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Toutes ces personnes pour briser leur isolement délaissent leur humaine condition, leur trivialité coutumière. Au siège des toilettes, dans la baignoire, à l'ordinateur, sur un fauteuil, au lit… Les paroles sont ressassées : blasées et basiques. Tous partent à la rencontre de l'autre. En speed dating comme on dit.
Et leurs postures, souvent, sont celles de la société du spectacle. Sur scène, ils entrent en parade. Ils entrent en chorégraphie et dans les automatismes, l'énergie, les pulsions, ils deviennent images d'eux-mêmes. Sourires forcés de Narcisses qui mieux se vantent pour bien se cacher leur vente de soi. Vite fait, bien fait. L'espoir est partagé, la désillusion immédiate.
Cette forme d'encan moderne serait pathétique, si elle ne se révélait pour le spectateur réellement drôle. Tant les comédiens l'endossent avec une déconcertante facilité et une vitalité joueuse et précise.
Le metteur en scène a confié les rôles à des comédiens français et israéliens qui jouent dans leur langue maternelle. Tous les dialogues sont surtitrés et le jeu, prend par cette réalité matérielle comme une scansion. Le temps d'une lecture concomitante à l'action, le temps d'un bémol, d'une surprise ahurie, le temps de laisser un fragment de temps, le temps laissé pour comprendre les mots de l'autre. De déchiffrer, gestes contradictoires aidant, les desseins cachés de l'autre. La mise en scène est pleinement facétieuse et enlevée.
On ne peut mieux impliquer le spectateur et le rendre complice des événements. Dans cette expérience de théâtre, le rire est explosif et communicatif. Dans "Speed LevinG", il est donné le spectacle de la condition humaine et sa farce perpétuelle.
Où il est montré l'absurdité d'un monde. Quand on n'en connaît pas les codes de communication. Que l'on n'en connaît pas les mots, ni les gestes de la séduction, ni le temps nécessaire à l'apprentissage du tact.
Le spectateur applaudit très fort.
Et leurs postures, souvent, sont celles de la société du spectacle. Sur scène, ils entrent en parade. Ils entrent en chorégraphie et dans les automatismes, l'énergie, les pulsions, ils deviennent images d'eux-mêmes. Sourires forcés de Narcisses qui mieux se vantent pour bien se cacher leur vente de soi. Vite fait, bien fait. L'espoir est partagé, la désillusion immédiate.
Cette forme d'encan moderne serait pathétique, si elle ne se révélait pour le spectateur réellement drôle. Tant les comédiens l'endossent avec une déconcertante facilité et une vitalité joueuse et précise.
Le metteur en scène a confié les rôles à des comédiens français et israéliens qui jouent dans leur langue maternelle. Tous les dialogues sont surtitrés et le jeu, prend par cette réalité matérielle comme une scansion. Le temps d'une lecture concomitante à l'action, le temps d'un bémol, d'une surprise ahurie, le temps de laisser un fragment de temps, le temps laissé pour comprendre les mots de l'autre. De déchiffrer, gestes contradictoires aidant, les desseins cachés de l'autre. La mise en scène est pleinement facétieuse et enlevée.
On ne peut mieux impliquer le spectateur et le rendre complice des événements. Dans cette expérience de théâtre, le rire est explosif et communicatif. Dans "Speed LevinG", il est donné le spectacle de la condition humaine et sa farce perpétuelle.
Où il est montré l'absurdité d'un monde. Quand on n'en connaît pas les codes de communication. Que l'on n'en connaît pas les mots, ni les gestes de la séduction, ni le temps nécessaire à l'apprentissage du tact.
Le spectateur applaudit très fort.
"Speed LevinG"
Textes : Hanokh Levin (Éditions théâtrales).
Traduction : Laurence Sendrowicz.
Mise en scène : Laurent Brethome.
Assistant mise en scène : Alex Crestey.
Avec les élèves-comédiens de troisième année de l'ERACM : Fernand Catry, Nicolas Gachet , Morgane Peters , Frederico Semedo Rocha , Leslie Granger.
Et les élèves-comédiens de Nissan Nativ Acting Studio (Tel Aviv) : Tamir Ginsburg, Hadar Glesinger , Diana Golbi , Netta Gold , Maya Koren.
Création musicale : Jean-Baptiste Cognet.
Création lumière : David Debrinay.
Préparation au chant : Jeanne-Sarah Deledicq.
Chorégraphie : Aurélien Desclozeaux.
Préparation physique : Valentin L'Herminier.
Compagnie : Le menteur volontaire.
Durée : 1 h 45.
À partir de 16 ans.
•Avignon Off 2018•
Du 17 au 26 juillet 2018.
Tous les jours à 19 h 50, relâche le 19 juillet.
La Manufacture, La Patinoire,
2, rue des Écoles, Avignon.
Réservation : 04 90 85 12 71.
>> lamanufacture.org
Traduction : Laurence Sendrowicz.
Mise en scène : Laurent Brethome.
Assistant mise en scène : Alex Crestey.
Avec les élèves-comédiens de troisième année de l'ERACM : Fernand Catry, Nicolas Gachet , Morgane Peters , Frederico Semedo Rocha , Leslie Granger.
Et les élèves-comédiens de Nissan Nativ Acting Studio (Tel Aviv) : Tamir Ginsburg, Hadar Glesinger , Diana Golbi , Netta Gold , Maya Koren.
Création musicale : Jean-Baptiste Cognet.
Création lumière : David Debrinay.
Préparation au chant : Jeanne-Sarah Deledicq.
Chorégraphie : Aurélien Desclozeaux.
Préparation physique : Valentin L'Herminier.
Compagnie : Le menteur volontaire.
Durée : 1 h 45.
À partir de 16 ans.
•Avignon Off 2018•
Du 17 au 26 juillet 2018.
Tous les jours à 19 h 50, relâche le 19 juillet.
La Manufacture, La Patinoire,
2, rue des Écoles, Avignon.
Réservation : 04 90 85 12 71.
>> lamanufacture.org