© David Krüger.
Le spectateur découvre comment, des salles du palais royal aux places de Londres plongées dans la nuit et le brouillard, se tissent les liens entre des personnes que tout sépare, découvre les effets de démultiplication dévastateurs que provoque l’idéal de vertu qui fonde un peuple... lorsque se cristallisent les forces de la raison d’État, de l’Amour confrontés à la jalousie, la cupidité, la voracité et la vengeance. L’histoire de Marie Tudor est celle d’une chute annoncée. Du monarque au tyran.
Marie Tudor se présente comme un conte populaire qui dévoile le dessous des cartes. Précis et toujours actuel…
Victor Hugo théorisa le drame, enfanta le théâtre populaire, le roman populaire et le roman policier. Il rêva peut-être le cinéma.
C’est cette intuition que Pascal Faber concrétise dans sa mise en scène. Avec une grande justesse et délicatesse dans la forme.
Marie Tudor se présente comme un conte populaire qui dévoile le dessous des cartes. Précis et toujours actuel…
Victor Hugo théorisa le drame, enfanta le théâtre populaire, le roman populaire et le roman policier. Il rêva peut-être le cinéma.
C’est cette intuition que Pascal Faber concrétise dans sa mise en scène. Avec une grande justesse et délicatesse dans la forme.
Dans cette mise en scène, les images obéissent à un dispositif simple, dépouillé mais non dénué de sophistication. Les rideaux de scène et de fond tendus, noirs, facilitent les entrées et les sorties ; les rais de lumière au halo précis fondent le mystère et le drame, donnent aux scènes de transitions fluidité et aux postures des personnages relief. Le code couleur simple adopté pour les costumes fonde la hiérarchie et souligne les champs de force. La reine, l’orpheline, le traitre, le comploteur, le persécuté…
La distribution juste (les comédiens sont tous épatants) apporte émotion, netteté et lisibilité au récit ainsi qu’aux passions représentées. Le jeu naturel procure un plaisir immédiat. Étonnamment contemporain comme une prescience de cinéma.
La distribution juste (les comédiens sont tous épatants) apporte émotion, netteté et lisibilité au récit ainsi qu’aux passions représentées. Le jeu naturel procure un plaisir immédiat. Étonnamment contemporain comme une prescience de cinéma.
"Marie Tudor"
© David Krüger.
Texte : Victor Hugo.
Mise en scène : Pascal Faber.
Assistante mise en scène : Sophie Lepionnier.
Avec : Pierre Azema, Stephane Dauch, Christophe Borie, Pascal Guignard, Frédéric Jeannot, Flore Vannier-Moreau, Florence Lecorre, Séverine Cojannot, Sacha Petronijevic.
Spectacle du 12 octobre au 27 novembre 2011.
Relâche le 23 octobre et le 6 novembre 2011.
Du mardi au samedi à 21 h 30, dimanches à 15 h.
Le Lucernaire, Paris 6e, 01 45 44 57 34.
>> lucernaire.fr
Du 7 mars au 22 juin 2013.
Du mardi au samedi à 21 h 30, dimanche à 17 h.
Relâches : 11, 12, 19, 25, 26, 27, 28 avril et 2, 4 ,12, 16 et 17 mai.
Le Lucernaire, Paris 6e, 01 45 44 57 34.
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Mise en scène : Pascal Faber.
Assistante mise en scène : Sophie Lepionnier.
Avec : Pierre Azema, Stephane Dauch, Christophe Borie, Pascal Guignard, Frédéric Jeannot, Flore Vannier-Moreau, Florence Lecorre, Séverine Cojannot, Sacha Petronijevic.
Spectacle du 12 octobre au 27 novembre 2011.
Relâche le 23 octobre et le 6 novembre 2011.
Du mardi au samedi à 21 h 30, dimanches à 15 h.
Le Lucernaire, Paris 6e, 01 45 44 57 34.
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Du 7 mars au 22 juin 2013.
Du mardi au samedi à 21 h 30, dimanche à 17 h.
Relâches : 11, 12, 19, 25, 26, 27, 28 avril et 2, 4 ,12, 16 et 17 mai.
Le Lucernaire, Paris 6e, 01 45 44 57 34.
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