© DR.
Monsieur,
Une plume sourit à votre babillage
Et souhaite à son tour parler ce beau langage…
Amis lecteurs, avecque ce morceau exquis
Entre beaux vers hardis et langage fleuri,
Lordon nous embarque dans un "retournement",
Pour lequel, vous aurez un grand amusement.
Pourtant, cher auteur, le sujet est si sérieux,
Que vos mots ne peuvent être si vaporeux.
Pour parler de crise, vous préférez le vers,
Après tout, contre un système bien trop pervers,
Tous les moyens sont bons, même la poésie !
Mais plutôt qu’un noble sujet de tragédie,
Vous inventez une comédie (sérieuse).
Le morceau est de choix, la pièce savoureuse,
L’humour taille un short à la race des seigneurs
Qui font du peuple leur éternel débiteur.
Et grâce à la faconde de nos chers acteurs,
Qui de tous ces requins nous montrent les fureurs,
Sous la direction d’un Lucque Clémentin
Les rires fusent devant ces nobles crétins.
La mise en scène est simple, mais astucieuse,
Les répliques sont tout à coup délicieuses.
D’un pupitre à l’autre, les visages s’éclairent,
Et laissent apparaître la rouerie des pairs.
Ces alexandrins, d’une modernité folle,
Grâce aux comédiens se changent en vitriol,
Ces vers claquent, sonnent si fort à nos oreilles
Qu’ils nous font entrevoir le pouvoir de l’oseille.
À son piano, Lully, c’est une femme mais qu’importe,
Donne le la à tous ces infâmes cloportes.
Notre cher président se console ici bas
Avecque la voix si douce de Carlita
Qui susurre que nos vies ne valent pas grand-chose,
Qu’elles passent subito comme fanent les roses.
Mais gare, chers messieurs, au grand retournement,
Nous aurons tous, je crois, notre part de tourment,
Car vous prenez la rue pour votre paillasson,
Et allez tous crever dans votre Panthéon.
Nos chers nouveaux Ayrault n’ont qu’à bien se tenir.
Les chaussett’ Superman sont vraiment à bannir.
Une plume sourit à votre babillage
Et souhaite à son tour parler ce beau langage…
Amis lecteurs, avecque ce morceau exquis
Entre beaux vers hardis et langage fleuri,
Lordon nous embarque dans un "retournement",
Pour lequel, vous aurez un grand amusement.
Pourtant, cher auteur, le sujet est si sérieux,
Que vos mots ne peuvent être si vaporeux.
Pour parler de crise, vous préférez le vers,
Après tout, contre un système bien trop pervers,
Tous les moyens sont bons, même la poésie !
Mais plutôt qu’un noble sujet de tragédie,
Vous inventez une comédie (sérieuse).
Le morceau est de choix, la pièce savoureuse,
L’humour taille un short à la race des seigneurs
Qui font du peuple leur éternel débiteur.
Et grâce à la faconde de nos chers acteurs,
Qui de tous ces requins nous montrent les fureurs,
Sous la direction d’un Lucque Clémentin
Les rires fusent devant ces nobles crétins.
La mise en scène est simple, mais astucieuse,
Les répliques sont tout à coup délicieuses.
D’un pupitre à l’autre, les visages s’éclairent,
Et laissent apparaître la rouerie des pairs.
Ces alexandrins, d’une modernité folle,
Grâce aux comédiens se changent en vitriol,
Ces vers claquent, sonnent si fort à nos oreilles
Qu’ils nous font entrevoir le pouvoir de l’oseille.
À son piano, Lully, c’est une femme mais qu’importe,
Donne le la à tous ces infâmes cloportes.
Notre cher président se console ici bas
Avecque la voix si douce de Carlita
Qui susurre que nos vies ne valent pas grand-chose,
Qu’elles passent subito comme fanent les roses.
Mais gare, chers messieurs, au grand retournement,
Nous aurons tous, je crois, notre part de tourment,
Car vous prenez la rue pour votre paillasson,
Et allez tous crever dans votre Panthéon.
Nos chers nouveaux Ayrault n’ont qu’à bien se tenir.
Les chaussett’ Superman sont vraiment à bannir.
"D’un retournement l’autre"
© DR.
Auteur : Frédéric Lordon, économiste.
Mise en scène : Luc Clémentin.
Avec : Simon Bellahsen, Didier Boulle, Gérald Cesbron, Luc Clémentin, Loïc Risser, Stéphane Valensi, Alain Veniger, Alexandrine Monnot (chant), Léa Gerber (piano)
Régie : Mathieu Bouillon.
Recherche sonore : Coraline Janvier.
Durée : 1 h 10.
Avignon Off Du 10 au 18 juillet 2015.
Tous les jours à 10 h, séance supplémentaire vendredi 17 juillet 2015 à 16 h 25.
Théâtre de l’Alizé, 15, rue du 58e Régiment d'Infanterie, Avignon, 06 83 25 24 52.
Mise en scène : Luc Clémentin.
Avec : Simon Bellahsen, Didier Boulle, Gérald Cesbron, Luc Clémentin, Loïc Risser, Stéphane Valensi, Alain Veniger, Alexandrine Monnot (chant), Léa Gerber (piano)
Régie : Mathieu Bouillon.
Recherche sonore : Coraline Janvier.
Durée : 1 h 10.
Avignon Off Du 10 au 18 juillet 2015.
Tous les jours à 10 h, séance supplémentaire vendredi 17 juillet 2015 à 16 h 25.
Théâtre de l’Alizé, 15, rue du 58e Régiment d'Infanterie, Avignon, 06 83 25 24 52.