© Emmanuel Noblet.
Olivier Saladin est seul sur scène. Il interpelle un spectateur lui permettant ainsi dès l'entame du spectacle de créer une relation avec le public ancrant ainsi plus facilement sa fable dans la réalité.
Son jeu est trempé d'énergie et nourri d'imitations dans lequel il joue différents personnages avec des cassures de rythmes très marqués entre chacun d'eux. Les voix et les attitudes oscillent entre une posture gonflée de suffisance ou de détresse maladive, le tout frappé d'une bonne dose de comique. Le spectateur est invité à visiter les arcanes des urgences d'un hôpital, à travers le scalpel de l'humour, par les regards croisés de médecins et de malades.
C'est une course-poursuite entre l'urgence à traiter et l'urgence à faire rire. La pièce est bien écrite, dans un style soutenu (superbe texte de Daniel Pennac*). Notamment dans l'oralité où les mots, clairsemés d'une composante médicale certaine, laissent glisser de longues répliques portées par un souffle littéraire.
Son jeu est trempé d'énergie et nourri d'imitations dans lequel il joue différents personnages avec des cassures de rythmes très marqués entre chacun d'eux. Les voix et les attitudes oscillent entre une posture gonflée de suffisance ou de détresse maladive, le tout frappé d'une bonne dose de comique. Le spectateur est invité à visiter les arcanes des urgences d'un hôpital, à travers le scalpel de l'humour, par les regards croisés de médecins et de malades.
C'est une course-poursuite entre l'urgence à traiter et l'urgence à faire rire. La pièce est bien écrite, dans un style soutenu (superbe texte de Daniel Pennac*). Notamment dans l'oralité où les mots, clairsemés d'une composante médicale certaine, laissent glisser de longues répliques portées par un souffle littéraire.
© Emmanuel Noblet.
Olivier Saladin a un jeu dynamique, physique, avec un débit de voix très intense et tenu. Le jeu est juste dans son rapport décalé à la réalité et bien proportionné dans les différents éléments du spectacle, tels les personnages ou les situations qui le composent.
Le silence est rarement présent et intervient pour ponctuer, à l'aide d'un noir, les changements de personnages.
Les urgences, où Olivier Saladin est en maître de cérémonie, deviennent un lieu où malades et médecins sont sous perfusion d'humour et de délires. C'est également un regard amusé et décalé qui est porté sur la maladie et sur un lieu, l'hôpital, où la mort cohabite aussi parfois…
*Éditions Gallimard, Collection Folio.
Le silence est rarement présent et intervient pour ponctuer, à l'aide d'un noir, les changements de personnages.
Les urgences, où Olivier Saladin est en maître de cérémonie, deviennent un lieu où malades et médecins sont sous perfusion d'humour et de délires. C'est également un regard amusé et décalé qui est porté sur la maladie et sur un lieu, l'hôpital, où la mort cohabite aussi parfois…
*Éditions Gallimard, Collection Folio.
"Ancien malade des hôpitaux de Paris"
© Emmanuel Noblet.
Texte : Daniel Pennac.
Mise en scène : Benjamin Guillard .
Avec : Olivier Saladin .
Création lumières : Sylvain Chevallot.
Régie générale : Emmanuelle Phelippeau-Viallard.
Régisseur son : Loïc Perrot et Camille Urvoy .
Durée : 1 h 15.
A été joué du 21 mars au 6 juin 2015.
Reprise à partir du 4 mai 2016.
Du mardi au samedi à 19 h. Relâche le 21 juin 2016.
Théâtre de l'Atelier, Paris 18e, 01 46 06 49 24.
>> theatre-atelier.com
Mise en scène : Benjamin Guillard .
Avec : Olivier Saladin .
Création lumières : Sylvain Chevallot.
Régie générale : Emmanuelle Phelippeau-Viallard.
Régisseur son : Loïc Perrot et Camille Urvoy .
Durée : 1 h 15.
A été joué du 21 mars au 6 juin 2015.
Reprise à partir du 4 mai 2016.
Du mardi au samedi à 19 h. Relâche le 21 juin 2016.
Théâtre de l'Atelier, Paris 18e, 01 46 06 49 24.
>> theatre-atelier.com