© Emmanuel Noblet.
Comment résister à la cuisine d’un chef tel que Daniel Pennac ? Le "morceau", comme dit mon bon docteur, je m’en suis délectée jusqu’au bout. Ce qui en ressort d’abord est l’extrême générosité avec laquelle Pennac pimente ses plats. Et c’est bien ce qui a transpiré de cette pièce maîtresse servie par Olivier Saladin. Le bonhomme est déjà connu pour avoir aimé la table du toqué Duquesne (Philippe) et de ses Deschiens, ainsi que celle du bon François Morel.
Au menu, une cascade d’ingrédients, tous les plus improbables les uns que les autres : du "pet de la libération", au "coma" irrémédiable en passant par "l’opisthotonos" (je n’invente rien !), cet amoncellement de mets est imaginé avec cette habilité délicieuse du maître Pennac à nous faire avaler des couleuvres. Mais l’ensemble, d’une sobriété étonnante, est parfaitement orchestré par Benjamin Guillard et servi avec la délectation d’un Olivier Saladin qui nous présente les scènes de manière si frappantes qu’on croit à chaque instant les vivre.
Toutefois, attention ! Il est absolument impossible qu’un estomac normalement constitué puisse tolérer autant de rires et de fous rires. La preuve… mon bon docteur m’a quand même parlé d’un risque de météorisme…
Dites, c’est grave docteur ?
Du moment que je ne finis pas "Ancien malade des hôpitaux de Paris", tout va bien !
Au menu, une cascade d’ingrédients, tous les plus improbables les uns que les autres : du "pet de la libération", au "coma" irrémédiable en passant par "l’opisthotonos" (je n’invente rien !), cet amoncellement de mets est imaginé avec cette habilité délicieuse du maître Pennac à nous faire avaler des couleuvres. Mais l’ensemble, d’une sobriété étonnante, est parfaitement orchestré par Benjamin Guillard et servi avec la délectation d’un Olivier Saladin qui nous présente les scènes de manière si frappantes qu’on croit à chaque instant les vivre.
Toutefois, attention ! Il est absolument impossible qu’un estomac normalement constitué puisse tolérer autant de rires et de fous rires. La preuve… mon bon docteur m’a quand même parlé d’un risque de météorisme…
Dites, c’est grave docteur ?
Du moment que je ne finis pas "Ancien malade des hôpitaux de Paris", tout va bien !
"Ancien malade des hôpitaux de Paris"
Texte : Daniel Pennac, sous-titré "Monologue gesticulatoire".
Éditions Gallimard, Collection Folio.
Mise en scène : Benjamin Guillard .
Avec : Olivier Saladin .
Création lumières : Sylvain Chevallot.
Régie générale : Emmanuelle Phelippeau-Viallard.
Régisseur son : Loïc Perrot et Camille Urvoy .
Durée : 1 h 15.
Du 21 mars au 6 juin 2015.
Du mardi au samedi à 21 h, dimanche à 15 h (relâches exceptionnelles les 12 et 13 mai).
Théâtre de l'Atelier, Paris 18e, 01 46 06 49 24.
>> theatre-atelier.com
Éditions Gallimard, Collection Folio.
Mise en scène : Benjamin Guillard .
Avec : Olivier Saladin .
Création lumières : Sylvain Chevallot.
Régie générale : Emmanuelle Phelippeau-Viallard.
Régisseur son : Loïc Perrot et Camille Urvoy .
Durée : 1 h 15.
Du 21 mars au 6 juin 2015.
Du mardi au samedi à 21 h, dimanche à 15 h (relâches exceptionnelles les 12 et 13 mai).
Théâtre de l'Atelier, Paris 18e, 01 46 06 49 24.
>> theatre-atelier.com