© J.-C. Donda.
Et pour enseigner les bonnes manières de vie sexuelle, l'ouvrage s'intéresse à la bonne santé, au plaisir et aux positions. Il est dit en substance de bien nourrir la femme, d'être propre et de savoir badiner avant que l'instrument de l'homme ne se conjoigne à l'huis… le mystère de l'amour apparaissant si Dieu le veut bien.
Dans la proposition au public de Didier Carrier, le Cheikh (Stefan Godin) est un conférencier un peu bonimenteur et dominateur accompagné d'une assistante (Bénédicte Bosc) un peu idiote et naïve. Comme ahuris de gêne tous deux devant le souverain rendu invisible.
Le couple aborde avec force salamalecs et circonlocutions, manières de séduire et faire rire le sujet et sa complexité… Et pour aborder l'existence des sentiments et leur réciprocité entre homme et femme, ils usent du subterfuge du conte. Celui du poète pauvre et de la célèbre chanteuse.
Le côté forcément mécaniste du propos est dépassé par le jeu discrètement clownesque. Les personnages s'échauffent et, dans l'intimité d'un public à la jauge réduite*, développent une drôlerie communicative. Les personnages prennent progressivement une saveur et un poids d'humanité. Leur orientalisme un peu désuet est des plus délicieux, charme et enchante. Le public est conquis.
*Le spectacle peut être joué en appartement.
Dans la proposition au public de Didier Carrier, le Cheikh (Stefan Godin) est un conférencier un peu bonimenteur et dominateur accompagné d'une assistante (Bénédicte Bosc) un peu idiote et naïve. Comme ahuris de gêne tous deux devant le souverain rendu invisible.
Le couple aborde avec force salamalecs et circonlocutions, manières de séduire et faire rire le sujet et sa complexité… Et pour aborder l'existence des sentiments et leur réciprocité entre homme et femme, ils usent du subterfuge du conte. Celui du poète pauvre et de la célèbre chanteuse.
Le côté forcément mécaniste du propos est dépassé par le jeu discrètement clownesque. Les personnages s'échauffent et, dans l'intimité d'un public à la jauge réduite*, développent une drôlerie communicative. Les personnages prennent progressivement une saveur et un poids d'humanité. Leur orientalisme un peu désuet est des plus délicieux, charme et enchante. Le public est conquis.
*Le spectacle peut être joué en appartement.
"La Prairie parfumée où s'ébattent les plaisirs"
© J.-C. Donda.
D'après le traité d'érotologie de Mouhammad al-Nafzâwî.
Traduction : René R. Khawam (Editions Phébus).
Mise en scène : Didier Carrier.
Avec : Bénédicte Bosc et Stefan Godin.
Costumes : Florence Magni.
Durée : 1 h 10.
Du 11 septembre au 8 novembre 2014.
Jeudi, vendredi et samedi à 21 h 30.
Théâtre de l'Essaïon, Paris 4e, 01 42 78 46 42.
>> essaion-theatre.com
Traduction : René R. Khawam (Editions Phébus).
Mise en scène : Didier Carrier.
Avec : Bénédicte Bosc et Stefan Godin.
Costumes : Florence Magni.
Durée : 1 h 10.
Du 11 septembre au 8 novembre 2014.
Jeudi, vendredi et samedi à 21 h 30.
Théâtre de l'Essaïon, Paris 4e, 01 42 78 46 42.
>> essaion-theatre.com