le thème ? Nous sommes dans le milieu du commerce et l’auteur décline les coulisses de la vente au porte à porte avec en toile de fond les exigences qu’une entreprise peut demander à ses collaborateurs.
Histoire dont l’originalité n’est pas au rendez-vous. Le bât blesse quelque peu dans la construction de la pièce. Non pas que ce soit bancal mais l’histoire a une progression rythmique et émotionnelle qui monte progressivement et ce de façon linéaire sans rupture et sans à-coup. Tout est progressif sans qu’il y ait quelques cassures dans la construction qui pourraient donner quelques pauses ou faux rythmes à la pièce.
© Élizabeth Carecchio/Cie Louis Brouillard.
Le style de Pommerat flirte avec le parler, parfois argotique, parfois direct et sans ambages des VRP. Il est lâché, presque familier et donne un timbre truculent à l’histoire.
Du beau titre que Pommerat a choisi, le lecteur peut être surpris. L’auteur, à mon sens, n’a pas exploité le filon "historique" du commerce et l’histoire contée n’a rien de "fabuleuse". Elle raconte les soubresauts ou mouvements d’humeur que la vie, personnelle ou professionnelle, peut réserver avec son pré-carré de perdants et de gagnants. C’est une histoire qui manque de final car la fin se devine par la construction en miroir qui en est faite.
La pièce est construite avec deux champs distincts qui cohabitent tout au long de la pièce et qui sont à tour de rôle… Franck et les autres vendeurs, l’expérience face au manque d’expérience et gagnants contre perdants. Ces différents champs donnent une vue différente à chaque situation par deux biais opposés.
Du beau titre que Pommerat a choisi, le lecteur peut être surpris. L’auteur, à mon sens, n’a pas exploité le filon "historique" du commerce et l’histoire contée n’a rien de "fabuleuse". Elle raconte les soubresauts ou mouvements d’humeur que la vie, personnelle ou professionnelle, peut réserver avec son pré-carré de perdants et de gagnants. C’est une histoire qui manque de final car la fin se devine par la construction en miroir qui en est faite.
La pièce est construite avec deux champs distincts qui cohabitent tout au long de la pièce et qui sont à tour de rôle… Franck et les autres vendeurs, l’expérience face au manque d’expérience et gagnants contre perdants. Ces différents champs donnent une vue différente à chaque situation par deux biais opposés.
Il y a aussi un rapport inversé entre les deux époques. Dans la première époque, c’est la jeunesse face à une certaine expérience. Une jeunesse qui balbutie au début pour gagner en force et en maturité devant une expérience qui devient déclinante. Dans la seconde période, le rapport s’inverse avec une jeunesse forte de son expérience mais qui décline devant des gens âgés, sans expérience, et qui gagnent en succès.
La pièce est intéressante car elle donne une vision des coulisses du commerce sans pour autant nous mener vers des rivages où la fable aurait pu taquiner le fabuleux.
• "La grande et fabuleuse histoire du commerce" de Joël Pommerat.
Éditions Actes Sud Papiers - Hors collection.
Sortie : Octobre 2012.
La pièce a été créée en décembre 2011 à la Comédie de Béthune.
Mise en scène : Joël Pommerat.
Durée : 1 h 20.
Une création théâtrale de Joël Pommerat
Création lumière : Éric Soyer assisté de Renaud Fouquet.
Scénographie : Éric Soyer.
Musique : Antonin Leymarie.
Création vidéo : Renaud Rubiano.
Avec : Éric Forterre, Ludovic Molière, Hervé Blanc, Jean-Claude Perrin, Patrick Bebi.
Tournée 2013.
Du 29 janvier au 1er février 2013 : La Coursive, La Rochelle (17).
Les 14 et 15 février 2013 : La Comète, Châlons-en-Champagne (51).
Du 5 mars au 8 mars 2013 : Scène Nationale de Petit-Quevilly, Petit-Quevilly (76).
La pièce est intéressante car elle donne une vision des coulisses du commerce sans pour autant nous mener vers des rivages où la fable aurait pu taquiner le fabuleux.
• "La grande et fabuleuse histoire du commerce" de Joël Pommerat.
Éditions Actes Sud Papiers - Hors collection.
Sortie : Octobre 2012.
La pièce a été créée en décembre 2011 à la Comédie de Béthune.
Mise en scène : Joël Pommerat.
Durée : 1 h 20.
Une création théâtrale de Joël Pommerat
Création lumière : Éric Soyer assisté de Renaud Fouquet.
Scénographie : Éric Soyer.
Musique : Antonin Leymarie.
Création vidéo : Renaud Rubiano.
Avec : Éric Forterre, Ludovic Molière, Hervé Blanc, Jean-Claude Perrin, Patrick Bebi.
Tournée 2013.
Du 29 janvier au 1er février 2013 : La Coursive, La Rochelle (17).
Les 14 et 15 février 2013 : La Comète, Châlons-en-Champagne (51).
Du 5 mars au 8 mars 2013 : Scène Nationale de Petit-Quevilly, Petit-Quevilly (76).