© Isabelle Fournier.
Les textes écrits par l'auteur pour le metteur en scène Claude Brozzoni sont tantôt poèmes, tantôt récits, simples pensées, anecdotes ou chansons. Ils témoignent des difficultés, des désirs, des expériences, des découvertes. Égrenées au cours du temps, au cours du quotidien.
L'auteur connaît la capacité d'ironie et de provocation que recèle une écriture descriptive, nue et crue, simple et ouvertement autobiographique. Jean-Quentin Châtelain la reprend à son compte. Et une magie opère.
Le corps ancré au sol, rivé au micro comme enté sur les fondamentaux. Les yeux quasi fermés, le corps semble pris entre le désir de vie et une gangue de pesanteur qui lui résiste, le freine et qui, dans son effort et son labeur, procure et la puissance et la force.
La parole accompagnée, soutenue, poussée, par des pièces de guitare et de clavier, monte en salves, incantatoire, monte en limite de psalmodie au bord du chant ou du feulement. Entre en intimité.
L'auteur connaît la capacité d'ironie et de provocation que recèle une écriture descriptive, nue et crue, simple et ouvertement autobiographique. Jean-Quentin Châtelain la reprend à son compte. Et une magie opère.
Le corps ancré au sol, rivé au micro comme enté sur les fondamentaux. Les yeux quasi fermés, le corps semble pris entre le désir de vie et une gangue de pesanteur qui lui résiste, le freine et qui, dans son effort et son labeur, procure et la puissance et la force.
La parole accompagnée, soutenue, poussée, par des pièces de guitare et de clavier, monte en salves, incantatoire, monte en limite de psalmodie au bord du chant ou du feulement. Entre en intimité.
© Isabelle Fournier.
Le spectacle suit les évolutions et les involutions d'un concept album rock incandescent dont le "no future" prend dans l'espace scénique une dimension de "no man's land" borné par la seule expressivité de l'acteur. Qui butte sur un écran où se miroitent des images extérieures comme autant de projections d'images intimes. Qui passe la rampe et adresse au spectateur sa vigueur…
Jean-Quentin Châtelain oriente les forces, les guide. Son chef oscille secouée par le vent des idées des images et des mots. Et toute sa manière, des grandes tempêtes qui rejoignent les grands calmes, concourt à la sève, fait vivre un désir de vivre constant. "C'est une vie" agit comme une métaphore et un exorcisme des non-dits qui hantent les consciences autrichiennes et témoigne de l'épanouissement d'une personnalité hors norme.
Jean-Quentin Châtelain oriente les forces, les guide. Son chef oscille secouée par le vent des idées des images et des mots. Et toute sa manière, des grandes tempêtes qui rejoignent les grands calmes, concourt à la sève, fait vivre un désir de vivre constant. "C'est une vie" agit comme une métaphore et un exorcisme des non-dits qui hantent les consciences autrichiennes et témoigne de l'épanouissement d'une personnalité hors norme.
"C'est la vie"
© Isabelle Fournier.
Texte : Peter Turrini.
Mise en scène : Claude Brozzoni.
Avec : Jean-Quentin Châtelain.
Composition et interprétation musicale : Grégory Dargent, Claude Gomez.
Traduction : Silvia Berutti-Ronelt, Jean-Claude Berutti.
Adaptation : Dominique Vallon, Jean-Quentin Châtelain, Claude Brozzoni.
Assistanat à la mise en scène : Dominique Vallon.
Scénographie : Élodie Monet.
Lumière : Nicolas Faucheux.
Son : Titou Victor.
Costumes : Pascale Robin.
Montage vidéo : Gwenaëlle Rabin.
Durée : 1 h 30.
Mise en scène : Claude Brozzoni.
Avec : Jean-Quentin Châtelain.
Composition et interprétation musicale : Grégory Dargent, Claude Gomez.
Traduction : Silvia Berutti-Ronelt, Jean-Claude Berutti.
Adaptation : Dominique Vallon, Jean-Quentin Châtelain, Claude Brozzoni.
Assistanat à la mise en scène : Dominique Vallon.
Scénographie : Élodie Monet.
Lumière : Nicolas Faucheux.
Son : Titou Victor.
Costumes : Pascale Robin.
Montage vidéo : Gwenaëlle Rabin.
Durée : 1 h 30.
© Isabelle Fournier.
Du 17 novembre au 13 décembre 2015.
Du mardi au dimanche à 18 h 30.
Théâtre du Rond-Point, Salle Jean Tardieu, Paris 8e, 01 44 95 98 00.
>> theatredurondpoint.fr
Du mardi au dimanche à 18 h 30.
Théâtre du Rond-Point, Salle Jean Tardieu, Paris 8e, 01 44 95 98 00.
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