© Mirjam Devriendt.
De l'œuvre (l'opéra) "Arianna" créée en 1608 ne subsistent que la partition du rôle-titre (le manuscrit a été détruit dans l'incendie de la bibliothèque de Mantoue). Réunies par le compositeur dans le sixième livre de ses madrigaux, les lamentations sont écrites pour des voix graves de mezzo-soprano ou contralto.
Le Muziektheater Transparant, composé de jeunes chanteurs et musiciens rigoureux dans l'expression musicale baroque, s'empare avec vitalité et fraîcheur de la partition. L'orchestre et le chant donnent la couleur, la brillance dramatique et la puissance émotionnelle.
Dans la fosse d'orchestre, la musique cascade, cavalcade, dramatique et tragique. À l'imitation du sentiment, elle est fortement contrastée, elle réunit les contraires. Bien visible, la tête de la viole de gambe comme un rêve musical à elle toute seule frappe la mesure, scande et danse, caresse, embrasse l'espace, amplifie les effets de tout l'orchestre, fait le lien avec la scène.
Le Muziektheater Transparant, composé de jeunes chanteurs et musiciens rigoureux dans l'expression musicale baroque, s'empare avec vitalité et fraîcheur de la partition. L'orchestre et le chant donnent la couleur, la brillance dramatique et la puissance émotionnelle.
Dans la fosse d'orchestre, la musique cascade, cavalcade, dramatique et tragique. À l'imitation du sentiment, elle est fortement contrastée, elle réunit les contraires. Bien visible, la tête de la viole de gambe comme un rêve musical à elle toute seule frappe la mesure, scande et danse, caresse, embrasse l'espace, amplifie les effets de tout l'orchestre, fait le lien avec la scène.
© Mirjam Devriendt.
Les tableaux mouvants qui enchâssent les moments musicaux ne s'embarrassent pas d'une reconstitution hasardeuse pour les scènes perdues. Ils sont de sensibilité toute contemporaine à la sobriété presque timide et composent une œuvre hybride qui trouve un équilibre visuel, évite le kitsch, les anachronismes outranciers. Leur expressivité ne fait point dissonance. Les placements des chanteurs y forment chorégraphie et conduisent naturellement à ce point nécessaire d'accrétion et de concrétion, autant d'acmé d'actions disparues qui servent le chant et son accès au sublime.
Les chœurs se fondent, les solos en jaillissent. Ariane est bien sur scène. Ses lamentations approchent ce qu'il faut bien appeler les tréfonds de l'âme humaine.
Les chœurs se fondent, les solos en jaillissent. Ariane est bien sur scène. Ses lamentations approchent ce qu'il faut bien appeler les tréfonds de l'âme humaine.
"Canti d'amor"
© Mirjam Devriendt.
Spectacle en italien surtitré en français.
Musique : Claudio Monteverdi.
Direction musicale : Nicolas Achten.
Mise en scène : Wouter Van Looy.
Ensemble des jeunes Chanteurs et Musiciens du Muziektheater Transparant
Durée : 1 h 30.
Costumes : Adriana Parra.
Scénographie et vidéo : Pepa Ivanova.
Lumières : Anne Van Es, Janneke Donkersloot.
25 au 28 septembre 2014.
jeudi, vendredi et samedi à 20 h, dimanche à 16 h.
Athénée Théâtre Louis-Jouvet, Grande Salle, Paris 9e, 01 53 05 19 19.
>> athenee-theatre.com
Musique : Claudio Monteverdi.
Direction musicale : Nicolas Achten.
Mise en scène : Wouter Van Looy.
Ensemble des jeunes Chanteurs et Musiciens du Muziektheater Transparant
Durée : 1 h 30.
Costumes : Adriana Parra.
Scénographie et vidéo : Pepa Ivanova.
Lumières : Anne Van Es, Janneke Donkersloot.
25 au 28 septembre 2014.
jeudi, vendredi et samedi à 20 h, dimanche à 16 h.
Athénée Théâtre Louis-Jouvet, Grande Salle, Paris 9e, 01 53 05 19 19.
>> athenee-theatre.com