© Arthur Péquin.
"La vie trépidante de Laura Wilson" est aussi en parallèle celle de la triste et véridique histoire d'une fille qui dévisse à la suite de la perte de son emploi.
Porté par la dynamique scénique, pleine d'énergie et d'humour, mise en place par Jean Boillot, la pièce évite tous les pièges véristes et paupéristes.
C'est que les comédiens, dans l'exercice de leurs personnages, jouent avec les dimensions cachées du théâtre. De la forme chorale à l'individualisation, ils décantent les situations, dénouent les ficelles, révèlent les artifices ou plutôt les dessous des artifices propres à tout spectacle (les poncifs, les archétypes, les clichés, les conventions, les préjugés…). Ils expriment sans lâcher prise la réalité bien tangible d'une liberté de la représentation.
Du coup, le spectacle prend une saveur à la fois corrosive et tendre. Comme par l'effet d'une centrifugeuse, il traverse les apparences, pointe les cruautés de la société, et délivre presque nécessairement un message d'optimisme. Ce théâtre, qui met en œuvre tous les états du divertissement et de la gravité proposant en partage une certaine idée de la dignité de l'homme, est généreux.
Parce que Laura est portée et soutenue par tous, parce qu'elle découvre l'existence de l'Art et parce que tout finit par des chansons le spectateur applaudit "La vie trépidante de Laura Wilson".
Porté par la dynamique scénique, pleine d'énergie et d'humour, mise en place par Jean Boillot, la pièce évite tous les pièges véristes et paupéristes.
C'est que les comédiens, dans l'exercice de leurs personnages, jouent avec les dimensions cachées du théâtre. De la forme chorale à l'individualisation, ils décantent les situations, dénouent les ficelles, révèlent les artifices ou plutôt les dessous des artifices propres à tout spectacle (les poncifs, les archétypes, les clichés, les conventions, les préjugés…). Ils expriment sans lâcher prise la réalité bien tangible d'une liberté de la représentation.
Du coup, le spectacle prend une saveur à la fois corrosive et tendre. Comme par l'effet d'une centrifugeuse, il traverse les apparences, pointe les cruautés de la société, et délivre presque nécessairement un message d'optimisme. Ce théâtre, qui met en œuvre tous les états du divertissement et de la gravité proposant en partage une certaine idée de la dignité de l'homme, est généreux.
Parce que Laura est portée et soutenue par tous, parce qu'elle découvre l'existence de l'Art et parce que tout finit par des chansons le spectateur applaudit "La vie trépidante de Laura Wilson".
"La vie trépidante de Laura Wilson"
© Arthur Péquin.
Spectacle à partir de 15 ans.
Texte : Jean-Marie Piemme.
Mise en scène : Jean Boillot.
Avec : Philippe Lardaud, Régis Laroche, Hervé Rigaud et Isabelle Ronayette.
Compositeur interprète : Hervé Rigaud.
Scénographie et costumes : Laurence Villerot.
Collaboration vidéo : Vesna Bukovcak.
Créateur lumière : Pierre Lemoine.
Régisseur son : Perceval Sanchez.
Régisseurs lumière : Benoît Peltre et Jérôme Lehéricher (en alternance).
Production NEST - CDN transfrontalier de Thionville-Grand Est.
Durée : 1 h 25.
•Avignon Off 2017•
Du 6 au 28 juillet 2017.
Tous les jours à 15 h 40 (relâche le mardi).
11 • Gilgamesh Belleville, Salle 1,
11 boulevard Raspail (près du cloître St Louis), Avignon.
Réservations : 04 90 89 82 63.
>> 11avignon.com
Texte : Jean-Marie Piemme.
Mise en scène : Jean Boillot.
Avec : Philippe Lardaud, Régis Laroche, Hervé Rigaud et Isabelle Ronayette.
Compositeur interprète : Hervé Rigaud.
Scénographie et costumes : Laurence Villerot.
Collaboration vidéo : Vesna Bukovcak.
Créateur lumière : Pierre Lemoine.
Régisseur son : Perceval Sanchez.
Régisseurs lumière : Benoît Peltre et Jérôme Lehéricher (en alternance).
Production NEST - CDN transfrontalier de Thionville-Grand Est.
Durée : 1 h 25.
•Avignon Off 2017•
Du 6 au 28 juillet 2017.
Tous les jours à 15 h 40 (relâche le mardi).
11 • Gilgamesh Belleville, Salle 1,
11 boulevard Raspail (près du cloître St Louis), Avignon.
Réservations : 04 90 89 82 63.
>> 11avignon.com