Marc-Henri Lamande dans "Artaud Totem" © DR.
Vous connaissez cet artiste ! Il s’appelle Marc-Henri Lamande et il est un des plus grands comédiens de son temps. Souvenez-vous (Voir interview), il avait joué sept mois au théâtre de la Reine Blanche en alternance "Dieu, qu’ils étaient lourds… !", d’après les entretiens radiophoniques de Louis-Ferdinand Céline, adaptés et mis en scène par Ludovic Longelin, et "La Chair de l’homme", d’après Valère Novarina.
C’était gonflé d’ailleurs de la part de cette toute jeune directrice, Élisabeth Bouchaud, d’inaugurer son théâtre par ces deux spectacles pas très populaires (mais sublimes) pendant aussi longtemps. Culot ? Inconscience ? Ou amour de l’art ? Nous en avions parlé à ce moment-là et c’est aussi pour ça et sa qualité artistique en général que nous aimons ce théâtre.
"Arto-Totem" s’inscrit dans la programmation du festival 84DB "On baisse le son, on monte le sens". C'est à Antoine Campo (metteur en scène, directeur artistique, membre de la société des auteurs) qu'a été confié la responsabilité artistique du festival. C’est ainsi que ce dernier a proposé à Marc-Henri Lamande une soirée sur le thème de son choix.
Le choix d’Artaud s’est imposé à l’acteur de lui-même, pas seulement parce que c’est bientôt le 150e anniversaire de la naissance d’Antonin Artaud, mais bien parce que son œuvre n’a jamais quitté le passeur de mots. La rencontre "spirituelle" et très expérimentale avec l’auteur se produit dans les années quatre-vingt-dix grâce à Andrée Eyrolle qui met en scène Marc-Henri Lamande dans deux créations autour d’Antonin Artaud : "Tutuguri ou le rite du soleil noir" et "Arto-Totem" justement. L’épreuve est à ce moment-là de taille, elle est racontée dans cette interview (mise en lien plus haut) hors du commun par Marc-Henri Lamande.
Ma dette envers ce spectacle, "Arto-Totem", est importante et je suis heureuse qu’il renaisse un peu, même le temps d’une date… J’ai eu la chance d’assister à une de ces représentations dans ces années quatre-vingt-dix à Maisons-Alfort. Le souvenir que j’en ai est celui d’un chant d’images quasi ésotérique, ahurissant de beauté et d’humour. La transfiguration d’un comédien sur scène qui ose pénétrer les mots d’Artaud jusqu’à ce point interdit de l’entre-deux mort. Il fait partie de ces rendez-vous avec le théâtre qu’on n’oublie jamais et qui donne du sens à votre vie et aux chemins que vous prenez.
C’était gonflé d’ailleurs de la part de cette toute jeune directrice, Élisabeth Bouchaud, d’inaugurer son théâtre par ces deux spectacles pas très populaires (mais sublimes) pendant aussi longtemps. Culot ? Inconscience ? Ou amour de l’art ? Nous en avions parlé à ce moment-là et c’est aussi pour ça et sa qualité artistique en général que nous aimons ce théâtre.
"Arto-Totem" s’inscrit dans la programmation du festival 84DB "On baisse le son, on monte le sens". C'est à Antoine Campo (metteur en scène, directeur artistique, membre de la société des auteurs) qu'a été confié la responsabilité artistique du festival. C’est ainsi que ce dernier a proposé à Marc-Henri Lamande une soirée sur le thème de son choix.
Le choix d’Artaud s’est imposé à l’acteur de lui-même, pas seulement parce que c’est bientôt le 150e anniversaire de la naissance d’Antonin Artaud, mais bien parce que son œuvre n’a jamais quitté le passeur de mots. La rencontre "spirituelle" et très expérimentale avec l’auteur se produit dans les années quatre-vingt-dix grâce à Andrée Eyrolle qui met en scène Marc-Henri Lamande dans deux créations autour d’Antonin Artaud : "Tutuguri ou le rite du soleil noir" et "Arto-Totem" justement. L’épreuve est à ce moment-là de taille, elle est racontée dans cette interview (mise en lien plus haut) hors du commun par Marc-Henri Lamande.
Ma dette envers ce spectacle, "Arto-Totem", est importante et je suis heureuse qu’il renaisse un peu, même le temps d’une date… J’ai eu la chance d’assister à une de ces représentations dans ces années quatre-vingt-dix à Maisons-Alfort. Le souvenir que j’en ai est celui d’un chant d’images quasi ésotérique, ahurissant de beauté et d’humour. La transfiguration d’un comédien sur scène qui ose pénétrer les mots d’Artaud jusqu’à ce point interdit de l’entre-deux mort. Il fait partie de ces rendez-vous avec le théâtre qu’on n’oublie jamais et qui donne du sens à votre vie et aux chemins que vous prenez.
"Arto-Totem"
© DR.
De et avec Marc-Henri Lamande (Interprétation et piano).
Mise en scène et lumières : Antoine Campo.
Film : Sandrine Romet-Lemoine, assistée de Jérôme Javelle.
Chorégraphie : Kathy Mépuis.
Durée : 1 h.
Une représentation ce mercredi 9 décembre 2015 à 21 h.
Dans le cadre du Festival 84DB "On baisse le son, on monte le sens".
Du 8 au 12 décembre 2015.
Théâtre de la Reine Blanche, Paris 18e, 01 42 05 47 31.
>> reineblanche.com
Mise en scène et lumières : Antoine Campo.
Film : Sandrine Romet-Lemoine, assistée de Jérôme Javelle.
Chorégraphie : Kathy Mépuis.
Durée : 1 h.
Une représentation ce mercredi 9 décembre 2015 à 21 h.
Dans le cadre du Festival 84DB "On baisse le son, on monte le sens".
Du 8 au 12 décembre 2015.
Théâtre de la Reine Blanche, Paris 18e, 01 42 05 47 31.
>> reineblanche.com