© Svend Andersen.
C'est un petit théâtre qui vient juste d'ouvrir, niché dans le onzième arrondissement de Paris. Pour le trouver, il faut pousser un porche et, là, une cour rectangulaire entourée de petits appartements couleur de bois sur plusieurs étages apparaissent. C'est gai même sous un ciel couvert et pluvieux. Le théâtre est au rez-de-chaussée. Le lieu est assez inhabituel.
"Des Papilles dans le Ventre" est un one-woman-show ou plutôt une seule en scène. Kim Schwarck raconte sa passion de la nourriture. Une vraie passion qui l'a prise petite. C'est un spectacle comique. L'humour étant propre à chacun, je n'ai pas été sensible à celui-ci mais, sur scène, l'auteure comédienne a une réelle présence et sait prendre en compte la configuration de la salle pour en jouer. Les relations avec le public ponctuent différents moments de la représentation.
"Des Papilles dans le Ventre" est un one-woman-show ou plutôt une seule en scène. Kim Schwarck raconte sa passion de la nourriture. Une vraie passion qui l'a prise petite. C'est un spectacle comique. L'humour étant propre à chacun, je n'ai pas été sensible à celui-ci mais, sur scène, l'auteure comédienne a une réelle présence et sait prendre en compte la configuration de la salle pour en jouer. Les relations avec le public ponctuent différents moments de la représentation.
© Svend Andersen.
La mise en scène se nourrit beaucoup de l'entrain du personnage. Celui-ci est construit autour de cette dynamique et porte à lui seul le spectacle. Ainsi, le sourire, la gestuelle, les attitudes et la voix sont des repères de jeu où se glisse et se raconte l'histoire. Le décor reste des plus sommaires, celui-ci étant tournant et présentant, dans des couleurs vives et gaies, trois "espaces" différents.
Le corps est bien mis en avant, les ruptures de jeu sont intéressantes même si, parfois, la comédienne bascule un peu trop rapidement de la tristesse à une émotion joyeuse qui aurait permis d'asseoir une autre facette de son personnage. Kim Schwarck sait aussi amener le spectateur dans des registres émotionnels aussi antinomiques que le rire, envoyé à large dose comme un bon gâteau, et la gravité, disséminée comme sel et poivre dans un plat.
La fable est bien agencée avec un appui marqué sur les jeux de mots. Kim Schwarck est une vraie boule d'énergie joyeuse. Elle propose au final quelques recettes hors spectacle car "Manger, c'est vivre" semble être sa devise même hors du théâtre.
Le corps est bien mis en avant, les ruptures de jeu sont intéressantes même si, parfois, la comédienne bascule un peu trop rapidement de la tristesse à une émotion joyeuse qui aurait permis d'asseoir une autre facette de son personnage. Kim Schwarck sait aussi amener le spectateur dans des registres émotionnels aussi antinomiques que le rire, envoyé à large dose comme un bon gâteau, et la gravité, disséminée comme sel et poivre dans un plat.
La fable est bien agencée avec un appui marqué sur les jeux de mots. Kim Schwarck est une vraie boule d'énergie joyeuse. Elle propose au final quelques recettes hors spectacle car "Manger, c'est vivre" semble être sa devise même hors du théâtre.
"Des Papilles dans le Ventre"
© Svend Andersen.
Texte : Kim Schwarck.
Mise en scène : Kim Schwarck.
Avec la complicité de Pierre Notte.
Durée : 1 h.
Du 3 novembre au 29 décembre 2018.
Samedi à 19 h 30.
Théâtre La Flêche, Paris 11e, 01 40 09 70 40.
Réservations au 01 23 45 67 89.
info@letheatrelafleche.fr
>> theatrelafleche.fr
Mise en scène : Kim Schwarck.
Avec la complicité de Pierre Notte.
Durée : 1 h.
Du 3 novembre au 29 décembre 2018.
Samedi à 19 h 30.
Théâtre La Flêche, Paris 11e, 01 40 09 70 40.
Réservations au 01 23 45 67 89.
info@letheatrelafleche.fr
>> theatrelafleche.fr