© Christophe Raynaud de Lage/CNAC.
C'est beau, frais, tissé d'art et de poésie. Cette création est un puzzle où chaque pièce est un élément qui s'emboîte, s'imbrique dans un ensemble plus vaste. Tout s'ordonne autour du thème du cycle de l'absurde à travers les comportements, relations et caractères de chaque personnage. Ainsi on y découvre, entre autres types qui englobent un vaste panel d'émotions, un "romantique" avec sa balle, un suicidaire, une jalouse, un ami encombrant et une volée avec son voleur au détour de la fidélité, du désespoir, de l'amour, de l'amitié, de tensions, d'aide et de camaraderie.
Lumière sombre sur une scène circulaire autour de laquelle est disposé le public avec en cercle la trente-deuxième promotion du CNAC (Centre National des Arts du Cirque) et au centre une balle blanche éclairée. L'entame de la représentation est à l'image de la troupe, ensemble et jamais en solo dans des numéros où un clair-obscur dessine plus les artistes qu'il ne les éclaire. Presque sombres, jamais vives et frontales, les lumières donnent un vrai relief à la scénographie.
Lumière sombre sur une scène circulaire autour de laquelle est disposé le public avec en cercle la trente-deuxième promotion du CNAC (Centre National des Arts du Cirque) et au centre une balle blanche éclairée. L'entame de la représentation est à l'image de la troupe, ensemble et jamais en solo dans des numéros où un clair-obscur dessine plus les artistes qu'il ne les éclaire. Presque sombres, jamais vives et frontales, les lumières donnent un vrai relief à la scénographie.
© Christophe Raynaud de Lage/CNAC.
La difficulté technique, indéniable, peut être passée presque au second plan car la mise en scène de Raphaëlle Boitel nous emmène dans un espace-temps où chaque bout d'histoires est nourri de théâtre, d'humour et d'une gestuelle souvent courbe, aérienne, poétique en contradiction, parfois, avec les sentiments portés par les personnages. C'est ce rapport entre ces émotions et les mouvements les accompagnant qui font du spectacle une odyssée artistique où le public peut être autant séduit par la scénographie, la musique, les fables racontées que les acrobaties.
Le théâtre, toujours physique, souvent verbale, ne s'immisce pas, il fait partie intégrante de la représentation avec de très beaux tableaux autant aériens que terriens. Le mélange des deux est aussi au menu avec des ruptures de temps et de rythme qui oscillent entre des moments méditatifs et vifs. Ainsi, numéros de cordes lisse et volante, d'acro-danse, d'équilibre sur vélo, de trapèze Washington, d'acrobaties, de trapèze fixe, de roue allemande, de portés acrobatiques, de sangles, de jongleries, de fil et de sangles s'enchaînent. Non à tour de rôle, mais en appui, voire en imbrication avec des histoires qui se relient les unes aux autres. Une sortie alterne automatiquement par une entrée, une course à une autre, une tension à une retrouvaille comme dans un vaudeville.
La terre, le sable et la poussière nous emmènent parfois à mi-chemin entre vie et mort, éveil et enterrement, cache et découverte dans une sorte de pénombre dans laquelle se glissent les tumultes de la vie. La musique, entraînante à souhait, rythme le spectacle comme une course du temps qui bat la mesure avec entrain. Un vrai délice artistique.
Le théâtre, toujours physique, souvent verbale, ne s'immisce pas, il fait partie intégrante de la représentation avec de très beaux tableaux autant aériens que terriens. Le mélange des deux est aussi au menu avec des ruptures de temps et de rythme qui oscillent entre des moments méditatifs et vifs. Ainsi, numéros de cordes lisse et volante, d'acro-danse, d'équilibre sur vélo, de trapèze Washington, d'acrobaties, de trapèze fixe, de roue allemande, de portés acrobatiques, de sangles, de jongleries, de fil et de sangles s'enchaînent. Non à tour de rôle, mais en appui, voire en imbrication avec des histoires qui se relient les unes aux autres. Une sortie alterne automatiquement par une entrée, une course à une autre, une tension à une retrouvaille comme dans un vaudeville.
La terre, le sable et la poussière nous emmènent parfois à mi-chemin entre vie et mort, éveil et enterrement, cache et découverte dans une sorte de pénombre dans laquelle se glissent les tumultes de la vie. La musique, entraînante à souhait, rythme le spectacle comme une course du temps qui bat la mesure avec entrain. Un vrai délice artistique.
"Le Cycle de l'absurde"
© Christophe Raynaud de Lage/CNAC.
Mise en scène : Raphaëlle Boitel.
Avec : Tia Balacey, Guillaume Blanc, Andres Mateo Castelblanco Suarez, Aris Colangelo, Fleuriane Cornet, Alberto Diaz Gutierrez, Pablo Fraile Ruiz, Marin Garnier, Giuseppe Germini, Cannelle Maire, Maria Jesus Penjean Puig, Mohamed Rarhib, Vassiliki Rossillion, Ricardo Serrao Mendes, Erwan Tarlet.
Collaboration artistique, scénographie, lumières : Tristan Baudoin.
Musique originale : Arthur Bison.
Création costumes : Lilou Hérin.
Rigging, machinerie, complice à la scénographie : Nicolas Lourdelle.
Assistante : Alba Faivre.
Production Le CNAC.
Dès 8 ans.
Durée : 1 h 35.
Du 21 au 31 juillet 2021.
Du mardi au samedi à 20 h.
Grande Halle de la Villette, Paris 19e, 01 40 03 75 75.
>> lavillette.com
Avec : Tia Balacey, Guillaume Blanc, Andres Mateo Castelblanco Suarez, Aris Colangelo, Fleuriane Cornet, Alberto Diaz Gutierrez, Pablo Fraile Ruiz, Marin Garnier, Giuseppe Germini, Cannelle Maire, Maria Jesus Penjean Puig, Mohamed Rarhib, Vassiliki Rossillion, Ricardo Serrao Mendes, Erwan Tarlet.
Collaboration artistique, scénographie, lumières : Tristan Baudoin.
Musique originale : Arthur Bison.
Création costumes : Lilou Hérin.
Rigging, machinerie, complice à la scénographie : Nicolas Lourdelle.
Assistante : Alba Faivre.
Production Le CNAC.
Dès 8 ans.
Durée : 1 h 35.
Du 21 au 31 juillet 2021.
Du mardi au samedi à 20 h.
Grande Halle de la Villette, Paris 19e, 01 40 03 75 75.
>> lavillette.com
© Christophe Raynaud de Lage/CNAC.