© Simon Gosselin.
Caméléon, tu fais comme le caméléon
Tu te fonds dans le décor
Caméléon, tu fais comme le caméléon
Toujours d'accord et dans le ton(1).
Sur scène, rien n'est statique, le jeu des apparences est mis en action à chaque instant, à chaque chanson, non seulement par de nombreux changements de costumes, mais aussi par des variations musicales, des transformations surprenantes de la scénographie qui évolue sans cesse comme une chrysalide à ses différents stades de métamorphose et un développement sans cesse renouvelé du thème principal dans les textes chantés.
Je sors pas du bon moule, j'suis pas fait pour la foule
J'rentre pas dans l'uniforme et le costume à moins qu'il y ait des plumes
Des plumes… des plumes(2).
Comme le dit Tony Melvil, principal auteur et compositeur, "le spectacle propose des chansons qui invitent à sortir du rang et à s'affranchir des codes." Cette écriture trace une sorte de poétique réalité qui parle autant au sensible qu'au vécu. Bref, qui est capable de toucher chacun. Dans le monde qui est le nôtre, mais qui est encore plus celui des enfants actuels, ce besoin mêlé de crainte, ce souci de l'apparence est démultiplié par cette seconde réalité qui nous accompagne de plus en plus : la virtuelle. Notre double numérique qui nous fait exister sur les réseaux sociaux via des photos, des avatars ou des visuels générés par l'IA.
Tu te fonds dans le décor
Caméléon, tu fais comme le caméléon
Toujours d'accord et dans le ton(1).
Sur scène, rien n'est statique, le jeu des apparences est mis en action à chaque instant, à chaque chanson, non seulement par de nombreux changements de costumes, mais aussi par des variations musicales, des transformations surprenantes de la scénographie qui évolue sans cesse comme une chrysalide à ses différents stades de métamorphose et un développement sans cesse renouvelé du thème principal dans les textes chantés.
Je sors pas du bon moule, j'suis pas fait pour la foule
J'rentre pas dans l'uniforme et le costume à moins qu'il y ait des plumes
Des plumes… des plumes(2).
Comme le dit Tony Melvil, principal auteur et compositeur, "le spectacle propose des chansons qui invitent à sortir du rang et à s'affranchir des codes." Cette écriture trace une sorte de poétique réalité qui parle autant au sensible qu'au vécu. Bref, qui est capable de toucher chacun. Dans le monde qui est le nôtre, mais qui est encore plus celui des enfants actuels, ce besoin mêlé de crainte, ce souci de l'apparence est démultiplié par cette seconde réalité qui nous accompagne de plus en plus : la virtuelle. Notre double numérique qui nous fait exister sur les réseaux sociaux via des photos, des avatars ou des visuels générés par l'IA.
© Simon Gosselin.
"En apparence", dans sa forme et dans son fond, développe une idée de libération. Mais aussi la joie enfantine et poétique du travestissement. Les mélodies sont parfois scandées sur un pur rock porté par la guitare électrique de Thomas Demuynck et les percussions de Mélissa Vanauberg, parfois acoustiques, aériennes, rêveuses, accompagnées par les violons de Tony Melvil.
Ce spectacle presque exclusivement musical est, à valeur égale, visuel, plastique grâce aux costumes inventifs de Sandrine Zimmer et à la très belle scénographie transformable et ingénieuse de Jane Joyet. À ceci s'ajoute la présence espiègle de Lauriane Durix, comédienne et chanteuse, qui joue le rôle d'une roady drôle et provocatrice et crée un riche lien de comédie avec le public.
La conception du spectacle va jusqu'au bout du questionnement sur l'apparence, en dévoilant à la fin l'envers du décor par un retournement total de la scène. Une cohérence qui montre toute la rigueur que Tony Melvil et son équipe apportent à la forme scénique. Une rigueur qui va de pair avec celle apportée aux compositions, au chant et au jeu.
Ce spectacle presque exclusivement musical est, à valeur égale, visuel, plastique grâce aux costumes inventifs de Sandrine Zimmer et à la très belle scénographie transformable et ingénieuse de Jane Joyet. À ceci s'ajoute la présence espiègle de Lauriane Durix, comédienne et chanteuse, qui joue le rôle d'une roady drôle et provocatrice et crée un riche lien de comédie avec le public.
La conception du spectacle va jusqu'au bout du questionnement sur l'apparence, en dévoilant à la fin l'envers du décor par un retournement total de la scène. Une cohérence qui montre toute la rigueur que Tony Melvil et son équipe apportent à la forme scénique. Une rigueur qui va de pair avec celle apportée aux compositions, au chant et au jeu.
© Simon Gosselin.
Enfants, parents et vieux enfants, vous serez réchauffés par l'aspect lumineux et tendre que En Apparence distribue généreusement et par la richesse des musiques et des chants live.
Un beau jour la dame et son manteau
Marchaient le long de l'océan
Elle rêvait, la dame et son manteau
S'envola d'un coup de vent
On fouilla longtemps et sans repos
Les dunes, la plage et l'océan
On ne retrouva ni le manteau
Ni la dame dedans(3).
◙ Bruno Fougniès
Vu en décembre 2024 au Théâtre de Saint-Maur, Saint-Maur-des-Fossés (94).
(1) Extrait de "Caméléon" de Tony Melvil, Thibaud Defever (texte) et Tony Melvil, Mélissa Vanauberg (musique).
(2) Extrait de "Des plumes" de Tony Melvil (texte) et Tony Melvil, Thomas Demuynck (musique).
(3) Extrait de "Le manteau" de Tony Melvil, Thibaud Defever (texte) et Tony Melvil, Thomas Demuynck (musique).
Un beau jour la dame et son manteau
Marchaient le long de l'océan
Elle rêvait, la dame et son manteau
S'envola d'un coup de vent
On fouilla longtemps et sans repos
Les dunes, la plage et l'océan
On ne retrouva ni le manteau
Ni la dame dedans(3).
◙ Bruno Fougniès
Vu en décembre 2024 au Théâtre de Saint-Maur, Saint-Maur-des-Fossés (94).
(1) Extrait de "Caméléon" de Tony Melvil, Thibaud Defever (texte) et Tony Melvil, Mélissa Vanauberg (musique).
(2) Extrait de "Des plumes" de Tony Melvil (texte) et Tony Melvil, Thomas Demuynck (musique).
(3) Extrait de "Le manteau" de Tony Melvil, Thibaud Defever (texte) et Tony Melvil, Thomas Demuynck (musique).
"En Apparence"
© Simon Gosselin.
Conception, direction artistique : Tony Melvil.
Mise en scène, dramaturgie : Marie Levavasseur.
Textes : Tony Melvil et Thibaud Defever.
Avec : Tony Melvil (chant, guitares, violon), Mélissa Vanauberg (chant, batterie), Lauriane Durix (jeu, manipulations), Thomas Demuynck (guitares, machines).
Musiques : Tony Melvil, Thibaud Defever, Thomas Demuynck et Mélissa Vanauberg.
Arrangements : Jean-Bernard Hoste.
Scénographie : Jane Joyet.
Costumes : Sandrine Zimmer.
Collaboration artistique : Didier Cousin.
Lumières : Léandre Garcia Lamolla et Vincent Masschelein.
Régie générale et lumières : Vincent Masschelein.
Régie son : Alexandre Debuchy et Géraldine Capart.
Construction : Étienne Hubert.
Production et diffusion : Emmanuelle Dandrel.
À partir de 7 ans.
Durée : 1 h 20.
Tournée
22 février 2025 : Festival À pas contés, Le Cèdre, Chenôve (21).
19 mars 2025 : Café de la danse, Paris 11ᵉ.
19 avril 2025 : Le Théâtre - Scène nationale, Mâcon (71).
25 et 26 avril 2025 : La Scène - Musée du Louvre-Lens, Lens (62).
28 et 29 avril 2025 : Centre André Malraux - Scène(s) de territoire, Hazebrouck (59).
Mise en scène, dramaturgie : Marie Levavasseur.
Textes : Tony Melvil et Thibaud Defever.
Avec : Tony Melvil (chant, guitares, violon), Mélissa Vanauberg (chant, batterie), Lauriane Durix (jeu, manipulations), Thomas Demuynck (guitares, machines).
Musiques : Tony Melvil, Thibaud Defever, Thomas Demuynck et Mélissa Vanauberg.
Arrangements : Jean-Bernard Hoste.
Scénographie : Jane Joyet.
Costumes : Sandrine Zimmer.
Collaboration artistique : Didier Cousin.
Lumières : Léandre Garcia Lamolla et Vincent Masschelein.
Régie générale et lumières : Vincent Masschelein.
Régie son : Alexandre Debuchy et Géraldine Capart.
Construction : Étienne Hubert.
Production et diffusion : Emmanuelle Dandrel.
À partir de 7 ans.
Durée : 1 h 20.
Tournée
22 février 2025 : Festival À pas contés, Le Cèdre, Chenôve (21).
19 mars 2025 : Café de la danse, Paris 11ᵉ.
19 avril 2025 : Le Théâtre - Scène nationale, Mâcon (71).
25 et 26 avril 2025 : La Scène - Musée du Louvre-Lens, Lens (62).
28 et 29 avril 2025 : Centre André Malraux - Scène(s) de territoire, Hazebrouck (59).
© Simon Gosselin.