© Béranger.
Entre bustier et plume d'aigrette, robe noire pastillée de velours et casquette de marlou, la prestation affirme une formule cabaret à la fois pleinement fidèle à l'œuvre et qui assume une liberté pleine de gaité et d'inventivité.
Chaque chanson fait l'objet d'une mini scène de théâtre où chacune fait le show au service du chant et du texte. Le spectateur est conquis par une vitalité scénique pétulante et pétillante.
Le spectateur retrouve la loge où l'on se démaquille, rencontre Pedro Ramirez, ce lanceur de couteaux qui a la vue qui baisse, ce vieil homme propriétaire des brumes matinales. Il éprouve l'ivresse des fromages, ressent les désirs cachés du métro cassés par le dur retour à la réalité et partage la révolte de qui ose choisir, contre tous les usages, une tarte à la noix de coco.
Chaque chanson fait l'objet d'une mini scène de théâtre où chacune fait le show au service du chant et du texte. Le spectateur est conquis par une vitalité scénique pétulante et pétillante.
Le spectateur retrouve la loge où l'on se démaquille, rencontre Pedro Ramirez, ce lanceur de couteaux qui a la vue qui baisse, ce vieil homme propriétaire des brumes matinales. Il éprouve l'ivresse des fromages, ressent les désirs cachés du métro cassés par le dur retour à la réalité et partage la révolte de qui ose choisir, contre tous les usages, une tarte à la noix de coco.
© Béranger.
Il hallucine devant les documentaires animaliers de la nuit, aime bien Paulo qui aimant Virginie (professeur de Français) découvre qu'on met un "S" à "toujours". Ravi, il divague dans cet univers marqué à la fois par un doux-amer sans amertume, un aigre-doux sans aigreur, une causticité sans méchanceté une mélancolie sans tristesse.
Plongé dans cette forme (rare) d'humour rêveur, il retrouve aussi cette manière un peu matoise de rendre compte des incongruités et banalités de la vie qui propage, pour qui l'écoute, un sens de l'autodérision. Ce qui provoque un effet comique irrésistible.
Dans ce tour de chant Caroline, Nolwenn et Claire se révèlent nièces des frères Jacques et de Jacques Prévert.
François Morel (qui joue dans un autre théâtre) a été fort surpris de découvrir aussi joliment détriplé son double au féminin.
Un plaisir à ne pas rater.
Plongé dans cette forme (rare) d'humour rêveur, il retrouve aussi cette manière un peu matoise de rendre compte des incongruités et banalités de la vie qui propage, pour qui l'écoute, un sens de l'autodérision. Ce qui provoque un effet comique irrésistible.
Dans ce tour de chant Caroline, Nolwenn et Claire se révèlent nièces des frères Jacques et de Jacques Prévert.
François Morel (qui joue dans un autre théâtre) a été fort surpris de découvrir aussi joliment détriplé son double au féminin.
Un plaisir à ne pas rater.
"Caroline Ferry chante François Morel"
Spectacle musical tout public.
Texte : François Morel et Nicole Guillin.
Musiques : Reinhardt Wagner, Juliette, Vincent Delerm et Antoine Sahler.
Mise en scène : Freddy Viau.
Avec : Caroline Ferry (chant), Nolwenn Tanet (accordéon), Claire Deligny (contrebasse).
Lumières : Kosta Asmanis.
Théâtre de l'Envol.
Durée : 1 h 15.
Du 10 Septembre au 7 Novembre 2015.
Jeudi, vendredi et samedi à 19 h 45.
Essaïon Théâtre, Paris 4e, 01 42 78 46 42.
>> essaion-theatre.com
Texte : François Morel et Nicole Guillin.
Musiques : Reinhardt Wagner, Juliette, Vincent Delerm et Antoine Sahler.
Mise en scène : Freddy Viau.
Avec : Caroline Ferry (chant), Nolwenn Tanet (accordéon), Claire Deligny (contrebasse).
Lumières : Kosta Asmanis.
Théâtre de l'Envol.
Durée : 1 h 15.
Du 10 Septembre au 7 Novembre 2015.
Jeudi, vendredi et samedi à 19 h 45.
Essaïon Théâtre, Paris 4e, 01 42 78 46 42.
>> essaion-theatre.com