Le Lucernaire, Paris 6e © D.R.
Tous ceux qui ont un peu fréquenté le Lucernaire peuvent le dire… Ils y ont découvert des petits chefs-d’œuvre, des créations de compagnies absolument inconnues et dont ils conservent quelques souvenirs mémorables. Je suis certaine que vous, lecteurs, auriez de quoi témoigner à ce sujet…
Le Lucernaire est (a été ?) une belle vitrine pour les jeunes compagnies. Si elles en ressortent souvent sans faire de bénéfice (quand elles ne jouent pas à perte), ce haut lieu demeure pour elles un sésame important… Mais dans la débâcle actuelle, et avec les mesures économiques qui s’imposent, il est possible que tout cela appartienne très bientôt au passé...
Le Lucernaire est (a été ?) une belle vitrine pour les jeunes compagnies. Si elles en ressortent souvent sans faire de bénéfice (quand elles ne jouent pas à perte), ce haut lieu demeure pour elles un sésame important… Mais dans la débâcle actuelle, et avec les mesures économiques qui s’imposent, il est possible que tout cela appartienne très bientôt au passé...
Benoît Lavigne © D.R.
Le scénario est classique et semble de toute façon presque inévitable : comme la saison dernière le théâtre a enregistré 700 000 euros de déficit, que la subvention de la Ville de Paris ne suffit pas, le théâtre pourrait passer du beau statut de théâtre indépendant à celui de théâtre privé en entrant dans les "Théâtres Parisiens Associés".
Les conséquences ? Rendre le lieu plus attractif en y mettant quelques têtes d’affiche. Que deviennent alors toutes ces petites compagnies qui faisaient aussi et surtout l’âme du Lucernaire ? Il paraît, selon Benoit Lavigne, qu’elles continueront à s’y produire, moins nombreuses, mais qu’elles seront toujours là, comme des pépites à dénicher au milieu des gros poissons… À suivre donc !
Bonne écoute !
Les conséquences ? Rendre le lieu plus attractif en y mettant quelques têtes d’affiche. Que deviennent alors toutes ces petites compagnies qui faisaient aussi et surtout l’âme du Lucernaire ? Il paraît, selon Benoit Lavigne, qu’elles continueront à s’y produire, moins nombreuses, mais qu’elles seront toujours là, comme des pépites à dénicher au milieu des gros poissons… À suivre donc !
Bonne écoute !
Générique de l'interview composé et interprété par Pierre-Yves Plat.
À la fin de l'interview : court extrait de Laurent Terzieff lisant "Le Bateau ivre" d'Arthur Rimbaud.
À la fin de l'interview : court extrait de Laurent Terzieff lisant "Le Bateau ivre" d'Arthur Rimbaud.