Théâtre du Commun © Théâtre du Commun.
Le professeur, grain de poussière au carrefour de la Grande Histoire, doit expliquer la grandeur de l'Empire (et les ruines qui lui ont succédé) à deux apprentis plus préoccupés par leurs vanités que par l'érudition.
Avec "Rome, l'hiver", Noël Casal et Xavier Marchand ont adapté à la scène les mémoires de Bandinelli : "Quelques jours avec Hitler et Mussolini ". C'est passionnant. Et sous l'angle de la connaissance et sous l'angle strictement théâtral.
Dans cette mise en scène, Noël Casal pratique son art à la manière d'un journaliste documentariste. À la table de travail. Le comédien interroge le document historique. Étonné, méthodique, il observe, ausculte, prend des notes, tâtonne, mène l'enquête, réfléchit, se glisse dans la peau de son sujet, fait corps avec les interrogations qui naissent. Résolument objectif, le spectacle décrypte les mensonges officiels, traque les petitesses et médiocrités du pouvoir et développe une puissante force satirique.
Le spectateur assiste (à) un authentique travail de ce qu'il faut bien appeler un théâtre documentaire. Celui de rencontre, au présent, du théâtre du monde et théâtre de l'esprit. Un théâtre qui interroge le travail de la réalité derrière la propagande. Le travail de la création.
À bien des égards, la proposition scénique, dans sa rigueur et sa modestie, fait écho à des œuvres cinématographiques, celles de Straub et Huillet ou parce qu'elle ne se refuse pas à des incursions subjectives vers l'humour ou la révolte de Nanni Moretti.
Avec "Rome, l'hiver", Noël Casal et Xavier Marchand ont adapté à la scène les mémoires de Bandinelli : "Quelques jours avec Hitler et Mussolini ". C'est passionnant. Et sous l'angle de la connaissance et sous l'angle strictement théâtral.
Dans cette mise en scène, Noël Casal pratique son art à la manière d'un journaliste documentariste. À la table de travail. Le comédien interroge le document historique. Étonné, méthodique, il observe, ausculte, prend des notes, tâtonne, mène l'enquête, réfléchit, se glisse dans la peau de son sujet, fait corps avec les interrogations qui naissent. Résolument objectif, le spectacle décrypte les mensonges officiels, traque les petitesses et médiocrités du pouvoir et développe une puissante force satirique.
Le spectateur assiste (à) un authentique travail de ce qu'il faut bien appeler un théâtre documentaire. Celui de rencontre, au présent, du théâtre du monde et théâtre de l'esprit. Un théâtre qui interroge le travail de la réalité derrière la propagande. Le travail de la création.
À bien des égards, la proposition scénique, dans sa rigueur et sa modestie, fait écho à des œuvres cinématographiques, celles de Straub et Huillet ou parce qu'elle ne se refuse pas à des incursions subjectives vers l'humour ou la révolte de Nanni Moretti.
"Rome l'hiver"
© Théâtre du Commun.
Texte d'après "Quelques jours avec Hitler et Mussolini",
de Ranuccio Bianchi Bandinelli.
Traduction : Dominique Vittoz.
Conception et mise en scène : Noël Casale et Xavier Marchand.
Avec : Noël Casale.
Scénographie-costume : Anne Lezervant.
Création lumière : Marie Vincent.
Théâtre du Commun.
Durée : 1 h 10.
>> theatreducommun.fr
Du 20 au 23 janvier 2016.
Mercredi et samedi à 19 h, jeudi et vendredi à 20 h.
Théâtre de la Joliette - Minoterie, Marseille 2e, 04 91 90 07 94.
>> theatrejoliette.fr
de Ranuccio Bianchi Bandinelli.
Traduction : Dominique Vittoz.
Conception et mise en scène : Noël Casale et Xavier Marchand.
Avec : Noël Casale.
Scénographie-costume : Anne Lezervant.
Création lumière : Marie Vincent.
Théâtre du Commun.
Durée : 1 h 10.
>> theatreducommun.fr
Du 20 au 23 janvier 2016.
Mercredi et samedi à 19 h, jeudi et vendredi à 20 h.
Théâtre de la Joliette - Minoterie, Marseille 2e, 04 91 90 07 94.
>> theatrejoliette.fr