© Victor Tonelli.
Les vexations anodines , les sous-entendus, les violences verbales, les insultes, les rires gras qui composent le socle des paillardises et autres regard archétypaux sur les femmes. Dans la rue, au bureau, dans la ville. Le machisme ordinaire et les tracas, les souffrances, l'usure qui en découlent.
Dans cette histoire, les anecdotes se succèdent, entrent en résonance et alimentent, par leur flux continu, une conscience de plus en plus excitée et fragilisée. Les épisodes s'enchevêtrent. Leur violence, leur exubérance croissent. Le cumul des faits s'agglutine jusqu'à produire des hallucinations.
Le spectateur est happé par le récit de cette femme qui aimerait bien comprendre le rôle que lui imposent (à elle et à ses consœurs) les hommes. Le pourquoi de ce qui les anime quand ils parlent d'elles. Mère ou putain ou princesse. La conception qu'ils se font de leurs devoirs envers elle, leur manière de pouvoir qui leur fait les assujettir par le geste et le langage, et qui révèle pourtant à la réflexion comme une impuissance chronique à rencontrer l'autre sexe.
Une incapacité à faire des découvertes mutuelles, à se répartir des fonctions de manière naturelle et des compétences.
La femme de Pierre Notte voit la vie côté rude et rêve de douceur. Quelque chose comme l'amour.
Muriel Gaudin endosse le personnage et porte le rôle à un haut niveau d'intensité et de précision. La comédienne rend sensible les phénomènes d'obsession, les troubles qui agitent la conscience. Elle atteint des paroxysmes. La pièce se voit à la fois comme une épopée picaresque avec sa part d'humour et de fantaisie et comme une approche d'une danse rituelle qui caresse le danger.
Le spectateur et la spectatrice applaudissent de concert cette histoire d'une Fille du feu.
Dans cette histoire, les anecdotes se succèdent, entrent en résonance et alimentent, par leur flux continu, une conscience de plus en plus excitée et fragilisée. Les épisodes s'enchevêtrent. Leur violence, leur exubérance croissent. Le cumul des faits s'agglutine jusqu'à produire des hallucinations.
Le spectateur est happé par le récit de cette femme qui aimerait bien comprendre le rôle que lui imposent (à elle et à ses consœurs) les hommes. Le pourquoi de ce qui les anime quand ils parlent d'elles. Mère ou putain ou princesse. La conception qu'ils se font de leurs devoirs envers elle, leur manière de pouvoir qui leur fait les assujettir par le geste et le langage, et qui révèle pourtant à la réflexion comme une impuissance chronique à rencontrer l'autre sexe.
Une incapacité à faire des découvertes mutuelles, à se répartir des fonctions de manière naturelle et des compétences.
La femme de Pierre Notte voit la vie côté rude et rêve de douceur. Quelque chose comme l'amour.
Muriel Gaudin endosse le personnage et porte le rôle à un haut niveau d'intensité et de précision. La comédienne rend sensible les phénomènes d'obsession, les troubles qui agitent la conscience. Elle atteint des paroxysmes. La pièce se voit à la fois comme une épopée picaresque avec sa part d'humour et de fantaisie et comme une approche d'une danse rituelle qui caresse le danger.
Le spectateur et la spectatrice applaudissent de concert cette histoire d'une Fille du feu.
"L'Histoire d'une femme"
© Victor Tonelli.
Texte : Pierre Notte (texte publié aux éditions Quatre-Vents/L'avant-scène théâtre).
Mise en scène : Pierre Notte.
Avec : Muriel Gaudin.
Lumières : Antonio de Carvalho.
Durée : 1 h 10.
Du 17 mars au 7 mai 2017.
Jeudi, vendredi et samedi à 19 h, dimanche à 17 h 30.
Théâtre de Poche-Montparnasse, Paris 6e, 01 45 44 50 21.
>> theatredepoche-montparnasse.com
Mise en scène : Pierre Notte.
Avec : Muriel Gaudin.
Lumières : Antonio de Carvalho.
Durée : 1 h 10.
Du 17 mars au 7 mai 2017.
Jeudi, vendredi et samedi à 19 h, dimanche à 17 h 30.
Théâtre de Poche-Montparnasse, Paris 6e, 01 45 44 50 21.
>> theatredepoche-montparnasse.com