Emma Jean-Thackray © DR.
Grand soir comme tous les soirs de ce festival qui ne manquent ni de talents créateurs ni de surprises. Premier concert avec Emma Jean-Thackray qui est à la fois productrice, cheffe d'orchestre, auteure et polyinstrumentiste anglaise. Elle a également créé son propre label. Figure montante du jazz, et pas qu'en Angleterre, elle s'est très vite fait remarquer avec son EP "Ley lines" en 2018.
Autour de la trompette d'Emma Jean-Thackray, du soubassophone de Ben Kelly et de la batterie de Dougal Taylor - au tempo rapide et très cadencé -, les claviers de Lyle Barton créent la liaison dans un dialogue musical entre instruments à vent et percussions. À tour de rôle, chacun mène la rythmique. Ainsi la trompette pousse ses octaves derrière Ben Kelly menant la ligne mélodique quand Dougal Taylor enchaîne ses gammes. Ou l'inverse avec le second quand les premiers l'accompagnent. Univers musical très riche dans lequel la cadence peut autant osciller dans un rythme caressant, enveloppant ou rapide.
Le soubassophone remplace la basse dans une construction "note à note" aux temps forts, au sens propre comme au sens figuré, et avec un son très vibrant, presque mystérieux. Dougal Taylor, usant avec talent des cymbales de charleston et de frappes soutenues des toms, accompagne Emma Thackray qui grimpe vocalement avec facilité dans les octaves dans "Mercury", parfois en mode "rap". La voix démarre doucement puis cela monte généralement pour finir dans les aigus pour certaines compositions.
Autour de la trompette d'Emma Jean-Thackray, du soubassophone de Ben Kelly et de la batterie de Dougal Taylor - au tempo rapide et très cadencé -, les claviers de Lyle Barton créent la liaison dans un dialogue musical entre instruments à vent et percussions. À tour de rôle, chacun mène la rythmique. Ainsi la trompette pousse ses octaves derrière Ben Kelly menant la ligne mélodique quand Dougal Taylor enchaîne ses gammes. Ou l'inverse avec le second quand les premiers l'accompagnent. Univers musical très riche dans lequel la cadence peut autant osciller dans un rythme caressant, enveloppant ou rapide.
Le soubassophone remplace la basse dans une construction "note à note" aux temps forts, au sens propre comme au sens figuré, et avec un son très vibrant, presque mystérieux. Dougal Taylor, usant avec talent des cymbales de charleston et de frappes soutenues des toms, accompagne Emma Thackray qui grimpe vocalement avec facilité dans les octaves dans "Mercury", parfois en mode "rap". La voix démarre doucement puis cela monte généralement pour finir dans les aigus pour certaines compositions.
Louis Cole, 2018 © Richard Thompson.
En deuxième partie de soirée, place à Louis Cole. Celui-ci a publié en ligne ses créations dès 2010 avec Knower, un duo qu'il a créé avec Geneviève Artadi. Bien que menant des carrières en solo respectives, ils jouent souvent ensemble. Louis Cole a sa chaîne Youtube "ForFunLouis" qui comptabilise deux millions de followers aujourd'hui. Il a été adoubé par Quincy Jones, il y a quelques années, qui l'avait convié chez lui. Le jeune Californien lui avait alors fait écouter ses reprises de Michael Jackson - "Pretty Young Thing" (1982) et "Bad" (1987) - qui n'avaient pas laissé insensible la légende de la musique.
L'univers musical de Louis Cole est très hétéroclite. Ainsi électro-pop, funk et jazz se croisent avec une batterie, son instrument de formation, tenant souvent le haut du pavé bien qu'il compose essentiellement au clavier. Sur scène, il peut passer directement à ce dernier, intervertissant parfois cymbales ride et crash, accompagné de Nat Wood à la basse, celui-ci pouvant reprendre directement la batterie laissée par Louis Cole en cours de route, jouant même des deux en même temps sur une chanson. Rien que ça !
Au milieu, clavier et piano forment la structure mélodique. C'est très rythmé et l'artiste, tel un caméléon, passe de la musique électronique à des phrasés très jazzy, basculant d'une voix grave vers l'aigu, tout en faisant quelques pas de danse, de façon amusante et robotique.
Le public, à la fin du concert, s'est approché en bas de scène, bougeant, dansant ou, pour les plus timides, faisant une "standing ovation" de leur siège lors de deux rappels laissant Louis Cole improviser… celui-ci n'ayant pas prévu un tel succès. Dur, dur… d'être une star du jazz !
"Jazz à la Villette"
Du 1er au 12 septembre 2021.
Du mardi au samedi à 20 h.
Dimanche 5 à 16 h 30 et le 12 à 16 h.
221, avenue Jean-Jaurès Paris 19e.
Réservations :
Cité de la musique - Philharmonie de Paris : 01 44 84 44 84.
La Villette : 01 40 03 75 75.
>> jazzalavillette.com
L'univers musical de Louis Cole est très hétéroclite. Ainsi électro-pop, funk et jazz se croisent avec une batterie, son instrument de formation, tenant souvent le haut du pavé bien qu'il compose essentiellement au clavier. Sur scène, il peut passer directement à ce dernier, intervertissant parfois cymbales ride et crash, accompagné de Nat Wood à la basse, celui-ci pouvant reprendre directement la batterie laissée par Louis Cole en cours de route, jouant même des deux en même temps sur une chanson. Rien que ça !
Au milieu, clavier et piano forment la structure mélodique. C'est très rythmé et l'artiste, tel un caméléon, passe de la musique électronique à des phrasés très jazzy, basculant d'une voix grave vers l'aigu, tout en faisant quelques pas de danse, de façon amusante et robotique.
Le public, à la fin du concert, s'est approché en bas de scène, bougeant, dansant ou, pour les plus timides, faisant une "standing ovation" de leur siège lors de deux rappels laissant Louis Cole improviser… celui-ci n'ayant pas prévu un tel succès. Dur, dur… d'être une star du jazz !
"Jazz à la Villette"
Du 1er au 12 septembre 2021.
Du mardi au samedi à 20 h.
Dimanche 5 à 16 h 30 et le 12 à 16 h.
221, avenue Jean-Jaurès Paris 19e.
Réservations :
Cité de la musique - Philharmonie de Paris : 01 44 84 44 84.
La Villette : 01 40 03 75 75.
>> jazzalavillette.com
Emma Jean-Thackray © DR.
Concert du Samedi 4 septembre
Emma-Jean Thackray
Emma-Jean Thackray : trompette, chant.
Dougal Taylor : batterie.
Ben Kelly : soubassophone.
Lyle Barton : claviers.
Louis Cole
Louis Cole : batterie, chant, claviers.
Chris Fishman : claviers.
Nate Wood : basse, batterie.
Genevieve Artadi : chant.
Emma-Jean Thackray
Emma-Jean Thackray : trompette, chant.
Dougal Taylor : batterie.
Ben Kelly : soubassophone.
Lyle Barton : claviers.
Louis Cole
Louis Cole : batterie, chant, claviers.
Chris Fishman : claviers.
Nate Wood : basse, batterie.
Genevieve Artadi : chant.